• Author: bemol
  • Created: 30 août 2016
  • Updated: 28 novembre 2023
  • Distance Instructions
  • Distance 11500000 m
  • Durée 7200 h 0 min
  • Vitesse 11 km/h
  • Altitude min. 3600 m
  • Sommet 3200 m
  • Monté 50000 m
  • Décente 50000 m
Voilà, je suis parti le 20 septembre 2016; arrivée à Santiago après un vol sans histoire, réception des bagages et surtout du vélo, intacte, ouf ! Pour ce début de voyage, je serai accompagné par Pierre-Oliver Gabus de Fontainemelon dit POG. Nous sommes accueillis par ses amis et nous passons 3 jours à Santiago; Ce moment touristique nous permet de préparer nos vélos, de visiter la ville qui comprend tout de même la population de la Suisse.... et nous réalisons l'impact de la pollution des véhicules sur cette ville. Nous visitons également Valparaiso située au bord de l'océan à 100 km et nous atteignons cette ville en bus. Cité classée au patrimoine mondial, très pittoresque avec ses maisons de couleurs et ses funiculaires. Seul le port laisse une impression de désolation un peu !!!
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1. Etape 1

Altitude: 0 m
Adresse: G-411 411, 411, Buin, Región Metropolitana, Chile
Santiago di chili; Arrivée le 21 septembre; départ en vélo le 24 septembre de Santiago. Quelques images de la ville de Santiago et surtout de Valparaison, ville labellisée du patrimoine mondial de l'Unesco. La suite arrive, patience mais le wifi n'est pas toujours terrible ici....
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2. Et. 24-28.9

Altitude: 0 m
Adresse: L-30-M, Constitución, VII Región, Chili
Le samedi 24 septembre, après avoir été transporté en véhicule en dehors de Santiago, nous sommes partis sur la bonne route direction Sud. D'entrée, nous constatons que le Week-end, les Chiliens apprécient les moments de libre pour se déplacer donc, on est parti sur une route assez fréquentée mais nous remarquons assez vite que les véhicules passent toujours avec une distance respectable. Nous traversons les 2 premiers jours des montagnes relativement de basse altitude mais tout de même nous réalisons que chaque jour, on monte pratiquement de plus de 1000m.....Donc, avec le chargement sur les vélos - proche de 25 kg et plus - il faut savoir s'économiser. Pour cette raison, nous optons pour des distances journalières de 50 à 80 km environ. On profite aussi du temps parfait pour rouler et même si nous nous trouvons au début du printemps, la température monte déjà à 25 degrés à l'intérieur du pays !! Au fur à mesure de notre descente au Sud, nous réalisons que le nombre de véhicules diminue également. Paysages variés, lacs, rivières, forêt d'Eucalyptus et de pins. Après 2 jours seulement, nous rejoignons l'océan Pacifique. Spectacle magique, vagues gigantesques, plages de sable noir à perte de vue !!! Les pélicans seront notre attraction tout au long de notre descente le long de l'océan. En soirée, nous dormons dans des Cabanas ou Hospedaje, facile à trouver, nous sommes les seuls touristes à cette époque de début du printemps. Les Chiliens sont convivaux, le contact est très facile mais il faut dire que le vélo en est pour beaucoup !!! D'ailleurs, nous sommes fréquemment klaxonnés le long de notre route, dans une intention d'encouragement. Après 4 jours de route, nous arrivons dans la petite ville au joli nom de Constitucion. Sur le matériel et les vélos, rien à dire si ce n'est que la marque KOGA a fait le vélo pour des treks pareils : comme l'a dit mon marchand de vélo : la ferrari des vélos !!! Merci Philippe.... photos bientôt...
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3. Et. 29-5.10

Altitude: 0 m
Adresse: Los Carrera 1032-1048, Concepción, Región del Bío Bío, Chile
Notre descente de la côte Pacifique continue par des routes longeant le bord de l'océan mais surprise, ce n'est pas plat du tout ....le GPS nous indique un dénivelé pour chaque étape de plus de 1000 m aussi !!! Donc, montée avec le chargement sur les vélos vers les 8km/h mais descente avec un record pour l'instant à 74km/h....grisant mais on est prudent tout de même. Les plages de sable noir sont toujours aussi superbes, en plus, mis à part les rencontres avec les autochtones du coin, peu de touristes à cette époque mis-à-part nous... Les paysages en sont encore plus grandioses. Dans un petit village, sur la plage, nous repérons une petite île à proximité du bord qui s'avère être un sanctuaire pour les otaries et en s'approchant, nous pouvons les voir à l'œil nu. Nous apprenons que cette île contient quelque 3000 otaries !!! Sur la route, nos copains sont les camionneurs et les chauffeurs des bus qui lorsqu'ils nous croisent, peu nombreux sur cette côte Pacifique, nous gratifient d'un coup de klaxon d'encouragement ou nous dépassent le plus souvent avec une marge de sécurité. Les chiens aussi, en totale liberté parfois nous accompagnent le long du parcours mais comme ils ne sont pas attachés ici, aucune agressivité, au contraire !!! Route goudronnée mais aussi route en terre grise ou de cailloux nous amènent progressivement vers le Sud du continent. Un Rio nommé "ITATA", nous oblige à revenir 20 km à l'intérieur des terres pour pouvoir le traverser...les distances sont bien différentes que la CH !!! Nous terminons notre parcours le 11e jour dans la ville de Conception, 1 million d'habitants !!!! et avec une arrivée en empruntant une semi-autoroute ! Nous décidons de faire comme au tour de France après 9 jours de vélo, pause le lendemain. Nous profitons de ce jour pour nettoyage et graissage des vélos et s'occuper de nous, visite de la ville, ambiance fête des vendanges dans certaines rues ! Nous en sommes à 570 km du départ....La forme commence à venir...
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4. Et. 5-10.10

Altitude: 0 m
Adresse: Francia 0422, Temuco, IX Región, Chili
Après la longue descente le long de la côte océanique et notre arrêt dans la ville de Conception le 11e jour, nous traversons en diagonale le Chili pour relier la région des volcans et atteindre en premier lieu la ville de Temuco; distance de 300 km environ. Nous décidons de passer cette distance assez rapidement car nous voulons garder du temps pour la région des volcans et le plateau argentin. La sortie de la ville de Conception est déjà un sport en soi car nous empruntons la route nationale pour quitter ce lieu et nous constatons le problème no 1 des voies de communication au Chili (comme partout dans le monde y compris chez nous en CH), la bagnole !!! Flot de voitures, camions, autobus, bus sur une route étroite parfois, sinueuse. Heureusement, les conducteurs chiliens - même s'ils roulent vite - sont assez courtois et laissent souvent un bon espace entre leurs véhicules et nous. Donc, petite précision personnelle : les français tout de même gardent la tête du hit parade des mauvais conducteurs !! Nous optons de suivre en majorité des chemins sans revêtement mais nous constatons aussi les difficultés de ces parcours perdus à savoir un dénivellé toujours très important au terme de chaque étape journalière et un revêtement caillouteux, chaotique selon les traces des véhicules; donc, même si les collines ne dépassent pas 250m, les parcours sont des véritables "yoyo". Par contre, paysage étonnant, forêt d'eucalyptus de plantation à perte de vue, endroits totalement isolés, avec parfois des fermes et des chiens qui nous piratent mais sans être trop méchant; un autre nous accompagne sur plusieurs kilomètres ! Par exemple, sur un parcours de 50 km de chemin, nous avons été dépassé par 1 camion....et 1 jeep ! 70 à 80 km par jour avec plus de 1000 m dénivellé; le bitume nous permet de nous "reposer" quelque peu mais là aussi, la route passait collines et plaines sans arrêt. La forme physique s'en ressent et est ascendante, les bosses sont passées de mieux en mieux, les calories en trop brûlées....En 4 jours, nous relions cette ville de Temuco qui est la capitale de l'Araucani mais aussi le lieu ou vit la communauté des indiens Mapuches, environ 20000 et qui se sont illustrés par leur courage et leur bravoure contre les espagnols dans les années 1500-1700 puis contre l'armée chilienne au 19e siècle. Dire que cette communauté avoisinait le million, elle a été décimée. Pour votre culture, voici le lien si vous êtes intéressés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mapudungun. Parcours et villes de passage : Laja, Angol, Traiguen. A notre arrivée dans la ville de Temuco, nous sommes invités à dormir chez un étudiant en dernière année à l'Université de la ville, prof d'éducation physique ! Soirée très sympathique avec un échange sur la vie et la société chilienne, la Suisse, l'école, etc...Le local de nuitée fera partie des anecdotes à raconter au retour. Mais Merci Jordan de l'hospitalité !!! On peut dire que nous sommes maintenant à la porte des immenses espaces du sud de l'Argentine. Vive l'aventure...La route devient de moins en moins fréquentée, donc parfait !! Remarque sur le matériel : descente en vélo sur un chemin blanc, caillouteux....record 51 km/h.....Velo KOGA = le Must; en plus cela ne bouge pas....1 crevaison de mon ami POG...1 maillot PDL laissé sur un fil à linge....
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5. Et. 11-14.10

Altitude: 0 m
Adresse: Brasil 305-383, Pucón, IX Región, Chili
Pucon; pause de 5 jours...suite bientôt... Départ de la ville de Temuco avec cette particularité de comment sortir d'une ville chilienne sans devoir affronter un flot de véhicules ? Grâce aux conseils de Jordan, nous décidons d'emprunter....l'autoroute ! 25 km pour descendre plus au Sud, passage obligé pour relier la région des volcans. Donc, nous empruntons la Trans-America et surprise, le déplacement en vélo est plus facile car nous roulons sur la bande d'urgence de 2m50 de large ! Nous croisons aussi des chiliens à vélo, guidon de triathlète et qui se "tapent" des séances de contre-la-montre sur l'autoroute ! Nous ne sommes pas habitués...et nous descendons au Sud à la "Cancelara" !!! Nous franchissons sans encombre un contrôle de police qui nous encourage...(on est pas habitué en Suisse à cela....) puis nous passons le péage routier par un signe de la main au contrôle !!! Assez comique...En moins d'1h nous atteignons la sortie de la route des volcans. La montée légère direction le lac Villarica se passe facilement et l'on peut déjà admirer devant nous le cône parfait du volcan Villarica encore bien enneigé. Dans cette région, les volcans ne manquent pas puisque 2800 sommets sont répertoriés dont 60 actifs !!! La plaque océanique glisse sous la plaque continentale Sud-Américaine et l'on peut comprendre les nombreux tremblements de terre parfois violent dans ce pays; pour l'instant, nous n'avons rien ressenti !!! Nous nous établissons à Pucon, une sorte de petit Verbier dans un petit hostal sympathique genre chalet, endroit magnifique, le volcan de Villarica juste au-dessus de nos têtes. Pause bienvenue de 4 jours; nous en profitons pour prendre un bain dans un des nombreux thermes de la région; bain à la "Chilienne"...ou de visiter les jolis endroits au bord de nombreux lacs ici formés par ces volcans. Nous subissons aussi 2 jours de déluge, les premières pluies depuis notre départ, donc arrêt bien venu ! Le jeudi 13, fenêtre de beau temps, nous partons avec une agence pour l'ascension du Villarica, 2800m, volcan actif. Nous partons tôt, groupe cosmopolite qui s'avère être très vite d'un niveau technique et physique insuffisant pour gravir ce sommet car la montée est gelée et les crampons obligatoires ! 4 "guides" chiliens nous encadrent si l'on peut appeler cela des guides !!! car malgré nos demandes répétées pour scinder le groupe, ceux-ci ne veulent pas !!! La dernière pente raide pour accéder au volcan étant verglacée, sans matériel adéquat (nous on serait monté, on aurait dû faire scission...), nous redescendons !!!! Mis à part cela, une vue extraordinaire de la région et de ces nombreux volcans nous est donnée, temps superbe; descente en fin d'après-midi. Les repas de ces 4 jours de repos sont pris à l'hostal, concoctés par nous-même car nous en avons un peu marre de la cuisine chilienne, trop américaine ! Le vendredi 14, nous repartons direction la frontière argentine située à 60 km et avant de franchir le premier col de notre tour, on passe la nuitée dans un village perdu, Curraruhe... . Buena suerte..
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6. Et. 15-23.10

