• Author: bemol
  • Created: 28 septembre 2022
  • Updated: 30 septembre 2023
  • Distance Instructions
  • Distance 2050 km
  • Durée 157 h 0 min
  • Vitesse 11 km/h
  • Altitude min. 1250 m
  • Sommet 6050 m
  • Monté 20000 m
  • Décente 38000 m
Hello, me revoici cette fois, je pars (le 24 octobre) pour 2 mois en compagnie de 2 anciens et chers collègues, aventureux un peu comme moi, Jean-François Jornod et Oliver Schaffter.
Eux, ils ont la possibilité de prendre un congé non-payé dans leur école pour vivre une expérience de voyage géniale, parcourir une région très isolée, élevée, un des plus beaux coins de la planète situé dans la cordillère des Andes entre la ville de Salta au nord de l'Argentine pour relier la capitale de la Bolivie, La Paz. Le désert d'Atacama, le Sud Lipez, la région des plus vastes Salars au monde dont Uyuni (rebelote après 2018) ainsi que le passage au nord, le long de la frontière chilienne et bolivienne avec si les conditions le permettent, l'ascension d'un volcan à 6000m, à pied pour l'escalade finale !
Le lac Titicaca et l'arrivée à la Paz seront le final de notre périple.
Remarque: les reportages vont dans le sens contraire de la numérotation, le dernier reportage se place en tête du blog !
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1. Epilogue La Paz/Nods, le 31.12.2022/reportage 9

Altitude: 0 m
La Paz, Nods, le retour/ le 30.12.2022 Nous passons la dernière journée ensemble autour d'un repas délicieux à La Paz, la Cocina de la Casa Boliviana propose des mets typiques, cuisine élaborée , on a apprécié ! En début de soirée, Jean-François s'en va en bus, rallonge de 7 jours son voyage pour relier Sucre et Potosi, 2 villes très connues dans ce pays. Pour nous, un taxi nous transporte à l'aéroport de El Alto au-dessus de La Paz, le vol est prévu à 7h le lendemain, mieux vaut être tôt au Check-In, surtout avec nos cartons; le transport des bicyclettes et des bagages reste et restera toujours le syndrome du voyageur à vélo ! On apprend par le chauffeur de taxi, les échauffourées dans la ville escale de Santa Cruz, l'aéroport de La Paz est quadrillé par la police et l'armée. On passe notre soirée là, installons nos matelas et sac de couchage pour la nuit dans une alcôve de l'aéroport – en AS aucune difficulté à dormir dans ces lieux – on remarque les annulations de vol en soirée pour Santa Cruz...Beaucoup de monde en attente, je reçois un message de la compagnie aérienne qui m'informe de l'annulation de notre vol, Santa Cruz-Madrid !!! On attend, téléphones sans succès, envoi email, aucune réponse...Tél pour finir d'une opératrice de Madrid...me disant le remboursement du billet (la compagnie aérienne pense que l'on traversera l'Atlantique par Whatsap...?). Dialogue difficile, réponse sans solution de poursuite de notre vol ! On passe tout de même le Check-In le matin comme prévu, tous les vols ont repris, un employé de l'aéroport confirme cette annulation, on demande qu'il appelle l’avionneur européen pour nous trouver un autre vol, mais aucune solution est proposée pour la suite, on part tout de même... A Santa Cruz, l'aéroport est calme mais un monde fou; on se rend au guichet de la compagnie Air Europe, personne ! Nombre de voyageurs en partance pour Madrid en attente, eux aussi aucune nouvelle. On attendra toute la matinée, une voyageuse d'Espagne tente d'appeler nombre de fois cette compagnie, le néant; lésés, nous devenons très solidaires dans ces moments. Donc, conseil no 1 : évitez d'acheter des billets avec la compagnie Air Europe ! On passe de nombreuses heures à trouver une solution pour sortir de cet aéroport ; finalement, on trouve un vol pour l'Europe en passant par Panama, le Costa Rica puis la compagnie Edelweiss pour relier la Suisse. Ouf mais le prix cherrot ! On garde toutes les factures, on demandera compensation au retour. La suite est plus cool, 4h pour relier Panama, nuit à l'hôtel, nos sacs + vélos pouvant rester vers le tourniquet des bagages à Panama, tout est fait ici pour le confort des voyageurs, à méditer. Une chauffeur de taxi nous conduit dans cette ville ultra-moderne, hôtel pour récupérer, à 7h du matin elle nous ramène, embarquement, tout est facile. Vol d'1h pour San José, visite éclair de la ville avec un transport en taxi mémorable (détail à demander à notre retour....) puis traversée de l'Atlantique, retour sur terre helvétique, 26h de retard ! Cela fait partie aussi du voyage à vélo...Mais Air Europe devra bien répondre et assumer son incompétence ! Rentrée en train, le 31 dans l'après-midi, nous relions notre chez-nous, la boucle est bouclée. Epilogue Notre voyage de prêt de 2000 km depuis l'Argentine en passant par le Chili et la traversée intégrale de la Bolivie nous a permis de parcourir un tracé fantastique, le col de Jama argentin, le désert d'Atacama au Chili, le Sud Lipez, désertique, chemins difficiles mais un paysage à couper le souffle, les lagunes et ses habitants les flamands roses, les salars d'Uhuny et de Coipasa, espaces gigantesque uniques au monde, l'ascension de l'Acatambo à 6050m, paysages volcaniques extraordinaires, le parc national de Sajama, les chemins isolés du nord de la Bolivie, espaces, beauté unique, le passage sur le Pérou, l'accès au plus haut lac d'altitude navigable au monde, Le Titicaca, l'arrivée dans la ville de la Paz, toujours un lieu à couper le souffle. Notre virée dans la jungle et la pampa accompagné d'un guide de l'Amazonie, génial ! Nous avons rencontré des gens extraordinaires, avons cherché le dialogue, accueil hospitalier dans les 3 pays, seul le Pérou reste et restera une énigme. Nous n'avons jamais été inquiété, les boliviens humbles, toujours très corrects malgré la pauvreté très visible sur tout l'Altiplano et à La Paz particulièrement, la police très peu présente (on peut se demander pourquoi en Suisse on a autant de policiers!?) ; le DFAE pourra modifier son texte de mise en garde sur la Bolivie et mentionner les qualités d'accueil de cette population. Bien sûr, La Paz comme toutes les villes est un endroit ou il faut prêter attention à ses valeurs; s'habiller simplement est la meilleure manière d'éviter d'être importuné. Le point négatif de notre virée a été de voir les décharges nombreuses le long des routes, à proximité des villages ! Il n'y a pas d'infrastructure pour évacuer les déchets, un défi à court terme pour le gouvernement bolivien, investir, éduquer, financer l'évacuation des déchets, l'aide Suisse dans ces pays devrait aller dans ce sens, CWA a bien construit les téléphériques de La Paz ?! Quant aux nombreuses mines dans ce pays, heureusement que les boliviens limitent l'accès aux grandes entreprises mondiales, les Chinoises surtout, le terme «responsable une hypocrisie » ! Quant au lithium, futur gros problème de notre société, les salars sont un eldorado mais l'extraire assèche les alentours, contamine l'eau, les produits chimiques indispensables pour sa transformation; donc conseil, le vélo étant bénéfique pour la santé - les 3, nous avons perdu entre 2 à 5 kg en 2 mois - Le vélo électrique n'est pas nécessaire ! Il faut limiter au maximum ces apports d'énergie que sont les batteries, trouver autre chose, la bagnole électrique n'est hélas pas la solution du futur ! Faire un voyage à 3 à vélo n'est pas facile car chaque personne à sa vision personnelle, son regard unique d'un tel voyage ; notre complicité, solidarité, détermination a été influencée grandement par les nombreux camps de sport que nous avons organisé, partagé dans notre école (Vogalonga, camps de montagne, camps de ski, de voile, VTT etc). Nous avons passé des moments géniaux, bivouaqué dans des endroits extraordinaires (Désert Acatama, Sud Lipez, Salar Uhuny, camp de base volcan Acotongo, Sajama etc..). Notre condition physique est monté chaque jour, nous n'avons pas souffert dans les parcours même compliqués, un voyage parfait ; nous n'avons jamais brûlé les étapes, respecté la vitesse des déplacements lors des dénivelés au-dessus de 4000 m, pauses régulières de quelques jours dans les villes du parcours. Nous n'avons eu également aucun problème de santé - mis à part l'infection dentaire de Jean-François traité parfaitement chez une dentiste d'Uhuny - nous avons fait attention avec l'eau quand douteuse, traité avec un appareil UV, nourriture variée, légumes, fruits lors de nos bivouacs; notre système digestif s'est certainement adapté aux normes boliviennes lors de notre séjour ! Nos vélos ont bien tenus, pourtant nous avons roulé sur 1500 km de chemins ripio, parfois très chaotiques, les salars bien humides, quelques réparations pas trop importante heureusement, mais en AS, tout est possible pour réparer ou trouver une solution ! Extraordinaire périple vécu ensemble, richesse humaine, le voyage à vélo reste une aventure unique, liberté de mouvement, rencontres facilitées, découvertes, un regard autre sur le monde ! MERCI à Jean-François et Oliver ( qui ont pris un congé non payé), d'avoir permis de « VIVRE » ce tracé ensemble, camaraderie, partage, solidarité parfaite; pour la 2e fois, je passais dans ce pays mais le choix du parcours, très isolé, en altitude, déserts, si j'avais été seul, je ne pense pas que je me serais lancé sur tout le parcours. Merci à celles et ceux qui ont lu mon blog, j'espère pas trop de fautes, les rédactions écrites surtout dans ma tente de camping ! Prochain voyage : certainement l'Alaska, le Canada et l'Ouest des USA.
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2. Rurrenabaque/la Paz le 27.12.2022