Altitude: 0 m
Adresse: Rolando 287, 8400 San Carlos de Bariloche, Río Negro, Argentine
Nous partons le matin assez tôt pour franchir le premier col de notre périple nous conduisant en Argentine, pas très élevé, 1200m mais nous sommes à 300 m...donc dénivellé conséquent tout de même et nous passons des tronçons assez raides. Nous constatons que notre condition physique devient de plus en plus affûtée et nous franchissons le col sans difficulté ce qui nous permet d'apprécier la beauté de l'endroit malgré quelques nuages; nous pénétrons dans le parc national du volcan Lanin, 3700m, avec une végétation d'arbres, les Araucarias qui sont l'emblème du Chili. Ces arbres peuvent atteindre les 50m de haut et avoir une longévité exceptionnelle de 1000 ans...voire 2000 ans !!! En plus, ils ont des vertus pour la santé et ses fruits sous formes de pignons, sont consommés par les indiens Mapuche. Nous passons également la frontière Argentine après une procédure simple et assez rapide des douaniers chiliens et argentins, bureaux distants de plus d'1km (mésentente de longue date entre ces 2 pays...). Les douaniers, très avenants avec les cyclistes comme nous...nous font passer sans aucune difficulté, même pas fouillé, avec le sourire...Alors qu'une file de véhicules patiente pour une fouille minutieuse ! Passage du col, très long, chemin en terre volcanique, superbe....puis entrée en Patagonie !! Magnifique, mystérieuse, paysage à perte de vue, couleurs magiques, grandeur, le rêve pour nous autre Suisse dans notre petit pays.... mais ici les conditions ne doivent pas être toujours faciles. Nous retrouvons la route goudronnée et nous roulons facilement jusqu'à la petite de Junin de Los Andes sous la pluie....Le lendemain, nous enchaînons pour la jolie station de San Martin de Los Andes. Nous y restons 3 jours et nous en profitons pour visiter les alentours en suivant les conseils de l'office de tourisme; vue magnifique sur une quantitié de lacs...un peu une image de notre pays....mais la grandeur change tout ! Journées de repos dans une Cabanas très confortable. Nous constatons très vite que ces visites occasionnent des déplacements en vélo assez longs...soit lors d'une journée de repos, 30 km avec 700 m de montée !!! mais les vélos à vide sont d'une légéreté incroyable !!! Soleil, puis pluie patagonienne à savoir 1 X en 36 h !!! Nous en profitons pour visiter la maison de "la Pastera" où le Che Guevara a passé plusieurs jours lors de ses 2 voyages en Argentine, car il est argentin - 1 voyage en vélo à moteur, l'autre à moto - avec un ami. Toute sa vie est richement expliquée, son combat, son engagement total, comme médecin aussi et l'on peut estimer cet homme qui a payé de sa vie, pour son engagement total pour une justice sociale, l'aide aux pauvres, et l'égalité des peuples en Amérique du Sud...Hasta la victoria, Siempre !!! Nous poursuivons ensuite notre descente vers le Sud par la route des 7 lacs, enchaînement de montées et descentes courtes, paysages superbes; on campe au bord d'un lac dans un endroit rêvé...Nous rencontrons les premiers cyclistes qui descendent aussi en direction d'Usuhaia...puis nous arrivons en 2 journées à Villa La Angostura, ville balnéaire située au bord d'un lac immense le "Lake Huapi". Là aussi, 2 jours dans cette petite ville, visite d'une île déserte enfin presque, arbres énormes, étonnants, paysage de carte postale, on pourrait se croire en Suisse !!! Plages superbes, eau vert émeraude à bleu, limpide, vraiment une belle région. Dommage, elle a 10 degrés environ. Notre arrivée à Bariloche est imminente, reste 80 km, terme de notre voyage à 2 puisque Pierre-Olivier dit POG s'en retourne sur Buenos Aires en cette fin de semaine. Quelques chiffres : Etapes entre 50 et 100 km; dénivellé positif de +1000 m sur 50 km environ; nuitées dans les "cabanas" ou "hostel", confortable, accueil très chaleureux....donc stage vivement recommandé pour les hôteliers suisses...Peuple argentin et chilien extrêmement sympathique, accueillant, aide volontiers; rencontre à la douane par hasard d'un couple habitant à 200 km de Buenos Aires en bord d'océan et qui m'invite chez eux lorsque je passerai par là-bas en mars !!!! parcours et villes parcourues : Currarehue, col de Mamuil Malai, Lalin de Los Andes, San Martin de Los Andes, Lac Villarino, Villa la Angostura, Barriloche. Total kilomètres à ce jour 1456 km. Vélo toujours parfait ! pas mal d'intéressés ici !1 paire de lunette de soleil égarée en allant chercher du bois !!!! grrrrr
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7. Et. 24-31.10

Altitude: 0 m
Adresse: Longitudinal Sur, Sector: Límite Regional - Quellón 262, Puerto Montt, X Región, Chili
Nous arrivons à Bariloche après avoir campé au bord d'un lac, lieu magnifique aussi; temps clément, température agréable, l'été approche ici ! De très loin, nous apercevons cette ville mais ce n'est pas le lac de Neuchâtel... et il nous faudra encore 2h de pédalage pour l'atteindre ! Panorama superbe, eau d'un bleu intense, d'une qualité limpide comme tous les lacs d'ici ! Nous nous installons pour 3 nuits dans un hostel sympathique, personnel attentif aux besoins des clients; nous sommes dans la 1ère station de ski de l'Argentine, la Jet Set argentine surtout y accourt l'hiver. Nous profitons de ces 3 jours pour prendre des journées de repos... mais les visites des alentours à vélo se traduisent par un kilométrage total de + de 100 km et ....un dénivellé conséquent aussi ! La ville pentue a des rues presque identiques à San Francisco mais quelle circulation! Les transports en bus étant limités et les routes très étroites !!! Visite de la station de ski au-dessus de la ville au lieu dit "La Cathédrale", de la "Colonia Suisa" avec des habitants aux noms suisses allemands pour la plupart mais aussi un certain Mermoud...Nous gravissons aussi un sommet à pied et en récompense, nous découvrons une vue à 360 degrés magnifique, lacs à perte de vue, un peu la Suisse il est vrai mais tout est plus vaste ici et désertique en population humaine, c'est la différence !!! ; Le soir avant notre séparation de compagnons d'infortunes, P-O m'offre le repas traditionnel argentin, le steak !!! Merci Pierre-Olivier pour ce voyage de 1600 km ensemble; tout s'est bien passé, entente, condition physique parfaite, météo clémente et une crevaison seulement ! Le lendemain matin tôt, je pars tôt pour passer la frontière et retourner au Chili; P.O lui s'en va dans l'après-midi en avion sur Buenos Aires. Déplacement agréable et aventureux, mixte de vélo et de bateaux (3 lacs...splendide), parcours chaotique, col raide, totalement isolé aux abords des frontières...etc...Puis descente vertigineuse longue de + de 1000m de dénivellé qui me conduit au pied du volcan Ossorno, un autre pic dont la dernière éruption remonte à 1935; les coulées gigantesques de lave témoignent encore de la violence de l'éruption. Camping au bord du lac d'Ossorno, puis je descends sur Puerto Varas et Puerto Montt en empruntant la 1ère piste cyclable de mon tour !!! Je suis prêt pour affronter la partie la plus aventureuse du voyage : la mythique Carretera Australe qui m'amèra jusqu'au Fitz Roy, parc Torre del Paine, Perrito Moreno puis Usuhaia. Anecdotes : A la douane, en revenant sur le Chili, fouille complète de mes sacoches et destruction du miel entamé...car les chiliens sont hystériques sur les dangers de contamination de certains produits alimentaires..alors que les argentins eux laissent tout passer ou presque ! Mais le douanier est très sympa avec moi tout de même...Je suspecte que ce miel est destiné à ses petit-déjeuners !!! Les routes en Argentine sont de moins bonnes qualités qu'au Chili car en bordure, aucune piste de dégagement, uniquement des pierres, du sable et des briques de verre....en plus les argentins conduisent un peu comme des malades...La Patagonie, superficie un peu plus grande que la France, la densité d'habitants est de moins d'1 personne au KM2....C'est comme si la Suisse avait moins de 50'000 habitants !!! le rêve ???
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8. Et. 1-14.11

Altitude: 0 m
Adresse: Ville de Coyhaique
Puerto Montt: ville portuaire, laide, mais d'une importance clé car c'est le lieu de départ de l'accès au Sud de l'Amérique soit en passant par la Carretera australe (CA) ou par la presquîle de Chiloé.J'opte pour la CA et le 1er novembre, me voilà partis sur cette route mythique.Au fur à mesure de l'éloignement de Puerto Montt, je me rends compte de l'accès à une région fascinante, peu peuplée, très verte, couleurs magnifiques mais aussi régions très instables au niveau de la météo ! Je suis vite mis au parfum...soleil, pluie, couvert, pluie, pluie, pluie ! Ferry traversant le 1er fjord puis j'arrive à la petite ville de Hornopiren où là, je m'arrête 2 jours car une alerte météo indique pluie diluvienne le lendemain...Donc, prudence, je ne suis pas maso tout de même...Baptême d'eau, pourtant région très belle, retirée, fjord immense. J'en profite pour me reposer et visiter les environs de ce coin perdu. Je reprends ma route un jour plus clément pour une traversée de fjord - cela fait partie du charme de cette route - 80 km de distance et je suis déposé au fin fond d'un bras d'océan d'un endroit de nulle part, débarquement à la "Chilienne", tempête, pluie diluvienne et la prochaine agglomération est à 60 km..Piste bien entendu! J'applique alors la seule norme imposée pour ce voyage, celle du "sucre", mes anciens élèves la connaissent... et me voilà parti pour une douche de 4h, le moral +++! Je rencontre...personne...oui des cyclistes sur le chemin ! 1 couple de français le moral entamé....et 2 compagnons polonais en VTT...moral à bloc ! Discussion en anglais, échange, encouragement, solidarité de l'effort...Heureusement, il ne fait pas froid et l'avance est parfaite, je me rends compte de la forme façonnée ces dernières semaines et en début de soirée après avoir passé le long du volcan Chaiten et des immenses surfaces détruites lors de sa dernière éruption en 2008, j'accède à la petite ville de Chaiten, au bord de l'Océan Pacifique. Donc, chers amis, remarque du jour : la régularité dans l'exercice physique = indispensable si l'on veut se maintenir en santé et aussi un peu progresser !!! Pause à nouveau, pluie diluvienne, hostel chaleureux, je suis le seul client ! Le lendemain, la pluie pour changer...comme une douche mais sans interruption...attente de situation météo meilleure! Et miracle, annonce d'une semaine complète de soleil...donc, je repars le dimanche 6 novembre pour relier Coyhaique, une ville importante dans cette traversée de la Patagonie, mais en sortant de cette cité, le panneau 586 km confirme que le pays est immense ! Vallée énorme, puis début des petites côtes, de plus en plus nombreuses, col ... additionnées en fin de journée, le dénivellé positif avoisine 1000 sm....sur 50 km ! Voitures rencontrées rares, moyenne d'une par heure...mais surprise, je commence à rencontrer des cyclistes !!! 2 argentins, 2 espagnols, 2 français très sympa Laura et Romain, on se retrouvera régulièrement sur le parcours. Sympa, échange, en anglais, espagnol...chacun apporte son commentaire sur cette "descente" de la CA. Je passe des villages au jolis noms de : Santa Julia, La Junta, Pupuhuapi, Villa Amengual,Manihuales...enchaînement de routes gondouronnées à des chemins " dit "camino rupio" soit de pierres rondes grises, pistes dures et molles, poussières...l'allure et l'effort s'en ressentent. Je visite un parc national, y campe, magnifique endroit, un glacier suspendu au fond de la vallée, assez proche de moi, et on est à la hauteur du Pacifique !!! Des blocs s'écrasent la nuit, vacarme, c'est du gros ! Ensuite, étapes suivies vers le Sud, goudron et chemin, le paysage défile toujours aussi désertique en population mais très beau. La météo est capricieuse et il faut alterner les tenues sèches ou pluie et froid aussi surtout le matin. Notre groupe de vagagonds-cyclistes se dispersent...rythmes différents ou routes en construction avec des horaires de passage. Je roule pendant 2 jours avec un Madrilène, sympa..Avant d'arriver à la ville au nom barbare de Coyaique, dominée par une immense falaise de basalte, la CA m'amène dans une vallée très belle, immensité du paysage, à perte de vue, le vent patagonien en dégustation, montées et descentes, chemins terre et cailloux....je change de paysage...Je suis bien dans le Sud. Dans cette ville, j'y reste 2 jours, pause, lessive, entretien etc...; météo pluvieuse ces 3 prochains jours. Encore 1400 km et je serai à Usuhaia. Anecdotes : En soirée dans un coin perdu, débarque un "New Zélandais", lampe frontale, trempé et transi et qui en est à plus à 2 ans de vélo ! Partis du Cap de Bonne espérance en AS, son but était de rejoindre le Cap Horn en passant par le détroit de Béring, Alaska et plein Sud !!! On le retrouve là ! Vélo avec le moindre matériel, musique à fond sur son guidon avec smartphone alimenté par dynamo...se tape des étapes entre 100 et 300 km, tout dépend des conditions, roule tous les jours !!! Incroyable...tondeur de moutons dans son pays mais gars très attachant, impressionnant comme quoi dans cette région du monde, on fait connaissance avec quantité de personnes de tous les pays..Les chiliens aussi sont aimables, discussion facile avec eux, richesse d'un tel voyage et le vélo facilite le contact ! Beaucoup de chiens ici en liberté mais mis à part quelques aboiements et sprints pour les distancer... ils sont pacifiques, sympathiques en général ? Chez nous, agressivité, tenu en laisse, où est le problème ??? Le vélo : KOGA la grande classe, je passe toutes les bosses et cols désormais facilement, sans forcer... il suffit de choisir la bonne vitesse et le bon plateau; "glisse" parfaite en descente et au plat, tenue de piste facile même sur les cailloux, un plaisir ! Merci Philippe et Kevin ! Pas de pub mais si jamais magasin à la rue des Sablons... Suite du blog selon les endroits donc pas nécessairement d'un timing régulier....et ici wifi présent mais à la Chilienne donc très lent....Et j'arrive dans la partie Sud de la Patagonie, peu de villages ou villes. Buena Suerte, adios ..
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9. Et. 15-25.11

Altitude: 0 m
Coyhaique. Après la pause de 2 jours dans cette ville, je repars le lundi 15.11, plein Sud, ce n'est pas compliqué, il n'y a qu'une route, juste ne pas se tromper de sens ! La présence humaine diminue, les villages aussi, les distances entre les agglomérations augmentent....Donc, il faut prévoir une réserve de nourriture au cas où; poids des sacoches aussi ! Les routes aussi changent et une cinquantaine de kilomètres plus au Sud, les chemins sont de cailloux, de terre et relativement étroites. Le dénivellé reste toujours important car ici, ce n'est pas la Suisse avec ses ponts et ses tunnels...la route suit le terrain et contour des vallées !!! Le climat patagonien montre tout de suite ses particularités, ce n'est pas une légende. le 1er jour de cette descente Sud, le soleil, le vent dans le dos = parfait ! Sur une trentaine de kilomètres, facilité de pédalage, Cancelara un peu...mais très vite, le temps change, pluie, grêle, froid...et à nouveau du soleil et avant de passer un col, le fameux vent patagonien de face, puissant en bourrasque ou en continu, la neige, le froid, la totale!!! Je suis parti léger en matinée et mes affaires chaudes sont au fond d'une de mes sacoches...flemme...je supporte....mais la météo a raison de moi ! Le soir, j'arrive dans un village après 80 km...transi mais un hostal me remettra très vite d'applomb. J'enchaîne les étapes ensuite avec 2 compagnons français sympathiques de Grenoble rencontrés par hasard au gré du parcours, Laura et Romain, ici 6 semaines sur la CA. Dès le lendemain, la météo annoncée pour les jours prochains est pour le beau, cela change tout ! Les distances entre les villages sont grandes et il faut prévoir de camper dans la nature ce qui n'est pas très compliqué ici ! En plus, l'eau est en quantité et je me fais aucun souci sur sa qualité car au-dessus, il n'y a personne ! Les paysages sont somptueux, les couleurs sont nettes, les fleuves, rivières ou lacs passent du vert, au vert émeraude, bleu et bleu foncé...Etonnament, mis à part le nombre important de rapaces et de lièvres, peu d'animaux visibles ici...pourtant le Puma est très présent dans cette partie de la Patagonie chilienne. En plus, personne, de temps à autre une voiture ou camion passent, des vélos dans le même sens ou le sens contraire; anglais, mexicain, italien, argentin, écossais, danois, japonais, allemand, américain et....Suisse. Echange, discussions sympas, l'anglais est décidément la langue universelle !!! Au village de Puerto Rio Tranquillo, je visite les "cathédrales de Marmol", site magnifique, de la roche calcaire sur la côte d'un immense lac, façonnée depuis des millions d'année par le vent, le froid, l'eau et la roche s'est transformée en marbre. Splendide. La guide nous menant en barque à moteur démontre ses qualités d'adresse incroyable entre les méandres de ces trous creusés dans la roche...et explications parfaites. J'atteins la jolie ville de Cochrane, 250 km plus loin, y reste 2 jours, WE très agréable avec des températures proche de 30 degrés; le dimanche, je suis spectateur d'une course de biathlon destinée aux enfants de la ville autour de la place principale, la "Plaza del Armas" - chaque village ou ville a cette place construite et financée par le gouvernement chilien - ambiance bucolique, musique chilienne, animation, j'encourage...je profite bien de ce moment particulier. Je pars ensuite pour 230 km, relier l'extrémité de la CA soit la ville de "Villa O'Higgins" du nom d'un des fondateurs et héros du Chili. Nourriture pour 3-4 jours etc...éviter d'oublier l'essentiel...Camping sauvage au bord des fleuves ou rivières, l'aventure totale enfin presque; nuit en silence total, nombre impressionnant d'étoiles ici ! Je relie cette ville en 3 jours mais la chaleur estivale rend le parcours pénible en plus des 2500 m de dénivellé. Au milieu de ce parcours, un bac me transporte l'autre cóté d'un fjord; je suis "presque" au bout de monde ! Dans ce village relié par ce chemin en 1989 seulement..3 jours de pause dans une sorte de Ranch, superbe endroit, convivial, dans l'attente du bateau qui me conduira de l'autre côté de la frontière, soit l'Argentine et en arrivant derrière le "Fitz Roy", montagne mythique. Pour marquer la fin de cette Carretera Australe, repas délicieux chilien accompagné d'un verre de Cabernet de derrière les fagots ! J'espère que le temps restera clément car ici, normalement, c'est autre chose !!! Buena Suerte. Information : bout du monde signifie aussi bout du monde pour les ordis....donc je n'ai pas réussi á mettre en ligne les photos, la bibliotheque oú je suis fermant dans 15 minutes !!! tentative demain.... Essai no 2 bibliotheque de Villa O'Higgins, 25.11-11h30; chiliens avenants avec moi ici mais ordinateur et connexion internet comme ce lieu incroyable ici : le bout du monde...le bout du fil.... j'essaye encore 1 fois d'insérer les photos mais l'ordi se plante et il n'y a pas d'assistant ici !!! donc patience si jamais, je les mettrai en ligne plus tard...Adios Village d'étape :Villa Cerro Castillo-Puerto Rio Tranquillo-Puerto Bertrand-Cochrane-nuits sauvages...- Villa O'Higgins. Anecdotes : Quelle différence y a t-il entre un vélo d'aventurier mexicain et suisse ? Le mexicain a 4 bidons plastiques de 15 litres, avec système d'ouverture à la place des sacoches...où est le problème ? Pour payer un repas dans le village de Rio Tranquillo, j'ai règlé la note par carte de crédit directement à la station d'essence du village, 10 litres, sur le compte essence du patron de l'établissement ! Pour camper, il faut toujours penser vent soit bien réfléchir ou planter sa tente en sachant que le vent dominant est Nord-Ouest; pour l'instant, je me suis bien débrouillé. Un aventurier danois est arrivé ici en voiture Toyota 4X4, 500'000 km au compteur, de New-york, acheté 2000 dollars lá-bas, plus de frein á son arrivée ici... tout au moteur !! Ouf, je suis arrivé avant lui dans cet endroit du bout du monde...Il concocte 2 truites péchées dans un des lacs d'ici, pour 6 personnes !!! Menu en pleine nature : lentilles aux légumes, pátes á la sauce tomate, salade, eau ....j'ai apprécié ce moment !!!
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10. Et. 26.11-7.12