Altitude: 0 m
La Paz/Rurrenabaque - 27.12.2022/reportage 8 On passe 3 jours dans cette ville unique, on décompresse. Visite en tour guidé, passages multiples au-dessus de la ville en téléphérique, moyen de transport parfait pour cette capitale compliquée, moderne, mieux que Zermatt....Prix défiant toute concurrence, 30 à 40 ct le parcours, manque les skis pour la descente....On passe dans les quartiers populaires, repas d'"Amuerzos", on tombe sur un magasin de vélo, le Dueno est d'accord de faire un service, nettoyage, les cartons trouvés, on ira les chercher à notre retour de l'Amazonie. Nous décidons de nous y rendre une semaine. Le jours J, on se rend en téléphérique au départ d'un bus en périphérie de la ville, ancien véhicule, haut, poussif, bruyant, les boliviens utilisent beaucoup ce moyen de transport économique. On sort de la Paz, passons un col à 4600 m, montée à 10 km/h...pour une descente de plus de 4200 m, interminable, glissante, trafic de camions, bus, voitures, voies uniques parfois, des colonnes encombrent la route, précipices visibles, ouf le conducteur excellent. On y passe la nuit, ambiance dans l'habitacle, chiens, enfants et nourriture vendue aux arrêts le long du parcours. On accède à notre destination finale après 15 heures de bus ! 400 km...On apprendra que parfois selon les conditions, le voyage peut durer 3 jours ! On s'installe dans cette ville à 250 m d'altitude, ambiance tout autre, climat tropicale, t-shirt et short, c'est agréable. On tombe sur une agence intéressante qui nous propose 3 jours dans la jungle, 2 dans la pampa, guide originaire de l'amazonie brésilienne comme accompagnateur, Jairo, , un cuisinier également, Darwin, sorte de trek "survie", découverte, pirogue, radeau, nuits dans la jungle, parfait ! Le lendemain, on part en pirogue pour 2 heures de remontée d'une rivière, 1er arrêt dans une finca, préparation d'une boisson à la canne à sucre depuis le pressoir jusqu'au produit final, original, très bon. On continue de remonter le fleuve, ambiance "Apocalypse now" sans la musique...après 2 h, on arrive au camp de l'agence, bordure de fleuve, genre camp, puis préparation des sacs, 3h de trail pour relier un camp isolé en pleine jungle, on est 4, un australien s'est joint à nous. Le guide trace le parcours, vitesse 2 X plus rapide qu'un guide suisse....nous entrons dans une forêt dense, une sorte de Papillorama à ciel ouvert...la chaleur pesante mais nos globules rouges d'altitude font effet, effort, on est facile. On commence à remarquer les moustiques mais sans plus. On apprécie les arrêts du guide qui nous initie à la pharmacologie des essences amazoniennes; des singes hurleurs se font entendre, beaucoup d'oiseaux et nombre de cigales. On arrive proche de la tombée de la nuit au camp prévu, on s'installe, Darwin le cuisinier nous concocte un repas délicieux, la nuit s'installe, on pose avec attention les moustiquaires, ceux-ci nous ont repéré, ils se régalent ! On s'endort, bruit de fond de la jungle extraordinaire. Le lendemain matin, après un petit déjeuner varié, nous partons pour une virée "science naturelle", 6 h de marche entrecoupée d'arrêts, notre guide démontre la grande richesse de cette forêt tropicale à préserve, la survie de l'homme: arbre à curare, écorce efficace contre la diarrée et infection intestinale (Jean-François en profitera... nul besoin d'Imodium...), feuilles, cocktail contre les piqûres de serpent, intéressant. Parcours à la machette, on s'enfonce, seul le soleil nous oriente un peu mais difficile; à un moment donné, on suspecte le guide un peu perdu ! Non, il retrouve une trace, on reviens vers le camp, activité très physique, la chaleur éprouvante. Après le repas, on repart pour une étape courte, on atteint un site au bord d'une rivière, la survie presque, on installe nos hamacs et moustiquaires que nous transportons. La nuit s'annonce longue, les moustiques commencent à s'acharner sur nous. Repas au feu de bois à la bolivienne, on apprécie cette facilité à préparer rapidement l'Amuerzo de la soirée, très vite on doit se camoufler sur nos hamacs ! Nous devons rivaliser avec la fermeture de la moustiquaire pour que nous ne soyons pas envahi par ces insectes, on gère plus ou moins, certains font des insomnies durant la nuit...rires....A la place des écouteurs, des vibrations d'ailes de chaque côté des oreilles, génial ! Les guides eux, dorment à même le sol, une tarentule de passage sur leur couchage ne leur font aucun effet, drôle...Pour ceux qui ont la phobie des araignées, il faut tenter l'expérience... On se lève pratiquement en même temps que le lever du jour, plions notre matériel, on se raconte la nuit, ambiance... puis on repars pour rejoindre un camp 30 minutes plus loin, un des guides nous a concocté un petit-déjeuner parfait, on apprécie ce moment. Nous poursuivons pour atteindre le sommet d'une colline, très beau coin, le fief des Aras. Perroquets magiques, inséparables, magnifiques, ils sont là, se parlent, nous regardent, curiosité, vol en formation, couleurs fantastiques, le paradis pour eux, il faut espérer que le parc national tiens bon face aux toujours probables coupes de bois amazoniennes, une nouvelle fois les multinationales ou autres dans le collimateur...Révolution !!! On poursuit notre périple jungle, on est dans le parc national de Madidi, on accède à une rivière où l'on construit un radeau; 8 perches de 6 m de long, 2 traverses aux extrémités, on attache selon un schéma bolivien, tout est solide. On largue les amarres, descente de 7 km, le courant nous porte, quelques rapides, on profite pour se rafraîchir, les moustiques nous ont oubliés. On termine notre périple de la "Selva", repas sur le site d'accueil du 1er jour, on repart sur le parcours dans l'autre sens, courant portant, on passe les rapides puis transfert en véhicule dans la pampa pour 2 jours. On se retrouve dans une région humide, canaux visibles, étangs, beaucoup d'eau...les alligators apparaissent, le regard pas toujours sympa. On se déplace en canot moteur, longue barque pour nous installer dans un camp agréable, lodge, classe. Les 2 jours que l'on passera seront des déplacements en canot, nous pouvons admirer la faune, singes, oiseaux de toutes sortes, des caïmans de toutes grandeurs, baignade pas trop conseillée ! On apprécie ces instants cool mais les moustiques nous rappellent à la réalité, on se protège, longs vêtements, capuchon mais chaleur tropicale ! Le 2e jour, on part à la recherche de l'anaconda, le plus grand serpent de l'Amazonie, notre guide nous y amène tout d'abord en canot puis à pied dans un terrain très marécageux. On le suit, un peu d'inquiétude, des oiseaux imposants du style des hérons sont par là, une lagune peu profonde dévoile une richesse de plantes, des caïmans sont aussi là, surtout des nurseries de cet animal timide. On marche, passons proches de ces sauriens, bâton dans la main au cas où, les petits s'échappent à toute vitesse devant nous, la mère s'approche, gare, il ne faut pas exagérer...On fait le tour de la lagune, l'anaconda invisible, pas grave, on passe un beau moment, explications du guide sur ce biotope. On retourne au canot, repas au lodge puis retour sur Rurreabanaque en véhicule. On profite de la dernière soirée, petit-déjeuner rapide le matin avant le retour sur La Paz, en avion cette fois-ci ! Ouf, le vol se fera - il est parfois annulé selon les conditions météo, vent, pluie, brouillard - on décolle sur une piste courte, accélération de formule 1, en 24 minutes on relie La Paz, téléphérique, notre hôtel. On passe la soirée ensemble, l'australien Joe avec nous, on partage, moments sympas, on se quitte car demain il s'envole sur Santiago. On profite des 2 jours qui nous restent pour quelques achats, soins personnels, préparation des bagages, vélo etc... Anecdotes : - On l'apprendra par la suite en lisant certains articles, le parcours en bus pour relier l'Amazonie bolivienne est très dangereux, beaucoup d'accidents surtout lors de la saison des pluies ! Cela a été une expérience que l'on n'a pas regretté malgré les 15h du trajet. Au départ de la Paz, 18h (presque 1h de retard au départ), il a fallu plus de 2h pour accéder au passage à 4600 m pour seulement une vingtaine de kilomètres...Montée en 1ère, bruit terrible du moteur, bouchon, le bus complet de passagers à l'étage, dessous, des tonnes de marchandises comestibles...Ensuite la descente longue, plus de 4300 m, asphaltée au début, ripio ensuite, l'humidité, la pluie rend la descente périlleuse même si les conditions n'étaient pas si mauvaises. La nuit nous a empêché de voir le parcours certainement très beau mais on a aperçu les passages dangereux, précipices, trous, voie unique, l'habileté du chauffeur faisait le reste...Les passagers de partout, quelques voyageurs mais la plupart des habitants de cette région, peu de moyen, chiens, enfants très petits, nourriture proposée par des vendeurs de toutes sortes aux arrêts, odeur, un cocktail populaire ! Considérée comme très dangereuse, chaque jour, des bus transportent les passagers et attention par condition de pluie ! Notre choix de prendre l'avion au retour nous a valu 25 minutes de vol, aéroport perdu, on nous emmène à l'avion en voiture, heureusement qu'il volait ce jour-là car en cas de brouillard, le vol est annulé.. - Nous avons été confronté aux assauts des moustiques dans la jungle, surtout lors de notre nuit dans les hamacs. Combat perpétuel, il faut s'équiper, anticiper les assauts, habits longs et produits anti-moustiques. Dans son hamac, toute la nuit, Olivier s'est battu (nous aussi...) mais lui en plus contre des fourmis volantes, sa lumière souvent allumée au cours de la nuit, frappé des mains réguliers, commentaires "impossible de dormir...je vais dormir au sol comme les guides.... ", mais moustiques ? ou serpents et araignées au sol ? Donc Olivier est devenu insomniaque depuis cette nuit-là.... - Le guide au terme de cette semaine est remercié comme il se doit, pourboire, on lui fait le coup de l'herminette de la forêt amazonienne, avec une verre d'eau sur la tête, drôle, il a apprécié.
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3. La Paz - 16.12.2022/reportage 7