Altitude: 0 m
Villa O'higgins. Ce village du bout du monde me plaît, il fait beau, j'y reste 3 jours et je campe car en vélo, c'est le moyen idéal, philosophie de l'aventurier, les hôtels sont ennuyants !!! Car ici, les établissements tels que hostals ou camping ont tout prévu : terrain vaste, aménagé, grande cuisine disponible, salle à manger et salon commun. Dortoirs, chambres ou places pour la tente, la communauté des voyageurs se retrouve ainsi à tous moments de la journée. Ainsi, les mêmes voyageurs qui vont dans le même sens se retrouvent parfois tout au long du parcours. Partage, échanges d'expériences, renseignements pour la suite du voyage, repas en commun, aide etc...Dans cette ville, je retrouve toutes les nationalités : Suède, Danemark, Argentine, Hollande, France, Espagne, Australie, USA, Suisse...Certains voyagent à pied, en bus, en moto ou à vélo car pour les voitures ici, le chemin s'arrête. Cette impression de bout du monde est assez forte, une tranquilité parfaite; j'en profite pour participer comme spectateur à un concours de Rayuela - sorte de pétanque à la chilienne - les chiliens m'initient..et j'assiste à un tournoi de foot des jeunes de la région dans la salle de gym du village, je suis tout de même encore maître de sport non ! Après ces moments mémorables, je pars un dimanche matin sur un petit bateau de 10 places, passage obligé pour relier la frontière, 80 km, capitaine Marcus, très sympa, casquette de capitaine; vent arrière (heureusement), vagues, le bateau tape fort, les vagues déferlent parfois, nous sommes une dizaine dont 7 vélos solidement arrimés au bateau mais la traversée se passe bien ! Après les formalités douanières chiliennes toujours fastidieuses mais assez drôles (questionnaire sur la raison de ma présence....), j'enfourche mon vélo et me voilà partis sur un des passages mythiques du parcours car avant de relier la frontière argentine, le chemin d'accès est montant, assez facile pour un vélo, 25 km de piste, passage superbe, puis 5 km de marche sur un sentier à travers forêts, collines, marais, traversée de rivières ! Le vélo passe difficilement, surtout les sacoches latérales car ce chemin est pargfois creusé, façonné par la pluie. Heureusement, le temps est beau, le terrain bon, en 2h je passe cet obstacle assez "musclé"; j'arrive au passage de la frontière Argentine, 1 panneau, personne....mais 5km plus loin, au bord d'un lac, un douanier vient à ma rencontre chercher mon passeport, aimabilité, sympathie ! Je récupère quelque peu et il vient personnellement me le ramener !!! Voilà, l'aimabilité....les douaniers suisses pourraient aussi y faire un stage !!! Ensuite bateau à nouveau...traversée d'un lac au nom éloquent de cette région, "El lago del Desierto"! Il me reste 40 km pour relier le prochain village connu de tous les grimpeurs de la planète, El Chaiten. Un vent arrière musclé me transporte littéralement, je dois freiner car la piste est chaotique, caillouteuse et en Yoyo ! En1 h45 je rejoins ce village soit assez tard dans la soirée ! Ici à cette lattitude Sud et la saison d'été approchant, le jour jusqu'à presque 23h... Je retrouve quelques "companeros" de voyage et reste là 3 jours pour marcher, découvrir un magnifique parc national et voir le must des grimpeurs du monde entier - enfin les bons - le Fitz Roy et son massif. Magnifique, des blocs de granit lissent plantés là, ils dominent la région, beauté différente des alpes en plus les glaciers sont imposants et descendent jusqu'à 300 m d'altitude...je profite bien de ce moment puis continue mon voyage vers le Sud avec un compagnon de Grenoble car le vent apporte une tout autre dimension au voyage ! TERRIBLE ! coups de butoir en plus...Par vent arrière : impression incroyable, une étape, on fait 80 km en 2h...pauses et photos comprises....47 km/h au compteur, facilité, pédalage soft, main puissante dans le dos...Mais vigilance tout de même car il est parfois de côté. Mais tôt ou tard le piège, car la route suit les reliefs, ici et il vient de face, plateau 1, vitesse 1, suite à 5 km/h, c'est un combat mais à 2, on peut se relayer ! Le mental en prend un coup, bruit infernal et de travers, impossible de rouler, dangereux ! Donc, comme il faut avancer, c'est à pied, c'est lent mais sûr et on y arrive. Je rejoins la ville de Calafate et visite le glacier de Perrito Moreno. Magnifique, impressionnant, une beauté naturelle exceptionnelle, un mur de glace de 70m de hauteur sur 5 km de largeur, les blocs de glace sous forme de plaques s'abimant de temps à autre dans le lac, bruit assourdissant, vague déferlante...Dommage, ces endroits sont devenus trop touristique, tout est réglementé, accès trop facile... et la quantité de visiteurs terni la grandeur de ce site glaciaire exceptionnel...Bon, il faut faire avec !!! Le voyage vers le Sud se poursuit, traversée longue de la pampa argentine, le désert mais très beau, 350 km en 3 jours sans rien entre mis à part un hameau..A la recherche d'un endroit pour planter la tente, un gaucho nous invite à dormir et manger dans son hacienda....et un autre soir, la police argentine aussi nous invite dans leur poste au milieu de nulle part, moments forts. Je vois aussi beaucoup d'animaux sur le parcours, passe-temps idéal lors de ces longues pédalées, lièvres, guanacos (sorte de lamas) renards, rapaces, le nandou (l'autruche d'amérique du sud), le puma est aussi présent mais très difficile à repérer...Le lendemain, pour relier Puerto Natales en bord d'océan Pacifique, le vent nous cueille très tôt, lutte toute la journée...mais arrivée en début de soirée, fatigué mais quels paysages magnifiques et solitaires traversés ! L'océan ici est magnifique, ville perdue, d'ailleurs un panneau indique : "route de la fin du monde", cela veut tout dire ! Bon assez pédalé, je reste 3 jours tranquille; je trouve un hostel accueillant, familial, sympathique. Anecdotes : Accueil dans l'hacienda en bordure de la route 40 (comme la 66 aux USA), le propriétaire nous invite et son gaucho nous prépare un repas de viande typique de l'argentine, maté, thé, discussion, partage, moments forts; terrain de l'hacienda : 50 km X 40 km....90000 moutons !!! Nous lui donnons quelque chose avant notre départ, il apprécie et nous remet le reste de la viande de brebis (une quantité !) + 2 kg de sucre, refus interdit ici, nos vélos sont chargés !!! Autre nuitée dans un endroit perdu à l'embranchement de 2 routes, invitation par les policiers argentins, douche, cuisine à disposition, thé ensemble, discussion, cellule à disposition...Nous plantons la tente dans le jardin du poste, il n'est pas nécessaire de fermer les vélos! En Argentine, la monnaie dévalue chaque jour donc il faut oublier les centimes...Dans les magasins, les centimes sont donnés sous forme de bonbons ou friandises ! Matériel : tente MSR Hubba = le top, je l'ai testée une nuit de vent, solide, mais je n'ai pas beaucoup dormi ! dès cette fin de semaine, départ pour la dernière descente au Sud, le cul-de-sac, Usuhaia, la ville la plus australe du globe.Buena Suerte Villes, villages traversés : Villa O'Higgins, El Chaiten, Calafate, Rio Turbo, Punta Arenas
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11. Et. 8-24.12

Altitude: 0 m
Je repars le 10 décembre de la jolie ville de Puerto Natales pour relier Punta Arenas, proche sur la carte...mais sur le terrain 250 km ! Enfin, la descente plein Sud a un côté bon : le vent du Nord/NO dans le dos majoritairement; les kilomètres défilent dans cette pampa de plus en plus solitaire mais j'aime ce paysage et cette sensation de glisse et de vitesse, facilité de pédalage, le vent dans le bons sens ! Le paysage défile, espace à perte de vue, à l'état pur, visibilité parfaite! Je campe au milieu du parcours, petit village dans les gradins d'un "stade" de course de chevaux, à l'abri du vent sur conseil avisé des gens du village. Le lendemain, je retrouve un compagnon de voyage de Grenoble, Raoul, et nous partons ensemble par une piste qui nous mène dans des endroits superbes et surprise, au milieu de nulle part, nous assistons à une sorte de "feria" de gauchos et leurs chevaux. Dans une arène de 50 m de diamètre environ, par groupe de 2, les cavaliers poursuivent une vachette et le plus rapidement possible, la "coince" à 2 endroits possibles, rembourrés, grâce à la dextérité des cavaliers; Les gagnants sont le duo qui réalise le temps le plus court possible. Les chevaux et les cavaliers : impressionnant d'aisance et de puissance ! Les vachettes : que du stress uniquement ! Punta Arenas est atteinte facilement, une ville assez banale si ce n'est qu'elle est tout de même au bord du détroit de Magellan ! Nous connaissons toutes et tous ce passage mythique...et l'histoire de Magellan était un chapitre d'histoire très intéressant à l'école non ? Enfin moi, elle m'a marqué ! Je repars le mardi 13.12 en ferry pour atteindre la Terre de Feu, dernière étape pour Usuhaia distante encore de 550 km.. 5 jours de nourriture et d'eau dans mes sacoches remplies à rabord...Pistes en bordure du détroit, paysages superbes, couleurs, clareté, animaux, immensité du territoire...C'est traverser la Suisse en diagonale sur un chemin blanc et mis à part les quelques Estancias, je passerai uniquement dans un petit village..et les postes de douane chilien et argentin ! les Guanacos sont toujours mon passe-temps favori car ils sont curieux et ont peur de mon déplacement silencieux ! Hénissement particulier, course effrénée en bordure de route, à ma hauteur parfois puis s'échappe par un bond impressionnant par-dessus les clôtures nombreuses ici ! Je passe mes nuits en bordure d'océan, un dauphin passe lors de mon repas du soir, magique, mais au cours de cette nuit-là, le vent me rappelle l'importance d'installer sa tente dans des endroits adaptés (100 km/h en fin de nuit) et dès le lendemain je choisis une estancia, accueil facile, puis tombe sur une entreprise de bois de 800 employés au milieu de cette Terre de feu, pension complète ! Ensuite 2 nuits chez les douaniers argentins ! Une sorte de gymnase m'est proposé par eux-mêmes, à l'abri et je rencontre là un groupe d'argentin en moto et 4/4, employé de l'hôpital d'Usuhaia, là aussi pour 2 jours; ils m'invitent à manger un Assado en soirée et le lendemain pour descendre avec leur véhicule jusqu'au canal de Beagle; départ tôt, 120 km au sud, cols, endroits isolés en repassant à nouveau au Chili, 4h de piste ! Les douaniers chiliens me reconnaissent et me demandent où est passé le vélo !!! Au bord de ce canal, vent terrible, froid, neige même... mais beauté incroyable, le bout du monde, le Cap Horn n'est pas loin mais ici les distances sont toujours impressionnantes ! Ma traversée se poursuit le lendemain pas un temps radieux pour atteindre l'océan atlantique; climat totalement différent, la chaleur se fait sentir, camping en bordure d'océan, couleurs de nuit magnifique - il fait jour jusqu'à 23h - je commence à comprendre pourquoi on appelle cette terre "la Tiera del Fuego". Sentiment agréable car en plus, le vent est portant et j'avale facilement les kilomètres qui n'en finissent pas pour atteindre Usuhaia. Après 5 jours de pampa, je passe dans un village où un confiseur connu accueille tous les cyclo-randonneurs qui passent par là ! Sympa, étonnant, je passe de la solitude totale à un endroit avec une diversité de pâtisseries jamais vu par Neuchâtel ! Plus que 100 km et je serai au terme de ma descente Sud, la ville la plus australe du monde. Mon voyage se déroule bien, une impression agréable d'un beau voyage et le vélo reste le moyen idéal pour découvrir le monde, connaître les gens du pays, s'intégrer un peu dans cette culture sud-américaine étonnante dans tous le sens du terme. Depuis ce village, je relie Usuhaia en 2 jours, accompagné de 2 "companeros", Patrick de France, Pascal de Lucens..parti en novembre 2012 pour un tour du monde, compteur à 73000 km ! En chemin, on s'arrête au bord d'un lac, en passant la nuit dans une cabanas d'un ancien 4* abandonné, les pieds dans l'eau, une sorte de Palafite..Squat !!! Pêche, saumon roi de 2kg environ...Merci Pascal..L'endroit est magnifique, on y reste 3 jours... Usuhaia est atteint le 23, mon périple à l'extrème Sud s'arrête là; sensation agréable d'être arrivé relativement facilement, dans ce Sud austral, sans aucun problème, forme physique parfaite - 2kg de moins - vélo au top, aucune crevaison.. Je passe le "portillon" d'Ushuaia, photo, ville rêvée, j'y suis! Je m'y installe pour passer Noël; beaucoup d'aventuriers, cyclo-randonneurs sont là. JOYEUX NOEL à toutes et tous, BONNES FETES de fin d'année !!! Anecdotes, comparaison : - 4400 km au compteur depuis Santiago alors que j'avais évalué une distance de 3200 km..dont 70% de pistes, preuve que les routes ici suivent les reliefs, aucun tunnel ni viaduc.. les finances ne sont pas celles de chez nous ! - Pourquoi la "Tera del Fuego"? 2 versions : la première, lorsque Magellan a découvert ce passage, il a observé les nombreux feux allumés par les indiens de l'époque sur les bords de l'océan et à l'intérieur d'où cette appellation. 2e version : la position du soleil par rapport à ce Sud austral et la couleur du rayonnement solaire, rayons obliquent, qui embrase le ciel au crépuscule et à l'aube particulièrement. -Les véhicules 4/4 sont quasiment indispensables ici, utiles, les pistes de terre et pierre chaotiques, mais ils sont gourmands en énergie. Chez nous, sur les route asphaltées, ils ne servent à rien, pollution inutile !! - Dans les super-marchés, je m'interroge lorsque je vois les produits Nestlé, Pepsi, Kellogs ou autres marques européennes, américaines, majoritaire, les boissons de soda sucré de 2 voire 3 litres en vente en priorité ! Je boycotte ces marques, coûteuse, une "dictature" de consommation, c'est le gros problème de notre société de consommation et aussi la raison de la pauvreté dans le monde ? Donc, j'achète uniquement des produits des pays visités soit le Chili ou l'Argentine. - Au terme de cette "descente" au Sud australe, je confirme, le vélo est définitivement l'engin de transport idéal, c'est la liberté totale, chaque moment vécu est riche, odeur, vue, écoute, effort, sensation, déplacement lent, découverte à son rythme, contact proche et accessible avec la population, goût de l'aventure, bon pour la santé, économique et sans pollution (mis à part la construction du vélo..); il faut juste accepter de sortir de sa zône de confort. En voiture, je l'ai expérimenté avec mes amis argentins, ennui, pénibilité de la position assise, bruit, endormissement même sur le parcours ! - Je ne pensais pas rencontrer autant de randonneurs-cyclistes ! Impressionnant, une vraie communauté qui se retrouve parfois au gré des étapes dans les mêmes endroits de campement. Américain, australien, nouveau-zélandais, autrichien, anglais, mexicain, argentin, chilien, français, suisse, polonais, écossais, suédois, brésilien..Echanges d'expériences, de vécus, conseils etc..Le contact avec les chiliens et argentins est très facile aussi, conversations riches, curiosité, poser sa tente sur leur terrain est spontanément accepté, offre le gîte parfois. La solitude n'existe pas ici ! - Clin d'oeil à mon ami Antonio, infirmier qui a travaillé de nombreuses années en Suisse et qui en 1986, sur 2 ans, a réalisé le tour de l'Amérique du Sud en vélo. A l'époque, il n'y avait quasiment rien, c'était l'aventure totale, conditions extrêmes, chemins en terre exclusivement, hôtellerie presque inexistante. CHAPEAU Antonio ! Moi, je suis sur du velours. Villes, villages parcourus : Puerto Natales, Villa Tehuelches, Punta Arenas, Porvenir, Onaisin, Cameron, Paso Bellavista, Tolhuin, Usuhaia. les photos arrivent mais lentement car wifi au compte-goutte....
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12. 23.12-3.1.17

Altitude: 0 m
Adresse: Usuhaia /Puerto Williams
Usuhaia-Puerto Williams. (23.12.2016-3.1.2017) Usuhaia est atteinte, effet bizarre en arrivant là car sa situation marque la ville la plus au Sud de la planète. Situation magnifique au bord du canal de Beagle, espaces patagoniens, l'océan Pacifique et Atlantique se rejoignent quelque 130 km plus au Sud...Dire que le 1er du Vendée Globe vient de passer le Cap Horn, j'admire, exploit surtout en ayant subi à vélo les terribles vents de cet endroit de la planète et en mer cela doit être du gros ! Par contre, l'arrivée dans cette ville est difficile, route défoncée, étroite, nids de poule, beaucoup de véhicules, 300'000 habitants tout de même ! Et le tourisme se sent, se voit, les bateaux de croisière amarrés devant la ville rappelle Venise mais les espaces sont tellement immenses ici que les navires paraissent petits ! Les prix aussi, démesurés parfois, des hôtels bien plus coûteux qu'en Europe....Avec mes 2 compagnons des derniers jours, grâce à mes amis argentins rencontrés, nous pouvons louer un appartement pour quelques jours proche du centre ville, à un prix intéressant. Nous profiterons de cette pause de Noël bienvenue pour visiter la ville, les musées, les alentours, flâner, contacter la famille et se concocter des bons repas car la nourriture argentine ou chilienne = un peu marre, grasse, trop basée sur la viande ! Je pars également 3 jours dans le parc national de "la Terra del Fuego" avec mon companeros Patrick (de Montpelier); trek, camping au bord du lac, montée sur un sommet à 1000 m avec vue magnifique sur U et le canal de Beagle, fenêtre claire de 5'...car le brouillard, la pluie, la neige, le vent, le froid nous surprend l'en haut et nous rappelle que la Patagonie est magnifique pour un voyage..mais pas pour des vacances !!! Ce parc national rappelle aussi le terrible génocide du début du siècle lorsque les anglais et les colons chiliens et argentins ont pris les terres des indiens Selk'Nam qui vivaient de la pêche et de la chasse, nus dans ces contrées froides !!! et qui ont été considérés comme "stupide, de race inférieure" par les anglais, même Darwin !Certains individus ont été exhibés dans des villes européennes ! Des religieux venus sur place les "civiliser" ou les habiller.. ont transmis les maladies d'Europe - grippe, tuberculose entre autre qui ont fait des ravages; en plus les colons chiliens et argentins, chercheurs d'or et éleveurs les assassinaient pour voler leur terre ! 3000 indiens ont été massacrés, il en reste une cinquantaine de descendants et vivent dans un "pueblo" juste à côté de Puerto Williams. Quand a une reconnaissance de ce génocide des anglais, des chiliens et argentins ? Après 1 semaine à U. traversée en bateau des 10 km du détroit de Beagle; météo calme heureusement puis après nous avoir laissé (11 passagers) sur le rivage côté chilien, attente de presque 2 h....sans savoir la suite du voyage, grand moment de solitude ! Un bus est venu soudainement nous chercher pour nous amener à PW, 50 km au Sud. Village pittoresque, au bout de monde, tout autre chose qu'U. Promenade également, visite, port des voiliers, rencontre avec des navigateurs en arrêt après avoir traversé l'Atlantique ou le Pacifique; dommage aucune possibilité de descendre en voile sur le Horn pour l'instant. Le soir du 31 paquebot à l'arrêt à quelques encablures du village, pétards, quelques feux pour cette fin d'année mais ici, le temps est figé, le passage de l'an se fait à la chilienne donc sans trop de bruit et de fête, en plus, aucun restaurant ouvert ! Le 1er, je descends le plus au sud de cette "terra del Fuego", piste et à son terminus campe en hauteur avec vue imparable sur le détroit. Moment magnifique, l'ouverture de ma tente avec vue directe sur Beagle et les 2 océans plus au Sud, Cap Horn pas très loin. Le 3 janvier, je quitte cette patagonie du Sud en bateau pour Punta Arenas, 30 h de bateau ensuite, la remontée vers le Nord commence. Anecdotes : Passage de la douane argentine à Usuhaia avant de monter sur le bateau : mon vélo, les sacoches sont passés au scanner...tout passe...mais moi pas ! Je dois attendre le tampon officiel du douanier qui tarde. Ouf, c'est bon ! En soirée au camping du parc national de la Terre de Feu, alors que je m'endors, j'entends qu'on m'appelle par mon prénom !! mes amis argentins sont venus en moto spécialement me dire au revoir car ils savent que le lendemain, je quitte le sol argentin pour le Chili ! Lors de ma nuit à 30 km au Sud de PW, en marchant sur une plage isolée, je constate les conséquences de la pollution même ici ! dans ces régions pourtant isolées, des déchets de toutes sortes, plastiques, bouteilles, métal, verres, bonbones, poubelles etc..Et dans cet endroit où peu de monde passe, c'est la pointe de l'iceberg ! Notre société doit se remettre en cause, le matérialisme à outrance, l'argent, la consommation détruit lentement mais sûrement notre environnement.. La face sombre de l'être humain, c'est une interrogation et le constat négatif de mon voyage..Pour cela, j'apprécie mon moyen de transport peu polluant. 1 Photo = 30 minutes pour l'insertion....le bout du monde...du fil aussi...Donc, patience, dès connexion plus rapide, elles seront en ligne. Bonne année 2017 à toutes et à tous.
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13. 3.1 - 15.1.2017