Altitude: 0 m
La Paz, le 16.12.2022 Nous repartons de Santiago de Machacca en matinée mais nous devons patienter, une pluie battante s'abat sur la région nous rappelant que décembre est un mois d'humidité dans ce nord de la Bolivie. Nous repartons vers la fin de la matinée pour traverser une plaine interminable, on apprécie le chemin ripio de bonne qualité malgré la pluie tombée; lamas domestiques, vigognes, alpagas nous regardent passer puis on rattrape un cycliste bolivien de 80 ans... parti de chez lui très tôt le matin pour réparer son smartphone dans le village voisin, sur le retour. Nous roulons ensemble, partage, échange, traversée de rivière, sympa ! Nous le laisserons à une bifurcation rejoindre son village, pour lui journée de 5h de vélo environ ! Comme quoi, le vélo conserve... Nous passons la frontière Bolivie/Pérou en bordure de cette plaine mais aucun bâtiment officiel ou fonctionnaires pour valider notre passeport. Surprise, un homme véreux et aviné bolivien nous rattrape avec sa moto, sans uniforme...Sa femme derrière lui sur le porte-bagage. Il nous demande des explications de notre passage sur ce chemin, sans nous annoncer !!!??? Mais il n'y a pas de poste frontière ! Discussions, le ton monte, cela ne sert à rien, on force le passage, on passe quand même sans nous retourner, arrivée au Pérou. 2 autres personnes nous arrête en plein chemin et exige nos passeports alors qu'ils n'ont pas du tout l'air de douanier ! Seul un sautoir chez un, couleur péruvienne...Nous douteux, présentons nos passeports de loin puis un de ces péruviens demandent de financer leur dépense de carburant ! On repart de suite, sans nous retourner, on s'attend à une réaction, ils ne font rien....le rappel de mon passage au Pérou en 2018, les péruviens étranges ! Nous continuons notre chemin, 1ère agression de chiens, confirmation, nous sommes bien au Pérou ! On accède au village frontière et rebelotte, contrôle identité de personnes sans costumes officielles, sans raison; nous percevons certains commentaires hostiles de personnes, "gringos", une personne en costume noir m'interpelle et me demande ce que l'on fait ici, qu'aucun hébergement possible dans ce village alors qu'il y en a un à 100 m !!! Bref, n'étant pas trop considéré - tiens cela me fait penser aux idées d'un parti chez nous qui commence par U... - on décide de partir, de s'éloigner de ce village et de chercher un endroit pour camper en dehors des habitations. 10 km plus loin, on trouve un coin un peu isolé à l'abri des regards mais avant la tombée de la nuit alors que la pluie commence à tomber, rebelotte, des personnes du village se dirigent vers nous pour demander ce que l'on fait là; on doit user de toute notre diplomatie pour ne pas devoir quitter cet endroit à la tombée de la nuit. Décidément, je ne comprends pas trop cette population péruvienne... Le lendemain nous repartons nous sans avoir reçu la visite - encore - d'un responsable du village, discussion stérile, péruviennes véreuses, on décide de ne plus parler, on parcours les 60 km qui restent pour atteindre le village de Pomata au bord du lac Titicaca. Ambiance plus cool, habitude des étrangers certainement, on apprécie le petit hôtel avec vue imprenable sur ce lac mythique, proche des 4000m. Nous enchaînons les kilomètres, le lendemain, nous repassons la frontière sans savoir qu'un coup d'Etat se déroule au Pérou; on passe sans problème la frontière, malgré l'absence de tampon péruvien, 2 douanières compréhensives, mais à vélo, tout est plus facile... Nous suivons un superbe parcours en bordure et en hauteur du lac, vue imprenable, nous atteignons Copacabana, ma 2e visite après celle de 2018 ! Nous y passons 2 jours, visitons l'île de la Luna, site Inca, explications d'un guide sur place, intéressant. Un pêcheur nous attend dans sa barque, nous avons décidé de ne pas utiliser les promène-touristes de cette station balnéaire afin de solliciter les gens du coin, sympa, bateau pas très rapide mais aucune importance. Soirées dans quartier populaire de Copacabana, repas, jus de fruit délicieux, on profite de cette mini-pause dans un hôtel avec vue imprenable sur le lac. Le lendemain, dernière ligne droite pour La Paz en 2 jours; nous suivons toujours une route avec vue splendide sur le lac, parcours yoyo avec un passage à 4200m (nous qui croyons ne plus dépasser les 4000 m), embarquement sur un traversier pour relier une autre presqu'île puis plus loin, nous sollicitons un pêcheur pour nous rendre sur l'ile de Suraqui, notre dernier bivouac. Traversée sur une barque, moteur 60 CV, en 30 minutes, on traverse un bras du lac, accostons dans un village bien situé, les habitants de cet île construisent les bâteaux en roseaux; nous trouvons un endroit protégé, coucher de soleil, repas, magnifique. Seul ombre, les détritus des habitants sont dispersés partout....C'est un immense problème dans ce pays (mais aussi d'autres pays de l'AS), éducation, financement, objectifs politiques, changement de mentalité, mis en place d'une vraie structure d'évacuation, de stockage, de destruction des déchets, immense travail ! Nuit sympa, tempérée, on passe entre les gouttes, lever avec le soleil, un déjeuner d'avoines, fruits et cafés, puis nous nous rendons au port pour la suite de notre périple....en bateau, un autre pêcheur nous propose la suite de la traversée pour 100 bolivares (15.-), 2h à la vitesse de 9km/h, drôle, temps superbe heureusement ! On accoste, 60 km nous sépare de la Paz; la circulation devient très vite plus intense mais une bande latérale nous protège quelque peu, on ligne, on tire des relais, les 2 mois de vélo facilitent la tâche, on frise les 30 km/h parfois; on accède en peu de temps les hauteurs de Alto, faux plats, 4100 m, ville dominante de la Paz, un souk incroyable, circulation démentielle mais les boliviens avenants, il ne faut surtout pas hésiter, se faufiler dans le trafic. Soudain, on y est, passage que je reconnais lors de mon voyage de 2018, La Paz apparaît au-dessous, vertigineux, trou de 600 à 1000m, toujours impressionnant, les maisons accrochées aux parois, ville unique, incroyable, on ne peut que s'arrêter et prendre des photos. Descente de malade, raide, (mon frein avant ne freine presque plus...), on se faufile à travers des ruelles, on rejoint l'hostel que nous avons réservé, une posada, bâtiment superbe avec cour intérieure, on apprécie ce moment, nous sommes au terme de notre virée aventure vélo, les 3 en très bonne forme, entente parfaite. Verrée pour fêter çà, on va profiter de la Paz, repos nécessaire. Une virée en Amazonie est prévue, il nous reste 11 jours avant le retour, parfait. Anecdotes : - Lorsque nous entrons au Pérou, nul poste frontière car l'endroit est trop isolé donc nous ne pouvons ni attester la sortie de la Bolivie par un timbre, ni l'entrée au Pérou; après 2 jours, en ressortant du Pérou alors que nous ne savions pas qu'un coup d'Etat venait d'avoir lieu, on s'arrête au poste frontière péruvien, les fonctionnaires s'aperçoivent de l'absence du timbre d'entrée....nous le font savoir et comme nous étions seulement 2 jours au Pérou, ferment les yeux.... nous recommandent de passer la frontière sans informer que nous avons dormi 2 nuits au Pérou... Conseils sympas, nous arrivons au poste bolivien, personne, on passe en douce ! Donc, la 2e fois que je passe une frontière "illégalement"...souvenirs de Norvège, hein Marc ! - Notre arrivée au Pérou coïncide pour mes 2 compagnons, à faire la connaissance des chiens péruviens ! A peine franchi cette frontière, 2 chiens nous piratent, le dernier ramasse le plus ! Attention les mollets, cailloux nécessaires, s'arrêter est préférable; on filme un passage chaud, Jean-François, loin derrière nous est la cible rêvée...drôle de loin mais il s'en sort bien, tant mieux !
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4. Santiago di Machacca, le 9.12.2022/reportage 6