Altitude: 0 m
Adresse: Camarones
Puerto Williams est un joli village chilien, beauté du paysage surtout avec la vue sur ce canal Beagle, large, profond, sauvage, conditions extrêmes, agglomération la plus australe du globe terrestre. Ce village a été construit en grande partie par les militaires qui ont ici une base stratégique au Sud, même s'ils n'ont pas à y faire grand chose ! Oui, tout de même..ils ont réussi à interdire depuis le début de l'année 2017 la navigation commerciale de tout voilier ou embarcation en partance pour le cap Horn en raison de la concurrence déloyale (le port est à eux, il faut une autorisation d'entrée et de sortie), mais les chiliens ne proposent pas d'excursion ! Seuls quelques navigateurs en rade ici (australien, français, polonais, américain, italien), pour financer leur voyage autour du monde, proposent cette excursion. Dommage car à quelques jours prêt, je partais avec un navigateur français! Et on ne badine pas trop avec l'armée chilienne car, alors que je campais sous les mâts des drapeaux du Chili dans ce port, je me suis fait expulser le matin au lever...(gentillement il faut le dire !); ils ont même miné une île sur le détroit de Beagle, ainsi que certaines zônes frontières avec l'Argentine ! Ligne frontière peu claire, une ligne sur la carte, situation toujours un peu conflictuelle, les 2 pays ne s'apprécient pas trop.. Mais cette région est proche des 40e et le vent, la pluie, le froid font leurs effets.. Après 5 jours passés dans ce village du bout du monde, je remonte en bateau pour 30h de navigation à travers les méandres de la Terre de Feu, le détroit de Maggellan. Terres inexplorées, îles, montagnes, rochers, phares, canaux, passages étroits, glaciers tombant dans l'océan, couleur du crépuscule, vagues, houles de l'océan, pluie, vent, neige, grêle, soleil..Un condensé du climat patagonien ! Bateau genre cargo, très confortable; parcours magnifique, superbe, 30h pour atteindre Punta Arenas. Soi dit en passant, le capitaine me laisse même dormir à l'arrivée le soir au port de PA (en 1ère classe, lit couchette) afin que je puisse reprendre un autre bateau de traversée le lendemain matin.. Donc, le lendemain, nouvelle traversée du détroit puis je remonte la Terre de Feu, Nord-Est, vent dans le dos heureusement..route en grande partie goudronnée; le paysage change, presque plat, je passe le long des puits de forage du pétrole et du gaz nombreux par ici; passage ensuite de l'estuaire étroit du détroit situé proche de l'Atlantique, énième passage de la frontière Chilienne/Argentine et en 3 jours, 270 km, j'atteins la ville de Rio Gallegos. Cette vile ne vous dit rien ? c'est là, dans le film phare de Butch Cassidy et the kid, que les 3 compères s'adonnent à un casse car aux USA, leurs têtes est mise à prix ! Les nuitées se passent en campant auprès de l'armée chilienne en bordure du détroit de Maggellan - les pingouins passant au large lors du repas du soir - puis dans une estancia ou un gaucho me propose une chambre.. Quelle hospitalité ! Rio Galleghos est une ville banale, sans intérêt et je décide de zapper le prochain tronçon qui a peu d'intérêt si ce n'est des lignes droites à n'en plus finir et une circulation dense; j'opte pour le bus, nombreux ici, qui me dépose 700 km plus haut à Comodorio-Rivadavia. Je suis invité là par un couple d'argentin membre d'une association de vélo (warmshower), j'y passe 2 jours, moments forts surtout la fondue réussie concoctée au gruyère argentin ! Cours de méthodologie drôle, moment fort. Je continue ensuite ma remontée en vélo au Nord, circule sur la route nationale 3 sur 80 km, 50 km de vent de face et de travers, circulation assez dense, camions lourdement chargés et les routes nationales ont 2 pistes...aucune bande de roulement pour les vélos si ce n'est des cailloux. CHAUD ! Ouf, je quitte cette route, bifurque pour suivre la "carretera" 1 qui longe plus ou moins l'océan atlantique. Je retrouve là des pistes, personne, plus désertique que la côte Pacifique chilienne..Les villages ou habitations distants de 100 km et plus ! La météo étant différente, la chaleur se fait sentir, le vent patagonien toujours aussi fort mais heureusement en grande partie dans le dos. Donc je m'équipe en réserve de nourriture et boissons (8 litres d'eau..) pour passer les 500 km qui me séparent de la pénisule Valdes. Sur le parcours, en recherche d'endroits pour dormir, je tombe sur une estancia assez classe, qui propose du "tout compris", clientèle américaine en majorité mais aussi argentine. J'y suis invité et j'ai la chance de pouvoir visiter avec eux, en bateau plusieurs îles de pingouins et d'éléphants de mer...au frais des américains, yes ! Mon périple se poursuit à travers cette côte incroyablement sauvage et désertique, rencontre quasi personne ni voiture seulement des Guanacos et des Nandus (autruches).. Je passe 2 jours dans le joli village de Camarones, où j'en profite pour un repos, plage avec une température de 30 degrés... et écrire mon texte. Le Wifi passe uniquement à la station service du village.. donc plus que le compte goutte...et une panne de la génératrice d'électricité me rappelle que l'on est dans un autre monde ici. Voilà, les photos plus tard car je ne sais même pas si je peux accéder à mon blog et transmettre ce texte ! photos au compte goutte...por favor, patienza ! Villes, villages parcours : Porvenir, Puerto Espora, passage détroit Magellan, douane chilienne-argentine, Rio Gallegos, Rivadavia, Bahia Bustamante, Camarones Anecdotes : Nuitée au bord du canal de Magellan avec 3 jeunes argentins de BA, en voyage en vélo aussi en direction d'Usuhaia; soirée conviviale, échange d'impression, partage, me demande de faire un compte facebook..Le blog suffira ! Rio Gallegos, visite du musée de la guerre des Malvinas (1982), les Malvines qui se trouvent à quelques centaines de kilomètres de là. Rappel qu'un nombre important de très jeunes argentins sont morts pour rien, inexpérience, équipements inadaptés face à l'armée anglaise, sacrifiés par la dictature argentine qui a pu ainsi détourner l'attention des argentins sur les problèmes du pays et leur politique désastreuse et honteuse. Mais actuellement, ces îles n'ont rien à appartenir aux anglais, l'ère du colonialisme est révolu, non ?
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14. 16.1-3.2.2017

Altitude: 0 m
Adresse: Puerto Madryn
Camarones; bord océan atlantique. Latitude 42.77 Sud Ma "remontée" Nord se poursuit en suivant cette route 1 en bordure d'océan; je m'équipe et anticipe la problématique de la nourriture et de l'eau, je peux tenir 3-4 jours. Cette sensation toujours bizarre me prend lorsque je quitte un lieu habité car très vite, je me retrouve seul au milieu de cette immensité désertique du bord de l'Atlantique, aventure. Collines, pampa, sables, pierres, espaces à perte de vue, océan proche ou à distance, vent, chaleur. Tout y est, je ne subis pas trop physiquement malgré ce vent patagonien qui ne s'arrête jamais, - de travers maintenant - je pédale en économie, distance en relation avec les endroits de nuitée possible. Je passe une soirée dans un endroit incroyable et dors à côté d'un édifice en béton...une rampe de lancement de missiles....là où l'armée de Saddam Hussein testait, dans les années 1985, des armes en collaboration avec l'armée argentine....jusqu'à l'intervention des USA pour stopper ces essais ! Cet endroit est maintenant un refuge..pour randonneurs-aventuriers, en bordure d'océan ! J'en profite pour voir sur une plage proche des centaines d'éléphants de mer, otaries; je les approche de 20 m...moments forts ! Mon voyage se poursuit, nuit sauvage au milieu de la pampa...puis je passe dans la ville de Rawson; j'y reste 2 jours et est "épinglé" un matin par la télévision argentine qui me voit avec mon vélo... candidat idéal selon eux car ils font un reportage sur le tourisme de la région...Mon espagnol primaire passe, enfin je crois...les journalistes ont apprécié, tant mieux mais heureusement, je ne verrai pas le reportage ! Je partage mon temps dans un camping avec un danois, enseignant aussi, à la retraite mais qui lui voyage en Toyota Cruiser 4X4, véhicule adapté pour dormir, acheté au Pérou à un prix intéressant; il parcourt l'Amérique du Sud puis revend la voiture avant de rentrer en Europe. Pas mal !!! J'atteins 100 km plus au nord, la jolie ville de Puerto Madryn, la ville d'entrée à la péninsule Valdes. Je m'installe dans un hostel idéal et confortable, au centre ville et en 4 jours me rend sur la péninsule Valdes, classé au patrimoine Mondial. Océan magnifique, 2 golfes immenses d'une beauté parfaite, profonds, protégés, les baleines, dauphins savent choisir leur endroit, les orques aussi car le garde-manger est plein d'otaries et éléphants de mer ici ! Malheureusement, je n'en verrai pas car leur moment de passage est en septembre-octobre. Elles sont plus de 1000 ici à passer et rester, nurserie géante, cela doit être génial à voir; idéalement, il faudrait pouvoir le faire avec des biologistes sous forme de travail bénévole car ici les visites proposées sont un peu l'attrape-C ! Je dors en bord d'océan sur une plage désertique, grand moment, vue et endroit magnifique face à une île d'une variété d'oiseaux marins de toutes sortes dont des flamands roses devant ma tente ! J'atteins le village de Puerto Pyramides, joli cadre , un peu trop bondé à mon goût mais c'est un Week-end ici et les argentins de la région chérissent cet endroit ! je campe une nuit - dommage le seul camping du parc.. - reste 2 jours puis retourne sur Puerto Madryn, 100 km dont 70 km de vent de face, 30 degrés, je m'en rappellerai ! Je profite de retourner dans cet hostel de PM, fait quelques jours de vacances pendant mon voyage.. Je retourne un jour sur cette péninsule, la partie que je n'ai pu visiter, en voiture de location partagée avec 3 hôtes de l'hôtel (2 étudiantes Erasmus de France, - et 1 Argentine); mieux, plus économique qu'en bus touristique, journée sympathique en plus et elles me font confiance car je conduis le véhicule ! Côte Nord-Est très belle, lions de mer, otaries, pingouins de Magellan, diversité d'oiseaux marins, les premiers orques sont dans les parages, c'est leur garde-manger. Hélas L'océan est démonté, on ne voit que les ailerons de temps à autre ! Comme toujours, des distances incroyables....400 km sur des pistes, dans cette espace naturelle préservé et de grande beauté. En fin de semaine, je continuerai ma progression en direction de Buenos Aires. Endroits passés : Camarones, Cabo Raso, Punta Tombo, Rawson, Puerto Madryn, Puerto Pyramides Anecdotes : De passage à un endroit repéré sur la carte, en dehors des sentiers battus...une estancia en bord d'océan, retirée, spacieuse, je remarque que les clients sont pour la plupart des américains ! Sur ma demande d'installer ma tente dans les parages, le "dueno" de cette estancia refuse...mais me propose de dormir dans une chambre de gaucho...gratuitement ! Il m'invite également en fin d'après-midi, pour un tour en bateau sur plusieurs îles avoisinantes, au milieu des éléphants de mer, des pingouins et cormorans. Magnifique moment ! Apéro sur le bateau, les américains étant les sponsors...J'évite de commenter leur nouveau président.. Sur la péninsule Valdes, vécu 1 nuit mémorable dans le mauvais sens du terme à Puerto Pyramides, passage obligé, camping, pourtant dans les dunes, surpeuplé, eau seulement entre 19h et 21h...vélo cadenassé à double tour...match de boxe sur ring en soirée...animation toute la nuit...endroit pas sûr du tout ! Le lendemain, je me trouve un hostel agréable au même prix que le camping et rencontre un maître de sport argentin de Buenos Aires, de passage; moment sympathique, échange; en plus je pratique mon espagnol ! Bizarre la politique touristique du gouvernement argentin pour les entrées des parcs nationaux : touriste non argentin = environ 25.- l'entrée....argentin = 3.- !!!! Dans un endroit de nulle part au bord de cette océan atlantique, une sorte d'hostel, bâtiment à moitié délabré de l'extérieur mais coquet à l'intérieur. Accueil par 2 Suisses allemands de Lucerne..clients de l'hôtel et qui sur la demande de la propriétaire absente quelques jours en raison d'un deuil, officient en tant responsables de cet établissement ! Moments sympas avec eux, petit-déjeuner Suisse en Argentine et au bord de l'Atlantique !
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15. 4-18.2.2017

Altitude: 0 m
Mar del Plata - 450km sud de Buenos Aires Je quitte Puerto Madryn et continue la "routa" 1 proche de l'Atlantique. Lignes droites interminables, petites collines, désert, cailloux, sable, sécheresse, espaces immenses, le coctail des chemins "Ripio" mais ces espaces inhabités donnent la beauté particulière de la pampa. Je prends garde à une réserve de nourriture et surtout d'eau pour 3 jours car parfois, les distances entre endroits habités atteignent 200 km. La piste longe l'Atlantique puis s'en va dans les terres pour revenir vers l'océan. Le vent comme toujours est présent, de travers souvent, de face et je dois faire avec un nouvel élément difficile à passer parfois, le sable ! Les plages ici : beauté sauvage, désertiques, immenses, des marées de plus de 10 mètres, les vagues de l'océan toujours impressionnantes. Je m'arrête le soir dans des coins isolés, hameaux de pêcheurs, nuitée chez l'épicier d'un hameau, génératrice Ford des années 1960 pour l'électricité.. Je passe aussi dans des stations balnéaires de la région : La Grutas (coucher de soleil magnifique le soir avec en plus des dauphins qui s'ébattent à quelques encablures de la plage, magique!), El Condor, Vidmar. La route 1 s'arrête, les chemins de terre et de pierre aussi, je m'approche de la capitale. Je poursuis ma route sur la route 3 et doit composer avec les voitures, camions, bus qui heureusement ne sont pas trop nombreux; là, je change mon classement des mauvais conducteurs et les argentins arrivent largement en tête ! Dépassement double ligne, excès de vitesse, distance entre véhicules, limitation de vitesse inconnue et pour les piétons, un sport pour traverser la route ! Ici la voiture est Reine ! J'évite de me déplacer le WE car tous les argentins se rendent en bord de mer; je pars aussi tôt le matin, la route plus tranquille. Je rejoins assez rapidement la ville de Bahia Blanca après avoir traversé une plaine interminable (270 km, 3 villages sur le parcours..) avec vent de face le premier jour.. mais des milliers de perroquets, genre inséparable, seront mon passe-temps sur ces 2 jours de traversée. Je passe le Rio Colorado qui marque l'entrée et la sortie de la Patagonie.. Adios Patagonia, amor y odio ! Après Bahia Blanca, je relie Mar del Plata (en bus, autoroute, route surchargée), et je suis invité par un argentin rencontré par hasard à un poste de douane proche de Bariloche et qui a travaillé en Suisse plusieurs années. Moment sympathique, je dors au-dessus du Dojo de son académie d'Aikido, j'y reste 3 jours; je concocte dorénavant la fondue "Suizo-Argentine" avec les moyens du bord, concert de saxophone donné par Bolzan Gengis Khan.. je n'invente rien.. un de ses élèves ! Bientôt Buenos Aires, 450 km.. Parcours : Puerto-Madryn, Puerto Lobos, Sierra Grande, Las Grutas, San Antonio Este, Bahia Creek, La Loberia, Vidmar, Carmen de Patagonia, Villalonga, Bahia Blanca, Mar del Plata. Anecdotes : Sur la route 1 pourtant parcours mentionné sur la carte, endroit isolé, je suis bloqué par une barrière, grosses pierres, panneau et tranchée.. empêchant le passage; des argentins me déconseillent de passer, le "dueno" d'une estancia ne voulant plus de passage sur son domaine ! Conséquence : détour de 50 km.. pour relier une autre route plus au Nord ! En approche de la ville de Bahia Blanca, la circulation étant dense, un argentin qui vient de descendre la rivière Colorado en canoë sur 300 km..me prend dans sa camionnette Ford des années 1970..mais panne quelques kilomètres plus loin ! Nous attendons que le moteur se refroidisse un peu...et elle repart, ouf ! En traversant la plaine marquant le passage d'entrée ou de sortie de la Patagonie, je passe la nuit dans le village de Villalonga..souvenirs ! Aucun endroit pour dormir mais un habitant m'offre l'hospitalité pour planter ma tente dans son jardin et soirée Assado ! A Mar del Plata, une compétition de plongeon haut vol - 40 m - a lieu avec l'élite mondiale; plate-forme installée dans le port, ambiance, adrénaline, impressionnant !a Pour les photos, tirage limité pour cette étape, du sable a enrayé le zoom...je dois trouver une solution à BA...désolé..
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16. 19.2-5.3

Altitude: 0 m
Adresse: Montevideo
Montevideo, capitale de l'Uruguay. Je quitte Mar del Plata en longeant l'océan sur une piste cyclable heureusement car mon approche de BA coîncide avec une circulation dense, des argentins de plus en plus inconscients sur la route ! J'emprunte une route à péage sans problème après avois discuté avec l'employé du péage mais surprise, 400 m plus loin, un panneau d'interdiction pour les vélos douche quelque peu mon envie de déplacement le long de cette route et après 30 km, je tombe sur une patrouille de police !..qui m'invite à partager l'assado préparé par leurs soins sous les arbres en bordure de route ! Je poursuivrai sur ce parcours plus de 100 km, je n'ai pas le choix ! Les stations balnéaires s'enchaînent, beaucoup de monde, la fin des vacances touche à sa fin pour les argentins, je campe 2 jours le long de cette côte du Sud de BA mais je ne m'attarde pas. Un 2e panneau d'interdiction..mais aussi la route étroite, la densité de circulation, dangereuse, la furie de certains conducteurs argentins me convainc de continuer en stop ! Attente quelque peu, je ne suis plus en Patagonie..un jeune argentin me transporte dans sa camionnette juqu'à La Plata, ville à 80 km de BA que je relie le lendemain ! Chaud, une inattention me coûte un beau plateau par-dessus le guidon, ouf que des égratignures..mais je voulais arriver à BA en vélo ! Je m'installe dans cette mégapole, 4 jours, visite de la ville, tour guidé de 3h par un jeune guide passionné qui se termine devant la tombe d'Evita Peron, une icône ici ! Circulation impressionnante, ville bruyante mais j'apprécie les innombrables parcs arborés, monuments au centre pour la plupart, lieux historiques énumérant les périodes marquantes de l'Argentine; je visite également le quartier de la Bocca, berceau du tango mais aussi un lieu à être très prudent ! Je poursuis mon voyage par une traversée en Ferrie du Rio de la Plata, immense et me voilà arrivé en Uruguay. Tout change, paysages variés, palmiers, verdure, routes parfaites pour les vélos, conduite soft des uruguayens, un autre pays. Je longe le Rio, plages magnifiques, passe dans les villes superbes de Colonia puis Nueva Helvetia, ville fondée par des immigrés suisses ! Arrêt mémorable, accueil unique à l'office de tourisme, les colons helvétiques ont pour nom Gerber, Schweizer, Robert, Gallant etc...La chaleur monte à 35 degrés ce qui ne m'empêche pas de relier Montevideo par une étape de 120 km. Je m'y arrête 3 jours et je suis invité par une connaissance que j'ai connu en 1982..Merci Sergio ! 3e fois que je me retrouve dans la capitale uruguayenne, je constate l'évolution impressionnante de cette ville en plus de 30 ans ! Modernisation, propreté, couleurs, niveau de vie, facilité de transport, ambiance, contact, etc.. mais la pauvreté se voit encore aussi beaucoup dans certains quartiers, hélas. La préparation d'une 3e fondue apporte une ambiance toute helvétique, réussie et appréciée. Ouvrir un restaurant ici avec spécialisation de notre met national serait une affaire intéressante ! Je visite la ville, le marché du port, la rambla, quelques parcs, suis un parcours historique sur les traces des leaders de l'opposition de la dictature militaire, visite le stade du Centenario. Je prépare la suite de mon voyage qui coincide avec un parcours en premier lieu le long de la côte uruguayenne puis la traversée de ce pays en direction du Nord-Est pour atteindre l'Argentine à nouveau. Anecdotes : Faire du stop avec un vélo ? un peu plus difficile surtout à proximité de BA, pourtant beaucoup de véhicules genre camionette passent. En fait, ce n'est pas le stop qui me permet de poursuivre mon chemin en direction de BA mais c'est un jeune chauffeur, de passage dans une station service qui s'intéresse à mon vélo...et me propose le déplacement..dans un véhicule frisant les 500'000 km, 60 km/h, moteur en feu le jour avant..Je ne pensais jamais y arriver ! La responsable de l'office de tourisme de "Nueva Helvetia" m'accueille comme un VIP !! Enumération complète de tout l'historique de l'immigration helvétique dans les années 1850, photos, tableaux et livres en appui. Les hôtels étant assez éloignés du centre, elle me propose les jardins de l'office de tourisme pour planter ma tente avec toute l'infratructure, douche, toilettes etc ! Parfait. Parcours : Mar del Plata, Azul, Pinamar, La Plata, BA, Colonia, Santa Ana, Nueva Helvetia, Montevideo.
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17. 6-20.3

Altitude: 0 m
Adresse: Treinta y Tres
Je reste 4 jours à Montevideo, je loge chez Sergio, une connaissance qui était venue en Suisse chez nous. Séjour agréable, la ville est à dimension humaine, rien à voir avec BA ! Visite du port, du mercado, une sorte de marché avec des stands comme à la fête des vendanges mais tous les jours de l'an ! Visite guidée également du théatre Solis, un bijou d'architecture "italienne-française-espagnol"; je passe aussi au stade du Centenario, amphithéâtre sportif de 100'000 places construits pour la coupe du monde des années 1950; actuellement seules les équipes nationales jouent ici et la ferveur pour le foot est impressionnante dans ce pays de 4 millions d'habitants ! La traditionnelle fondue finalisera mon séjour dans cette jolie ville qui a bien changé en l'espace de 25 années, soirée sympathique surtout que mon réchaud a rendu l'âme.. Le lundi matin, je pars de Montevido, traverse la ville et remonte la côte Uruguayenne baignée par le Rio de la Plata sur 80 km; magnifique, côtes surprenantes, plages superbes, désertes, espaces ici. Rien à voir avec la côte d'Azur ou Rimini ! Je relève aussi que la fin des vacances scolaires au début du mois de mars coïncide également avec des stations balnéaires pour la plupart dépeuplée, donc les plages sont désertes. La route qui remonte vers le Nord est adaptée pour les vélos, large, bande de roulement sécurisante, circulation faible. Je m'arrête à la station balnéaire de La Floresta 70 km plus loin et je m'installe pour 1 semaine. Enrique, uruguayen de NY, une connaissance familiale, me propose sa "cabane" proche de la mer, en pleine nature, sympa. J'en profite pour faire un break, baignade, natation, plages à perte de vue, vagues de l'atlantique sportive ! Je continue ensuite mon chemin le long de la côte pour passer Piriapolis, Punta de l'Este, la ville de la nomenclatura argentine, brésilienne en majorité ! Edifices, tours d'un standing supérieur aux nôtres, architecture créative, pureté des lignes, villas somptueuses mais coût démesuré; je constate le développement impressionnant de l'Uruguay en passant par ces endroits que j'avais visité par 2 fois déjà. Je me pose aussi quelques questions en sachant que le revenu moyen est d'un peu moins 1000 dollars; société à 2 vitesses, classes sociales également. Ces différences de richesse démontrent aussi les écarts trop importants entre riches et pauvres en AS, ce n'est pas un bon signe. La côte uruguayenne me plaît car la route est en bordure d'océan, le panorama est magnifique. La remontée Nord coîncide aussi avec une population en diminution, des villages plus espacés mais les sites balnéaires sont également plus pittoresques. Je recommence à croiser des cyclo-touristes argentin qui descendent la côte depuis le Brésil; échange, discussion, la communauté des cyclistes est solidaire ! J'atteints le village de la Paloma, y passe 2 jours puis continue toujours au nord; je me rends à Capo Polonio, village balnéaire dans un parc national, situé au milieu d'immenses dunes de sable au bord d'océan, pas d'électricité ni eau, le village "baba-cool"! Mais impossible d'y aller en vélo, la piste de sab1e de 15 km se fait uniquement dans des sortes d'Unimog 4X4, sorte de "promène c.." à l'uruguayenne ! Je m'arrête à Agua Dulces, petit village avec plages immenses, belles, les maisons situées au bord de l'océan, mais confrontées à la montée des eaux; pilotis, mur de pierres, barrière, pieux, sacs de sable, protections aléatoires etc.. car les vagues ici, tout dépend du coeficient de marée, sont très puissantes, dévastatrices; je peux que constater les conséquences du réchauffement planétaire. Je suis proche de la frontière brésilienne et le lendemain je commence ma traversée Nord de l'Uruguay pour relier l'Argentine. Pistes ondulantes, chemins blancs comme je, on (mes copains de la pdl comprendront..) les aime; paysage superbe, collines, palmiers, étangs et vent dans le dos, parfait ! Etapes de 70 à 100 km, j'alterne camping dans les villages, à l'extérieur ou hôtel dans les aglomérations importantes. Un matin, dans un village perdu de cette campagne uruguayenne, je regarde le départ d'une compétition de chevaux à savoir la traversée que j'ai réalisé le jour précédant; une quinzaine de chevaux de race, jokey, voitures accompagnatrices comme pour le vélo...rallient le village voisin situé à 45 km le plus rapidement possible ! Quels soins donnés aux chevaux avant le départ !!! Ici le cheval est sacré ! Cette traversée se passe facilement, se déplacer en vélo est agréable et la météo fort clémente jusqu'à maintenant mais l'automne pointe !? A l'arrivée d'une étape, course de vélo animées dans le village avec une multitude de catégories, de tous les niveaux. Sympa et quelle animation ! on me propose d'y participer.. Parcours : Montevideo, Atlantida, la Floresta, Piriapolis, Punta de l'Este, La Paloma, Agua Dulces, Velasques, José Pedro Varela. Treinta y Tres. Anecddotes : les routes de la côte uruguayenne sont très sécurisées, de bonnes qualités, sortes d'autoroute avec une bande latérale pour les cyclistes, parfait; je franchis également les points péage d'un signe de la main..Pourtant, parfois, le panneau "interdit aux vélos" est signalé mais même le personnel des péages ignore cette interdiction ou s'en fiche ! et la police est très avenante avec moi, enfin plutôt avec les cyclo-aventuriers! Dans le village de cette course de chevaux, rien pour dormir en arrivant en fin d'après-midi; 2 lycéens me montrent un endroit parfait : en bordure du terrain de football, le long de leur lycée avec une soirée animée à 100 m jusqu'à 5h du matin, mais c'est un samedi ! le lendemain, l'arrivée des chevaux pour la course me réveille presque !
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18. 21-31.3