Altitude: 0 m
Adresse:
Santiago di Machacca - 9.12 Nous poursuivons notre traversée de la Bolivie, plein nord-ouest le long de la frontière chilienne. On repart d'un petit village, Julo, après avoir passé un bon moment dans un hostel, duena serviable, très sympa, elle nous a même installé une télévision pour regarder le match Serbie-Suisse, pourtant endroit de nulle part ! Les chemins ripios se succèdent, on s'habitue; voilà plus de 1000 km que l'on roule sur ces tracés à travers la Bolivie profonde; notre condition physique est bonne, l'altitude est oubliée, le corps a assimilé parfaitement, nous roulons comme si nous étions en plaine ! On passe par une lagune magnifique avec une multitude de flamands, un peu moins rose qu'au Sud Lipez, pourtant nous sommes toujours proche des 4000 m. Nous rencontrons toujours beaucoup de troupeaux de lamas, vigognes, alpagas, animaux très curieux lors de notre passage, surtout que l'on se déplace sans bruit ! Les plats alternent avec des longues montées, peu raides mais nous flirtons toujours les 4000-4300 m, les descentes accélèrent les kilomètres au compteur, la tôle ondulée devient commune, on passe, on prend notre temps; on traverse des villages perdus, nous profitons de dormir dans des hébergements proposés par les propriétaires de Tienda qui nous mette à disposition une salle pour nous installer. Le froid est de plus en plus marqué la nuit, de -3 à -10, nos sacs de couchage nous aident à passer les nuits, Olivier par contre dort avec un couchage un peu juste, l'équipement doudoune en plus, nuit frileuse tout de même, il vous racontera! Le volcan Sunaja, majestueux, la montagne emblématique de la Bolivie, blancheur immaculée à 6500 m, sommet arrondi est notre boussole; chaque jour, il est face à nous. Nous devons traverser une immense plaine, plus de 100 km mais on varie notre parcours car les fonds de vallée sont des pièges à sable, notre ennemi no 1; on préfère contourner ces zones planes, passer en bordure si l'on peut. Nous accédons à un village, Chachacomani après une montée interminable, pas trop raide mais l'on se retrouve à 4300 m au pied d'un volcan que nous aimerions escalader. Les nuits devenant de plus en plus froide, on donne la priorité à un local, aucun hostel trouvé dans ce village car celui-ci semble vide d'habitant ! On entend une animation vers la salle de sport, nous découvrons la fête des promotions, tout le village est là ! Un podium est installé, une haie de ballons, nous découvrons une fête incroyable où les nominés des promotions, à tour de rôle, se rendent sur ce podium en compagnie de leur famille, pluie de confettis lancées par la population, drôle. Discours des autorités, du directeur d'école, de quelques profs habillés dans la tenue officielle bolivienne, très colorée, discours interminables ! Nous, frigorifiés, sommes dans l'attente d'un local pour passer la nuit, on demande, nous sommes bien considérés parmi tous ces boliviens, attraction un peu ! Quelqu'un vient soudain vers nous et nous propose une salle de classe située à côté de cette salle de sport, parfait ! Décidément, tout est possible en Bolivie... On s'installe puis on revient à ces festivités, on s'invite au repas, qui on l'apprendra plus tard est financé et proposé par les familles des étudiants promus; du lama et des légumes, délicieux, nous les invités suisses ! La fête s'emballe, danses boliviennes, rythme bien établi, pas mécanique, habits typiques, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, des caisses de bière entre !!!! Nous là au milieu, on nous prend en photo car notre danse est un peu plus direction la samba, drôle, on est les gringos mais sans connotation raciste. Pendant ce temps, chaque étudiant avec sa famille, pose debout devant un immense portique ce qui sera le dessert, de toutes les grandeurs et couleurs; l'assistance afflue pour offrir des cadeaux, des billets bolivares qui seront accrochés sur le devant du costume de l'élu, étonnant mais aussi sélectif car certains (e) surtout se retrouvent avec peu de cadeaux ! Tout le monde s'offre de la bière, uniquement, une tradition....Pour nous, nous n'abusons de rien, nous partons dormir, la fête se déroulera toute la nuit ! Abus terrible, le matin, zone sinistrée ! On a droit au reste des gâteaux proposés, le petit déjeuner est trouvé, nous avons besoin de sucre ! Nous décidons de gravir le volcan Acotango, 6050 m, le parcours est étudié, relativement simple, juste l'altitude est un mystère. Nous achetons les victuailles, eau pour bivouaquer puis partons à vélo pour accéder à un camp de base. La montée s'avère longue mais mis à part quelques tronçons raides où nous poussons nos vélos, en 3 h nous atteignons la côte de 4900 m, vue imprenable, nous installons nos tentes au pied d'un rocher. Apéro, repas aux pâtes, très vite le froid mordant nous pousse à plonger dans nos sacs de couchage. 5h du matin, l'ascension commence, vêtements chauds, pique-nique, ciel bleu vue imprenable. La montée sera longue mais facile dès le départ; nous serpentons sur un flanc du volcan, lentement, notre souffle et rythme cardiaque contrôlé, nous atteignons facilement les 5500 m mais le brouillard et le vent s'invitent; nos gps nous guident, nous suivons une crête, des "pénitents" de neige glacée se dressent, hauteur variant de 50 cm à plus de 2 m, piégeux mais seulement sur un versant de la crête ! Le ciel s'ouvre, vue magnifique sur le Chili, on aperçoit le sommet, des traces anciennes nous aident dans notre orientation. Après 5h de montée, nous atteignons "La Cima"; étonnés de notre facilité, nous prenons des photos, vidéo mais le vent froid et le vent tempétueux n'incitent pas à rester. Je recherche désespérément une boîte de métal, Pascal Baertschi qui a fait le tour du monde à vélo en 6 années, (rencontré en Terre de Feu en 2016, plusieurs étapes ensemble), son blog https://pascalbaertschi.ch, a escaladé aussi ce volcan et m'a demandé de prendre en photo un texte qu'il a écrit et déposé par là...Je trouve quelques boîtes rouillées, profite d'inscrire notre passage et d'insérer un texte de passage dans une de ces boîtes, mais hélas pas de trace de livre d'or ou de son passage....Tant pis, nous décidons de redescendre car le mauvais temps s'installe. Désolé Pascal ! Descente en ligne droite dans un pierrier, 500 m en peu de temps, chemins directs, 2h30 suffisent pour arriver aux tentes. Repas, démontage rapide de notre bivouac, le vent, la neige arrive ! On repart, descente rapide, facilité, en 30 minutes nous retrouvons la route qui nous mènera au parc national de Sajama, 40 km de là. Nous y resterons 3 jours, hostel, pause bienvenue, bains thermaux sauvage au milieu de nulle part, eau hp chaude, on apprécie ! Une nouveauté s'invite : après 40 jours de soleil, la pluie s'installe, la neige aussi. Les volcans Sajama et Paranicota émergent de la grisaille, on admire ces 2 volcans emblématiques de la Bolivie et du Chili; tant pis, notre intention de gravir le dôme volcanique du Paranicota ne pourra se faire, une couche importante de neige fraîche est tombée en 2 jours sur ses flancs. Nous repartons pour la dernière partie de voyage, relier le lac Titicaca puis La Paz. On suit un chemin isolé de 100 km qui s'avérera assez roulant, bordure frontière avec le Chili, les nuages menaçants; on affronte des conditions froides, pluie de temps à autre, la neige puis la grêle, altitude à nouveau entre 4000 et 4300 m. On roule en fin d'une étape sur 10 cm de grêlons... Petit village isolé, ouf ! on nous propose une salle de classe de l'école, village perdu. La nuit, orages, pluie diluvienne, on apprécie ce gîte sommaire. Le lendemain, temps plus clément, on repart, passage à gué de 2 rivières, la météo est avec nous, le chemin ripio de bonne qualité malgré les pluies précédentes. La température s'élève, on accède en cours de journée au village de Charana; on est tout proche du Chili et du Pérou. Ce village marque un changement de direction, nous avons traversé toute la Bolivie en longueur. Nous partons le lendemain pour le Nord-est, on espère le temps plus clément; le lac Titicaca est à 3 jours. La route que nous empruntons direction Nord-Est, pourtant de couleur jaune, axe de liaison s'avère être de terre et très accidentée; en 50 km, le dénivelé s'élèvera de 1000 m, on flirte à nouveau les 4200 m ; nous relions un village proche du Pérou, Santiago di Maccaca. Anecdotes : - En Bolivie, il y a 4 sortes de lama : le lama domestique utilisé pour sa laine et sa viande; le vigogne pour sa laine soyeuse, chaude mais sa chance... viande trop dure pour consommer; l'alpaga, laine également très douce, le label des montagnes andines, sa viande appréciée également; le guanaco, sauvage, la nourriture des Pumas, plutôt en Patagonie, viande dure donc l'homme n'y touche pas. - Lorsque nous arrivons au terme de cette traversée, le village de Santiago paraissait assez grand nous permettant de retirer ou changer de l'argent. Erreur, village avec beaucoup de tiendas ou restaurants de poulets frits...mais aucune banque en vue ! Heureusement que le repas en Bolivie pour les 3 est d'environ 9.-, on va tenir encore quelques jours. - A Sajama, le wifi existe, aux compte-gouttes mais dans une tienda, nous pouvons voir sur une chaîne argentine, la "seille" de la Suisse contre le Portugal ! Les "goal" du commentateur retentissaient pendant quasi 30 secondes, 6 X..., les boliviens ont apprécié, nous sans trop de commentaire ! Douche froide mais peut-être que c'est la juste place de notre pays dans le monde du football...
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5. Julo, le 2.12.2022/reportage 5

Altitude: 0 m
Julo, le 2.12 (Wifi bolivien poussif, retard, impossible envoi images, plus tard, désolé) Après 4 jours de pause bienvenue, les vélos entretenus, nous reposé, le problème de dent de JF réglé, intervention dans les règles de l'art par une dentiste très pro, nous quittons cette ville animée pour la grande traversée des salars. Chargé en plus de nos sacoches de nourriture pour 3 jours, de 12 lt d'eau, nous longeons tout d'abord celui d'Uhuny sur 20 km puis nous accédons à cette immensité de sel, toujours impressionnante, les distances très vite serons difficiles à évaluer ! Mon passage en 2018 sur ce plan immense - presque le 1/3 de la Suisse - m'a rappelé cette traversée interminable et l'accès à l'Isle d'Inca Huasi située en son milieu. Pourtant très vite, mon orientation sur cet île me/nous joue des tours (brume en plus) et après une trentaine de kilomètres, nous constatons notre écart par rapport à l'axe de cet île et les kilomètres parcourus (presque 100 km)en plus nous motive à bivouaquer au milieu de ce salar, le vent étant relativement léger. Montage des tentes, fixation avec des clous dans ce sel dur comme de la pierre, fin d'après-midi et soirée géniale, seule au milieu de cette immensité blanche, couleurs du soleil couchant, repas 4*, photos montage, drôle. Le matin spectacle fantastique avec le lever du soleil mais la brume empêche de voir les profils des montagnes à l'horizon, nous utilisons la boussole pour nous orienter, en plus l'Est du lever de soleil, les portables instables sur cette surface de sel. Nous repérons les 4X4 des touristes au loin, très vite nous retrouvons la piste de sel qui nous mène directement sur cette île importante. Surprise, l'eau s'invite, de plus en plus, bientôt nos vélos sont couverts de sel, nous aussi, pédalage irréel sur cette surface de quelques centimètres d'eau, presque la pub de Dior ! Le parcours deviendra aussi chaotique, les mosaïques de sel cassants. Quelques heures plus tard, 40 km, nous accédons à cet île, retrouvaille, souvenirs, les cactus vieux de plusieurs centaines d'année sur les flancs de cette curiosité mondiale. Pause, repas puis 2e bivouac au Sud, à l'abri du vent, bord du salar, quelques touristes sur l'île, on est un peu l'attraction.. Repas bivouac, vue imprenable, température agréable, on apprécie. Le lendemain, dernière partie pour traverser ce salar, le volcan Tunupa que j'ai gravi en 2018 avec Yvan en point de mire mais quel chemin pour y accéder ! Plus de 40 km heurté, cassant, miroir d'eau aussi, décidément Uhuny 2022 n'est pas celui de 2018 ! Rebelotte blancheur des vélos et des cyclistes, nettoyage du sel, on décide de poursuivre notre route pour Salinas de Mendoza, petit village sympa, hôtel également, (le même qu'en 2018), étape de transition avant le 2e salar, celui de Coiposa. Le lendemain, nous repartons par le passage d'un petit col, notre condition physique est parfaite, on le passe sans aucune difficulté, 30 jours de vélo font la forme ! Dans la descente, incroyable, on tombe sur 2 fribourgeois qui sont sur la traversée Lima-Ushuaia, Guillaume et Nadia. Echange, discussions, conseils - Olivier un coup de mou, presque dans les pommes, il se couche, on l'entendra plus pendant presque 1h !!! - On repart non sans avoir échangé nos coordonnées, on traverse une magnifique région, des plantations de quinoa partout, des troupeaux de lamas, les volcans à plus de 5000 m au-dessus de nous. Très vite, on accède proche du 2e salar le plus grand au monde, celui de Coiposa, réputé pour sa difficulté de le traverser, voire déconseillé ! On passe une nuit dans un local d'un couple de boliviens, quelle hospitalité ! Après une soupe au maïs proposée au déjeuner par ce couple, nous voilà prêt pour affronter les 40 km de traversée qui sera totalement différente de celui d'Uhuny, bizarre ! Grâce aux conseils d'un foreur pour la recherche de lithium (donc réfléchissez bien avant d'acheter une voiture électrique...) nous prenons une piste qui s'avérera bien chaotique au début, eau également, champignons de sel hyper durs, mais petit à petit et particulièrement les 10 derniers kilomètres, un billard s'offre à nous ! En 4h, on accède au village d'étape du même nom que le salar. La nuit ventée sera passée dans une maisonnette proposée par un habitant du village, 5 italiens comme co-locataires, sympa ! La forme est là, on enchaîne, la remontée lente vers La Paz le long de la frontière chilienne; on est toujours confronté au problème de l'eau, 10 litres sur nos vélos en moyenne mais sur cet altiplano, les petits villages sur le parcours permettent de gérer mieux cet eau vitale ! Le paysage change, on suit des vallées, les volcans nous entourent, formes typiques des cônes de projection, chemins ripio, tôle ondulée, sable, le vent se rappelle à nous, lamas curieux qui nous regardent passer, s'enfuient parfois, les kilomètres défilent, notre condition physique affutée par le mois passé aux alentours de 4000 m, agréable. Nous ne sommes plus sur des lieux touristiques, nous sommes dans la Bolivie profonde, les boliviens curieux de nous voir à vélo dans ces endroits, le contact est facile, nous sommes toujours bien accueillis même si les boliviens sont au premier abord réservés, notre espagnol s'améliore. Nous apercevons les volcans de plus de 6000, la neige sur les sommets, on apprécie cette beauté des Andes, très isolée. On constate la pauvreté dans ces villages retirés, les boliviens ont un impact sur la pollution bien inférieur à nous mais aux alentours des villages ou aux abords des routes, les déchets, plastiques ou autres sont nombreux, un peu désolant. La région est un terrain de mines diverses aussi mais la Bolivie est un pays qui garde bien ses traditions et préserve ses ressources, les entreprises minières sont boliviennes, les multinationales ne sont pas présentes comme au Chili ou en Argentine; tant mieux même si le rendement n'est pas toujours à la hauteur; n'oublions pas que les multinationales sont responsables des pollutions engendrées par l'extraction des minerais, elle crée des inégalités, dégâts sociaux, société à plusieurs vitesses, les "multinationales" responsables n'existent pas, notre pays est à la traîne et trop laxiste. Anecdotes : - JF se fait soignes à Uhuny pour une infection dentaire conséquente; soucis au début mais la doctoresse qui s'occupe de lui réalise un travail de pro, 3 interventions avec explications détaillées; on apprécie. Coût final des 3 séances, 60 dollars !!! La Bolivie et la Suisse, les extrêmes au niveau prix - A Uhuny, on se trouve un hostel dans la gare, original, quasiment que nous dans cet édifice où des trains marchandises de minerai passent régulièrement ! Ambiance "il était une fois dans l'Ouest"....Au début réveillé pendant la nuit lors des passages de ces trains, on s'habitue, spectateur la journée lors de certains passages de trains hyper longs - La nourriture en Bolivie repose beaucoup sur du poulet; on prend volontiers le soir des "almuerzo" avec une entrée et un plat au prix de 36 bolivares, soit 6.- frs pour les 3 !!! Les hostels aussi proposent des prix défiants toute concurrence à 5-7 frs la nuit par personne mais le confort n'est pas celui de chez nous... - Le climat depuis notre départ d'Argentine est : soleil ! Mais attention, la journée s'annonce toujours chaude, température vers 25 degrés mais gare à la nuit, la température descend souvent au-dessous de 0, le vent en plus, les gourdes sont des blocs de glace. En bivouac, nous avons adopté le rythme de sommeil des poules !
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6. Uhuni, Bolivie le 23.11.2022/reportage 4

Altitude: 0 m
San Cristobal puis Uyuni, Bolivie, 6h local, 11h heure Suisse Un des principes du voyageur à vélo est de ne pas faire 2 fois le même parcours; aussi, nous décidons de relier le poste frontière chilien, véhiculé grâce aux contacts nombreux faits à San Pedro. Nous voilà dans la montée que nous avions descendu quelques jours plus tôt, on réalise l'étendue énorme des plateaux montants dans cette région des Andes. Déposé à 4200 m à l'abri des regards du poste douanier (il faut une licence pour transporter des vélos et passagers), passer la frontière chilienne dans l'autre sens est une formalité, on se permet de faire une partie de tennis de table dans le local du poste..). On commence notre traversée de cet espace frontière, 10 km plus loin, on atteint l'édifice du passage frontière bolivien. Toutes les connexions internet étant out plusieurs jours en raison d'une panne d'électricité, on reçoit le tampon nous permettant d'entrer dans le pays; on arrive dans un autre monde, les Boliviens cool, pas de restriction de nourriture, le douanier avenant. On s'aperçoit très vite de la beauté des lieux, désertique, aride, les lagunes en toile de fond; on entre dans le Sud-Lipez, terrain d'aventure pour les aventuriers à vélo. On est vite mis au parfum : chemins ripio, tôle ondulée, sable, cailloux, vent. Altitude 4300 m, on longe la Laguna Verde, les flamands roses habitent ici, leur nourriture des algues microscopiques pleines d'hémoglobines, d'ou leur couleur très particulière. On longe le bord du salar, passons vers un poste militaire, puis nous nous arrêtons pour la 1ère nuit en Bolivie, protégé par des murs de pierre, vue sur la lagune. Soirée pâte, on approche des flamands, photos....Le lendemain matin, on aperçoit de la vapeur aux abords de la lagune, on s'y rend et surprise, source d'eau chaude, bassin à 35 degrés, bain thermal avant de partir ! On continue notre périple, traversons une vallée, chemin de sable, ripio, effort mais les 3 avons une condition physique montante, on franchit un col, croisons 2 couples de cyclistes, échange, conseils etc...puis nous atteignons une autre lagune, couleur magnifique, 2 "pozzos" d'eau chaude pour se baigner, vue imprenable....On rencontre également 1 couple de français, à vélo depuis l'Equateur; on passe la soirée et la nuit, moments sympas, hostel bolivien, partage sympathique. On profite des bains, vue imprenable sur la lagune, Olivier s'en prend un au lever du soleil...Classe mais température extérieure au dessous de 0! Le lendemain, on décide de partir tôt car le chemin est assez difficile, en plus col à 4900m..La montée se passe bien mais on se trompe à une bifurcation et on se retrouve devant une mine à plus de 5000 m ! Décidément les mines m'attirent ou je suis attiré par elles ! Record d'altitude pour les 3 à vélo, pas mal...on redescend et on reprend la bonne route, enfin chemin défoncé, très difficile, descente chaotique, moyenne à 6 km/h....traversée d'un plateau interminable...on décide de camper, 16h, on trouve un site à l'abri du vent, un beau canyon, protection naturelle, il fera l'affaire. Montage du campement, préparation cuisine, repas délicieux, pâtes, soupe, salade complète. Le froid nous cueille avant la tombée de la nuit, nos tentes sont notre 4 étoiles.t Le matin, nous traversons une plaine bordant la Laguna Colorada, magnifiques couleurs, des centaines de flamands roses, des lamas et vigognes qui nous observent ou s'enfuient à notre passage, ouf les 15 km sont parcourus en 2h, chemin difficile aussi, décidément, les 4X4 boliviens qui transportent les touristes dans cette région, sculptent ces chemins défoncés. On s'arrête dans un petit hameau bordant la lagune, un hostal fera l'affaire; on partage notre expérience de voyage avec des groupes de français en traversée en 4X4 avec des tour-opérateurs, un italien nous aide aussi, partage, conduit un groupe d'Uruguayen dans ce Sud Lipez. Le lendemain matin, on poursuit notre périple; cette journée sela la plus dure de notre voyage. Montée à 4700m, sable, cailloux, pistes tôles ondulées, on pédale mais on marche beaucoup ! On prend notre temps; le vélo de JF, porte-bagages, une soudure casse ! Réparation, une sangle fera l'affaire mais prudence, nous sommes dans une région très isolée. Plateaux, lagunes, on passe vers l'arbre de pierre, site classé ici, très beau, descentes à vitesse réduite, on gère, on décide de relier un hôtel situé en plein désert, on apprécie la douche et le repas même si hôtel un peu kitch destiné aux voyageurs en 4X4...Pour nous, nuitée dans une annexe, repas aux chandelles, plaisir ! Le lendemain, on poursuit cette longue traversée du Lipez, les chemins changent, le sol plus dure, une étape facile, roulant même si piste, on apprécie. Au milieu de nulle part, on croise un italien seul à vélo dans cette traversée aussi, partage, photos, toujours un bon moment ces rencontres entre voyageurs à vélo, solidarité, le panorama magnifique. On trouve un site magique au bord d'une lagune, les flamands au loin, installation du campement, repas....Le froid est moins tenace, parfait. La sortie de ce Lipez ne sera pas de tout repos, on longe 3 lagunes de suite, toujours si belle, le garde-manger des flamands toujours nombreux, apparemment ils ne sont pas en voie d'extinction. Le chemin s'étire, on approche de la route qui traverse le nord de ce Lipez pour Uyuni, on l'atteindra en début d'après-midi après avoir terminé sur un chemin défoncé, fait de terre, de sable et des rochers, chutes, difficulté. La route sera la délivrance malgré qu'elle est de terre mais ferme, facilité de pédalage, notre vitesse passe très vite à une moyenne proche de 24 km/h, le vent nous pousse, le compteur des kilomètres s'accélère, facilité de pédalage, le paysage défile, toujours cette beauté sauvage, les volcans ont façonné cet immense territoire. On atteint en fin d'après-midi le village d'Alota, fantôme mais un Hospedaje nous reposera bien. On continue le lendemain direction Uyuni et bonne surprise, une route nationale en construction, fermée encore à la circulation, on la prend... et on avale en peu de temps 50 km, nous seule sur cette route parfaite. On accède à un petit village, passons la nuit le long d'une salle de sport (on est pas maîtres EPS pour rien....rires); Les 50 km restants pour Uyuni ne sera pas facile, le vent nous surprend dès le matin, nous nous relayons pour relier cette ville étape, la route n'est pas si bonne, le mental fait le reste. Nous arrivons à mi-journée, nous installons dans un hostel. Nous allons faire une bonne pause, réparation matérielle, humaine, prendre son temps. La 2e partie pour relier La Paz sera normalement moins chaotique. Anecdotes : - Le Chili a un niveau de vie développé, nous le remarquons à San Pedro di Atacama, en plus touristique, les prix élevés; changement de décor en Bolivie, les prix sont bas, un des pays le plus pauvre d'Amérique du Sud mais je remarque un meilleur niveau de vie après mon passage en 2018 dans ma traversée de l'AS. - On voulait initialement s'arrêter les quelques jours à Uyuni à la Casa del Ciclista mais les personnages rencontrés dans cet espace normalement fait pour les voyageurs-cyclistes nous ont vite fait de changer d'avis, en 10 minutes on était loin ! - Nous avons été confronté à plusieurs ennuis techniques ou autres pendant cette traversée du SL; nous avons aussi réalisé la solidarité des voyageurs (en 4X4 aussi) pour résoudre nos problèmes. Perte de produit solaire, pommade pour régénérer les lèvres, eau...chaque fois on a trouvé des appuis sympas sur les chemins ou à l'étape. - Lors de l'ultime rush sur Uyuni, en faisant nos relais, j'ai malencontreusement touché Olivier lors de mon passage en tête d'où une belle cabriole, d'Olivier ! Ouf le roulé exécuté a démontré ses compétences intactes de judoka ! Désolé Olivier... - Jean-François a un abcès à une dent, nous trouvons une dentiste dans cette petite ville, pro ! soins etc...une injection médicament anti-inflammatoire + antibiotique, dans un dispensaire médical, coûte la bagatelle de 5 bolivaros soit 80 ct frs ! - Aucune perte de matériel si ce n'est un t-shirt mérinos !
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7. San Pedro de Atacama; 12.11.2022/reportage 3

Altitude: 0 m
San Pedro di Atacama - le 13.11.2022-22h Notre arrivée sur une route interdite par un chemin détourné, pour nous approvisionner en eau, nous a valu un arrêt au milieu d'un salar - en fait une mine de lithium - par des agents de sécurité. Après des palabres, un responsable de la sécurité est arrivé pour nous indiquer que l'on ne pouvait continuer sur ce chemin privé; donc bloqué, les agents autour de nous, heureusement le superviseur très sympa avec nous. Il nous informe que nous allons être transféré en dehors de cette zône...en véhicule, avec de l'eau pour résoudre notre problème... 1 véhicule pour chacun, 1 vélo...drôle ! Nous voilà donc transporté, escorté mais aussi expulsé de ce site minier ! Nous profitons de ce moment pour recevoir des informations sur les techniques d'extraction du lithium, des propriétaires de ces mines etc...On pouvait s'imaginer, la demande en lithium des constructeurs de bagnole électrique est gigantesque et les 3 pays - Argentine, Chili, Bolivie - le triangle de l'or blanc - ont des gisements énormes. Les propriétaires sont bien entendu en majorité des grands groupes étrangers...Chinois entre autre... et l'extraction se fait à une profondeur de 150 à 700m. Le gros problème est le pompage de quantité d'eau en profondeur sans parler des produits chimiques nécessaires à cette extraction...Donc, assèchement en eau potable de tous les environs, pollution, sans parler des conditions de travail et des salaires des mineurs. Que d'interrogation sur ce minerai nécessaire à nos futures bagnoles et autres véhicules ??? La décroissance devient un sujet inévitable ??? Toute l'équipe de la sureté de cette mine sont finalement très sympa avec nous; ils nous transportent 20 km plus loin devant un office de tourisme et magasin ou nous installons nos tentes à l'abri du vent l Photos de groupe, eau distribuée, accolade, finalement situation comique... Nous nous préparons pour la nuit, préparation repas à l'abri du vent, rafales tempétueuses, importance de bien installer sa tente ! Le lendemain, nous partons pour relier la frontière chilienne, col de Jama, 60 km; notre décision, vu notre position bien au nord déjà et après avoir roulé sur un chemin ripio difficile, vent de face, en discutant avec des camionneurs, l'option de passage par le col de Sico ne se fera pas, l'installation et la construction d'une nouvelle mine de lithium sur la route d'accès à ce col nous dissuade, en plus le col est fermé pour travaux, même si à vélo on aurait passé sans difficulté (clin d'œil à Pascal Baertschi qui a passé par ce pass lors de son tour du monde). Nous relions le village frontière de Jama et nous ne regrettons pas notre choix. Paysage magnifique, montée de 5h, notre condition physique monte, l'accoutumance à l'altitude parfaite, route goudronnés plus facile que le "ripio" et la circulation pour nous quasi nulle. Nous nous installons dans un hospedaje dans ce village perdu, pauvre, mais authentique. Dernière soirée argentine par un assado, on déguste, on dépense nos derniers pesos argentins à la station service du coin ! La traversée pour rejoindre San Pedro di Atacama n'est pas de tout repos, 162 km, rien sur le parcours, 12 litres d'eau de réserve sont nécessaires. On rejoint très vite le passage frontière, formalité, 1h30 ! décidément ce n'est pas l'Europe...On prend notre mal en patience surtout qu'un car de touristes passe devant nous...puis la traversée commence, montée, on atteint très vite l'altitude de 4200 m. Le paysage s'ouvre de plus en plus sauvage, beau, authentique. Salars, volcans, lagunes, vallées gigantesques, désert, on apprécie, les km défilent. On passe la première nuit au bord d'une lagune à 4500 m, eau chauffée naturellement en bordure, bassin, on déguste ce moment de relaxation, le fond du bassin chaud ! Le vent nous cueille pendant la nuit, les tentes MSR démontrent leur qualité puis soudainement la tempête s'arrête, nuit lunaire, étoiles, croix du Sud, génial mais le froid est intense !!! Le lendemain, on repart avec un peu de retard, on le payera dans l'après-midi avec un vent de face tempétueux, 20 km en file indienne, relais, avant de stopper net pour nous réfugier vers un belvédère, mur de protection à l'abri du vent. Repas à l'abri, menu toujours un peu pareil, pâtes et légumes, couleurs du coucher de soleil magique, le vent comme bruit de fond. Le matin, on décide de partir le plus tôt possible en raison du vent presque nul mais on attend un peu que le soleil réchauffe l'atmosphère, le froid tenace a congelé notre eau ! On repart pour la fin de la première partie soit relier San Pedro di Atacama. Le vent hélas nous rejoint en cours de matinée, on doit lutter 20 km en passant à plus de 4800 m puis délivrance par une descente de folie sur SP, 2300 m de dénivelé, 42 km, on dépasse les camions et on rejoint cette ville touristique au milieu de l'après-midi. Hostel pour récupérer, soirée en ville, repas chilien, on apprécie, on décide de passer 3 jours pour récupérer et visiter les sites du coin. Les prix changent au Chili, surtout dans cette ville de tourisme; on loue une voiture 2 jours pour nos déplacements et relier les différents sites à visiter car les agences ont des pris prohibitifs ! Les conséquences du tourisme sont identiques partout dans le monde... On nettoie également les vélos, blanchisserie aussi, promenade dans cette ville agréable malgré les touristes nombreux puis visite de plusieurs sites dont les geysers de Tatoo; autre ambiance avec les hordes de touristes, hélas ! En soirée, on a droit à une soirée astronomique dans le désert, le ciel comme tableau, un rayon laser couvre le ciel pour expliquer et cibler simplement la voie lactée, les constellations, Orion qui s'élève le ciel, Syrius, les planètes, visualisation avec télescope, un astronome conférencier passionné, des prises de photo de 10 secondes, quoi de plus pour une belle soirée. On termine dans un jardin, musique chilienne, ambiance, danse un feu au milieu de la piste de danse ! Le dernier jour de repos, nous partons pour rejoindre le salar de Atacama, chaleur, on remonte une gorge profonde sculptée par l'eau mais aussi par cette immense région volcanique; on ressort de cette Quebrada en marchant dans la gorge comme des GI'S! On tente également de rejoindre un site de télescopes à 4000m mais la route d'accès fermée, nous tentons de relier cette route par des chemins de traverse dans le désert, chaud.... on risque plusieurs fois de s'ensabler ! En fin d'apm, on retourne à l'hostel, préparation du départ pour le Sur Lipez, montée de 2000 m pour accéder à cette région isolée, montagneuse, mais extraordinaire. Dernière soirée par un repas dans un restaurant typiquement chilien en dehors de la ville, soirée musique chilienne ensuite avec un groupe déjanté. Anecdotes : - Lors de nos passages en altitude, le soleil apporte sa chaleur la journée lors de nos déplacements mais la nuit, c'est une autre chose, un matin notre douche portable est un bloc de glace ! - A la frontière chilienne, après les formalités interminables, un douanier nous bloque le passage car nous avons des oranges dans nos sacoches, indispensables pour nous, car il est interdit d'importer au Chili des denrées ! Devant lui, nous devons les manger...ouf il n'a pas vu la réserve de fruits et légumes pour notre traversée sur San Pedro. - Lors de notre traversée sur San Pedro, nous restons 3 jours à plus de 4300m; les pass ou cols ne ressemblent en rien aux nôtres, ce sont des immenses plateaux qui s'élèvent lentement, le souffle un peu court si on appuie trop sur les pédales, on est surpris par les altitudes atteintes, soit le record à 4860 m...Nous supportons bien les 3 ces hauteurs... - Les chiens en Argentine et au Chili sont libres; de toutes sortes, ils vivent dans la rue, pacifiques, ne dérangent personne, ils sont sympas et on ne voit aucune crotte dans la rue. Peut-être que l'on devrait faire la même chose chez nous ? - L'Argentine vit une crise sans précédent, les argentins pointent du doigt la corruption des politiciens (depuis des décennies, particulièrement l'ère désastreuse de Macri, une copie de Trump.... Heureusement il n'est plus au pouvoir, espoir pour les Argentins. Le change à la banque est pratiquement de moitié du change dans la rue, il est très facile de changer mais uniquement en Dollars ! Le Franc Suisse ou l'Euro ne sont pas attractifs. Au Chili tout est différent, la monnaie stable, retirer au distributeur facile mais il faut que cela fonctionne et la, surprise ! Le Chili doit être le pays le plus coûteux de l'AS. Problématique de joindre des photos...wifi SA autre âge....mais pas important...Les écrits restent!
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8. Puerto Sey-Samedi 4.11/reportage 2

Altitude: 0 m
Vers Puerto Sey .... mi chemin frontière chilienne. Désolé retard envoi mais gros problème WF...images arrivent aussi Le départ de Salta a été la plus courte étape de mes périples....soit une distance de 20 m ! Un élément du porte-bagage avant s'étant brisé à la première bosse...A peine començé, plan B, déjà ! On trouve un atelier de soudure, le soudeur vient exprès pour nous, réparation, il nous laisse même son atelier pendant qu'il va jouer un match de foot ! Olivier et Jean-François démontrent leur habileté mécanique...réparation top; on invite Gustavo, le soudeur et son épouse à un repas, ils nous aménent dans les hauts de Salta, vue magnifique, assado argentin, délicieux; le repas sera le prix de la réparation ! Le dimance 30 octobre, gonflé à bloc, on repart cette fois pour de bon. Sortie de cette ville de province, très jolie avec une architecture andine, argentine, influence espagnole. Le but du jour, gagné de la hauteur (montée 1000m) avant d'affronter très vite le premier col à 4000m. La pente est douce, parfaite mais on est cueilli par une chaleur torride ! 35 degrés...Arrêts fréquents, rafraîchissement rivière, on accède à une longue vallée, on passe de la ville aux zônes désertiques, la beauté de l'endroit se déroule de plus en plus en même temps que nous montons; on monte jusqu'à 2300 m puis nous passons la nuit devant le poste de police, tentes plantées à l'abri du vent, conseils, hospitalité des policiers...cela change de chez nous ! Nuit très froide, un paramètre que l'on devra compter lors de nos bivouaques. Repas délicieux, soupe, pâtes accompagnés de légumes, salade;. On apprécie ! Le lendemain, on poursuit notre ascension, le froid nous cueille aussi au réveil mais très vite la température s'élève,, le vent dans le dos nous pousse. Au fur à mesure de la montée, le paysage change, des cactus partout, la vallée interminable. On accède facilement à 3200, les 3 sommes en forme, on plante nos tentes proche d'un bâtiment municipal, à l'abri du vent, eau à proximité. Repas bis, on se couche tôt, le froid glacial d'ailleurs pendant la nuit est ressenti, la douche portable est un bloc de glace au matin...On repart, cette fois pour passer le 1er 4000 de notre périple, pente à 4 é 5%, on déroule les 3, montée à l'économie, en moins de 2h on franchit cette difficulté. S'ensuit une descente de folie sur 20 km, 300 m de dénivellé, vent dans le dos, 1h suffit pour relier le village de San Antonio de Los Cobres, 1ère partie de périple. Nous décidons d'y rester 2 jours histoire de faire un palier d'altitude, nous sommes tout de même à 3750m. On s'offre un petit hospedaje sympa, la patronne voix de Lolita en espagnol, drôle ! Notre état physique est bon pour les 3 mis à part un peu de maux de tête pour O et moi, JF lui traîne une toux depuis le départ. On discute avec les argentins, des camioneurs qui nous conseillent de la route à suivre car tout proche, une nouvelle mine va s'ouvrir, des Chinois et Coréens, valse des camions qui transportent un matériel gigantesque...Le Lithium, l'or blanc, le problème à venir dans notre société car son extraction aura des conséquences néfastes pour l'environnement des eaux de la région sans parler des salaires bas offerts aux argentins quand ce ne sont pas les chinois qui bossent ! Interrogation? ...Je ne parle pas ici de la récupération de ce lithium dans les batteries chez nous, pour l'instant pas grand chose à ma connaissance.. Visite du village, montée sur une colline au-dessus de la ville, passage vers le cimetière où la toussaint est dignement fêtée ici sur la tombe des disparus, discussion avec un député, une conseillère touristique de cette ville; décidément, les voyages à vélo ouvrent beaucoup de portes ! Repas au village, du lama, délicieux, convivialité, les argentins très avenants avec nous ! On repart reposé pour suivre la route 40 qui nous amène vers un viaduc mythique du plus haut train du monde, el train del nubes, coucou à ma filleule Fabienne qui a passé par là ! On constate très vite la difficulté du parcours ; chemin ripio, carton ondulé, sable, chaleur, vent etc... Notre forme est bonne, le mental suit même si parfois, le parcours hard. 36 km de montée, on débouche au fond d'une vallée à 4440 m, plus haut que le cervin....Descente ensuite sur 20 km, soft mais heurtée, on accède à un village fantôme apparement mais on trouve tout ! y compris l'hébergement dans un hostel pour trois fois rien...parfait, on apprécie ce moment car on est les 3 fatigués du parcours du jour. Apéro sur le patio devant notre chambre, repas riz aux légumes,délice comme toujours, pris dans la chambre car dehors le froid s'installe...on est à 4000..Après le pdj du matin, porritch concocté par jf, on repart pour une étape plein nord afin de s'approcher de la frontière chilienne et un de ses cols d'accès, l'état des routes décidera notre choix.. Nous décidons de prendre un chemin isolé afin de raccourcir un parcours et de gagner plus de 100 km...Sur les conseils d'une habitante d'un village nous traversons une vallée sur un chemin ripio, vent presque de face, on s'arrête dans l'après-midi vers une maisonnette mais on constate très vite de la difficulté à trouver de l'eau...nous sommes limite. Par miracle, un véhicule accède à notre endroit, par hasard et nous pouvons compléter le nécessaire pour tenir 1 jours... Nous posons les tentes, endroit superbe, repas aux lentilles, soupe...délice, on se couche en même temps que la nuit, donc tôt... Nous nous levons, paysage splendide, totalement isolé, paquetons tout, pdj de voyageur à vélo...puis nous repartons pour passer un col que l'en pensait facile, mais pierres, carton ondulé, pente, vent...mais le moral est ++, nous le franchissons, altitude 4460 m, record altitude à vélo pour O et Jf. Nous apercevons les premiers salars de cet ouest argentin, magnifique, pureté de l'air, vue....nous affrontons la descente, heurtée, chaotique, physique, on est prudent. On accède au bord d'un de ces salars, le longeons sur une piste très difficile puis étant en manque d'eau, on décide de raccourcir notre étape pour nous diriger vers des habitations qui font partie d'un immense complexe, une mine de lithium !!! On est très vite arrëté par la sécurité, bloqué, certainement qu'ils ne souhaitent pas trop de témoignage de l'endroit Nous serons comme expulsé, transporté ailleurs...très drôle, suite prochain blog. On est à 100 km de la frontière chilienne....
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9. Départ de Salta - argentine - 27.10.2022/reportage 1

Altitude: 0 m
Le lundi 24, Olivier, Jean-François et moi-même nous retrouvons à  la gare de Neuchâtel en partance en train pour Zürich. Voyager à  vélo est facile mais le transport des vélos dans des cartons ainsi que les sacoches empaquetées dans un grand sac sont tout autre chose ! Pourtant, tout se passe bien pour ce départ en Amérique du Sud, le train, le check-in à  l'aéroport se passe dans les règles de l'art, nous nous envolons pour Madrid puis le saut par-dessus l'Atlantique (oui d'accord bilan carbone pas terrible mais on se rattrapera à  vélo...) pour atteindre Buenos Aires au début de matinée; tout cela en 24 h chrono mais un peu fatigué tout de même. Notre arrivée à l'aéroport de Buenos Aires coïncide avec un accueil incroyable de milliers de jeunes Argentines....on croyait pour nous avec nos cartons sur les chariots....mais en réalité c'était à l'intention de leur idole chanteur venu tout droit de la Corée pratiquement en même temps que nous. Drôle. Après quelques recherches auprès des entreprises de taxi, 2 taxis nous amènent au centre ville, les cartons dans 1, nous dans l'autre. Déposé devant l'appartement que nous avions loué, la surprise a été pour la suite car l'appartement loué en réalité ne l'était pas ! Attente, discussion, nombreux téléphones avec le propriétaire, Jean-François fait le vigile vers notre matériel pendant d'Olivier et moi recherchons un autre endroit pour dormir 2 nuits.. Grâce à la gentillesse et l'efficacité d'un chauffeur de taxi, la solution est trouvée, merci Olivier ! On recharge tout et direction un hôtel d'un autre quartier. Les limites des réservations sur booking sont expérimentées ! Visite de la ville le lendemain, on passe vers le stade de la Bocca, son quartier, remontons le bord du Rio de la Plata puis la place de Mayo, lieu de l'indépendance de l'Argentine mais aussi lieu de manifestations diverses des mères des disparus de la junte militaire qui viennent régulièrement rappeler la période sombre de l'histoire de ce pays. Repas typique argentin, on se promènent dans les quartiers de cette capitale en toute sécurité, sans crainte d'une agression, il faudra que le DFAE remette son site à  jour ou que les fonctionnaires fédéraux sortent de temps à autre de Berne ! On constate aussi les difficultés économiques de ce pays, une dévaluation du Peso argentin terrible, change au marché noir, beaucoup de manifestations depuis cette place...toujours le même problème du monde, les inégalités sociales, richesses extrême, pauvreté, les différences sociales sont trop fortes, il faut pas s'étonner que le monde va mal.... On repart de Buenos Aires en bus pour relier le nord de l'Argentine. Bus confortable, semi-couchette, 17h de voyage, on traverse l'immense pampa argentine. Arrivée dans la ville de Salta, on se pose le temps que nos vélos arrivent car la surprise a été que nos vélos devaient être envoyés dans un service cargo de la société de bus. Espérons qu'ils arrivent ! Visite de la ville, je reconnais quelques lieux après mon 1er voyage en 2017, petit hostel sympa, on apprécie les jolis quartiers et parcs de cette cité de 1 million d'habitants, on goûte à 1 asado avant de commencer notre périple. Normalement aujourd'hui samedi 29 octobre, c'est parti...Ouf les vélos sont arrivés, montage devant le poste de police, une dizaine d'agents pour nous surveiller (rires), quelques égratignures dues au transport; décidément le transport aérien et terrestre restent toujours le syndrome du voyageur à vélo. On se prépare à l'hostel, sacoches, eau, il fait déjà très chaud. On va commencer soft, surtout faire les paliers de la première montée, lundi on sera à 4000 m....Photos arriveront plus tard.... Anecdote : A notre arrivée à BA, Jean-François passe l'après-midi entier à surveiller les affaires devant l'appartement que l'on aurait du avoir....nous pendant ce temps, recherche d'un autre lieu, tout complet à BA, c'était un peu galère mais plan b voire c trouvé...Le chauffeur de Taxi a fait une bonne affaire avec nous !!!

21 réactions sur “ L’altiplano bolivien, de Salta en Argentine à La Paz en Bolivie – Octobre – décembre 2022 ”

  1. Francois Falik Réponse

    Joyeux Noël les aventuriers
    Votre périple touche à sa fin
    En espérant une soirée en live à votre retour pour nous raconter vos péripéties
    Bisous

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Bonnes fêtes de fin d’année François, un peu décalé ici, oui détail plus tard….Hasta luego amigo

  2. Bertrand Gagnebin Réponse

    Bravo Maurice et ton équipe, qu’elles aventures incroyables, vous me faites rêver. Merci pour ce partage.

  3. Raoul Ruiz Réponse

    votre voyage touche à sa fin. quelle intensité que ce voyage agrémenté toujours de belles rencontres de payasages exceptionnels, lunaires. Non seulement vous pédalez mais vous gravissez aussi un beau sommet. Du beau temps pour l’essentiel. vous allez vous en souvenir longtemps

  4. Francois Falik Réponse

    Ne jamais dépasser Bemol il se venge en faisant tomber ce pauvre Olivier 🙂

  5. Raoul Réponse

    Je suivrai avec beaucoup de plaisir ton voyage accompagné de tes amis. Vive l’aventure

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Merci raoul….en plein dans le vif du sujet, passage paso plus haut que le mont blanc…forme ok, groupe des 3 en parfaite harmonie car nous avons organisé beaucoup de camps dans notre école ensemble. news plus tard, blog en retard mais pause san pedro di Atacama…

  6. Ptitb Réponse

    Ha le voyage à vélo et se petits aléas… vivement que vous soyez sur vos bécanes pour pouvoir gérer votre voyage sans autre intermédiaire! Je me réjouis des photos veinards!!!

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Pascal, en plein dans l’aventure, passage 6 paso à plus de 4600 m….ripio et goudron….Mines de lithium, chinois, terrible et incroyable…te raconterai…forme ok comme un vieux ….Bises à ta petite famille

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut françois….voilà blog parti …retard en raison de WF merdique…mais j’envoie…3 jours de pause….hasta luego hombre

      • bemol Auteur ArticleRéponse

        Le chanteur est une idole des jeunes argentins, Coréen, est venu spécialement à BA pour un dernier concerpour 2 années car il doit faire son service militaire. Je pense 10000 personnes à notre sortie de l’aéroport, nous avec nos chariots et cartons, hp drôle…Tcho…blog suit…mais vraiment le WF en AS, pas terrible…

  7. Sophie M Réponse

    Sympa de vous suivre (surtout de suivre Olivier qui est « mon super skipper » du jeudi plaisance !
    Je vous souhaite un magnifique voyage hauts en couleurs et autres….aventures.
    Cordiales salutations et bon pédalage !

  8. Delphine Réponse

    Ça commençait bien avec l appartement loué qui ne l était pas 😳 mais vous êtes les Mc Gyver des solutions. Bisous à vous 3

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