Altitude: 0 m
Adresse: Salta
Ma route en Uruguay direction Ouest se poursuit; je traverse la campagne, routes ondulantes, espaces infinis à perte de vue, palmiers, eucalyptus, étangs, lacs, troupeaux de vaches et de chevaux, nandus, pittoresque. Cette traversée est influencée par la position des villages ou villes avoisinantes et mes journées sont souvent supérieures à 100 km mais le pays n'est pas si plat que cela car je dois passer des petites côtes incessantes, dénivellé cumulé de près de 1500 m pour chaque étape ! Après Treinta y Tres et un vol de pompe de nuit...j'arrive à Melo, cité dont je m'y suis rendu par 2 fois en 1982 et 1991; quel changement ! Modernisation, propreté, couleurs, animation, niveau de vie..tout autre ! Les hôtels étant tous complets, un hotelier fan de vélo me donne une adresse inédite : je trouve gîte au gymnase municipal, accueil, hospitalité, infrastructure, parfait ! J'y reste 2 jours puis je poursuis ma route avec des distances de plus de 200 km entre les principales aglomérations. Donc, je prends garde à une réserve de nourriture et surtout d'eau car la chaleur est plus lourde, humide. J'atteints assez vite la ville de Tacuarembo puis Salto, région frontière au bord du fleuve Uruguay, site de séparation naturelle avec l'Argentine. Mon vélo et mon chargement attire toujours les regards, les contacts facilités; le vélo est apprécié et pratiqué par un grand nombre de d'Uruguayens souvent comme moyen de déplacement facile, économique; la moto est aussi très prisée ici mais avec les problèmes de polution ! Je reste une nuit à Salto puis passe la frontière en bateau; traversée sympa, unique. J'accède à la ville frontière de Concordia qui est aussi la fin de l'étape Uruguayenne et de la remontée de l'Atlantique; je me rends compte également de la différence de niveau de vie entre l'Uruguay, bien supérieur à celui de l'Argentine. Je prends un billet de bus pour Salta dans la cordilière des Andes et suis confronté à la problématique no 1 du voyageur en vélo, le vélo ! L'entreprise de bus ne veut pas en entendre parler ! Je dois me rendre dans une entreprise "cargo" de marchandise; emballage, protection (c'est moi-même qui le fait..) mais le transport du vélo sera assumé sous leur responsabilité. Bien entendu, le matin, je surveille le chargement pour qu'il parte et arrive en même temps à destination. Je subirai quelques désagréments lors d'un transfert car un employé refuse d'envoyer mon vélo dans le même bus..en raison d'une surcharge de paquets et le mien trop volumineux ! Ouf il sera là à mon arrivée ! Les employés des entreprises de bus argentins ne sont pas très sympas avec les touristes et je ne me gêne pas de leur dire ! L'Argentine (mais aussi les autres pays de l'AS ont encore beaucoup à apprendre s'ils veulent attirer plus de touristes européens !). 20h de trajet sont nécessaires pour atteindre Salta, jolie ville du Nord de cette Argentine immense; édifices, architecture de la colonisation espagnole superbe. Mais ici, la pauvreté est visible, les infrastructures publiques en mauvais état, cette région du Nord est quelque peu isolée, c'est un autre monde ! L'argentine est un pays où la corruption est présente à tous niveaux ! Je m'installe pour quelques jours et prépare la dernière étape de l'AS, le retour sur Santiago par la route 40; les dénivelés commencent, je suis dans la Cordillière des Andes. Etapes : Treinta y Tres, Melo, Las Toscas, Tacuarembo, Ansina, Salto, Concordia, Salta Anecdotes : - Lors de cette traversée de l'Uruguay, je dors une nuit dans un petit village sympa, au poste de police car il n'y a rien aux alentours; accueil parfait, douche, cuisine, ma tente posée à côté du drapeau uruguayen; le soir, je regarde le match Uruguay-Brésil avec 3 policiers ! Moments fort surtout que leur pays se fait battre 4 à 1 ! j'évite les commentaires, déprime etc..Ici, le foot a une importance capitale comme pour tous les pays de l'AS, leurs joueurs sont des idoles ! - Au gymnase municipal de Melo, je suis réveillé le matin par la leçon EPS donnée par un maître de sport uruguayen, la fenêtre de ma chambre donnant sur la salle de sport ! Cours Ex Catedra, chrono au poignet, les élèves, aucun bruit, des agneaux ici ! En soirée, je suis spectateur d'une multitude de cours avec un nombre impressionnant de participantes ou participants. - 1ère crevaison après 8000 km en pleine campagne, je peux tester ma nouvelle pompe !
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19. 1-16.4

Altitude: 0 m
Adresse: San José de Lachal
Je quitte Salta le 1er avril; j'apprécie partir les 1er du mois, je ne sais pourquoi.. Après un arrêt de quelques jours, découverte, espaces, aventure sont une source de motivation. J'ai étudié le parcours et visualisé un peu les étapes car je deviens fainéant, je n'ai plus trop envie de porter de victuailles et boissons pour rien et j'adapte mon rythme des distances selon les villages ou villes sur le parcours. Je remarque aussi que le Nord est comme le Sud : peu d'habitants ! Hôtel, camping, hostel, je diversifie mes nuits; je retrouve des compagnons d'infortunes qui vont dans le sens contraire et je passe une nuit en campement avec 2 allemands dans le village d'Alemania..sous le porche d'une gare qui pourrait être un monument historique mais abandonnée ! Echange, conseils, histoire de voyage, moment sympathique. Je croise d'autres couples franco-allemand..jeunes, rencontre au hasard dans des coins perdus; 1 belge, Romain seul sur le parcours Usuhaia - Lima et 1 argentin. J'enchaîne les kilomètres, je dépasse souvent les 100 km journalier, l'envie d'avancer car le terrain a changé... Désert, montagnes, vallées à perte de vue ce qui veut dire de grandes lignes droites interminables, seul le mental permet de passer bien ces grands moments solitaires. Rencontre surprise aussi sur la route, un argentin proche de la soixantaine, VTT flambant neuf, en chemise..casquette de côté, 1 sac à dos, en voyage 2 semaines dans cette région des Andes; parcours d'un jour, sympathique, le désert traversé proche d'Atacama, passe mieux ! Je campe à l'entrée de bains thermaux, enfin ce que les argentins appellent bains thermaux : des puits bétonnés, peints en bleu..un peu glauque, pour 2 à 4 personnes, où l'eau chaude sort à 36 degrés en flot régulier. Avantage : le shampoing et savon sont autorisés dans les bassins..à tester chez nous dans les centres thermaux ! Mais le site est magnifique, au centre d'un cirque rocheux, rouge comme le Colorado ! j'apprécie le moment. Je visite également un village indien splendide (Quilmes), influence des Incas qui étaient par là dans les années 1200-1400 avant l'arrivée des conquistadores espagnols; très intéressant, site préservé, superbe, guide passionné. Ensuite, je passe un col à 2000 m, montée de 20 km sans difficulté si ce n'est 3 crevaisons dites "lentes" en 20 km..les cactus en quantité ici, de toutes les grandeurs, vigilance ! Après 8 jours, 700 km ont été avalés, je décide de réduire l'allure, de profiter de ces moments de fin de périple; Santiago approche, je suis sur la fin de mon tour en AS mais je reste prudent car les descentes sont rapides, pourtant, j'aime lâcher et flirter le 70 et + ! Je passe proche des parcs nationaux mais doit faire des choix car les panneaux indicateurs indiquent des distances sélectives en vélo..70 à 100 km en chemin ripio pour accéder aux entrées ! En plus, ces parcs se visitent en 4/4 (les argentins de BA raffolent..) ou camion C.. ou en convoi de voitures groupées, cela ne me motive pas trop, sans parler des prix d'entrée exhorbitants, les "extranjeros" bénéficant d'un prix spécial mais vers le haut ! Bizarre, cette politique touristique argentine..Donc, je fais mon choix et décide de visiter seulement ce qui est proche de mon passage sur cette route 40. Mes étapes se raccourcissent, j'apprécie le moment, je me rapproche de plus en plus du Chili et le passage d'un des cols à plus de 4000 m devrait pouvoir se faire sans neige, la météo étant clémente et les températures estivales la journée. Proche de la région de Mendoza, je croise un cycliste-randonneur espagnol de la Galice, rencontré à Usuhaia, sur une partie du parcours au Sud et qui remonte en direction du Nord de l'Argentine par cette route 40; moment sympa, étonnant, lui en remontée par la côte Pacifique et moi de l'autre côté; quel hasard cette rencontre au milieu de la Pampa !! Je passe le WE de Pâques dans la jolie ville de Jachal, musique, ambiance; un groupe d'une association me présente un projet concernant la vente de terrains miniers à des Chinois pour l'extraction d'uranium avec la bénédiction du gouvernement argentin ! Comment un gouvernement peut-il accepter cela ? Corruption ! (Bon nous, on a les Lobbys !). C'est du colonialisme "moderne, sauvage"..Il faut boycotter les Chinois qui ne respecteront rien, ils sont déjà impliqués dans certaines mines d'or de cette région des Andes ! La population d'ici, solidaire, conteste ce projet par une présence constante sur la place principale de cette ville; mais feront-ils le poids ? Demain, la suite direction Sud et l'approche de 2 cols possibles pour le passage du Chili, l'Aconcagua et ses 6900 m n'est pas loin. Pause 2 jours dans une station thermale, Quel bueno !!! Villes, villages d'étape : Salta, Coronel Moldes, Alemania, Cafayate, Santa Maria, Huffin, Belen, San Blas de los Sauces, Chilicico, Cuesta de Miranda, Villa-Union, Guadacole, Huaco, San José de Jachal, Las Flores. Anecdotes : - Dans la village de Guadacole, lieu de nulle part, je campe auprès des pompiers qui me laisse un couvert et leur local. Sympa en plus une station service sis à côté pour les boissons ou nourriture, le top ! - Dans la ville de Jachal, le restaurateur où je consomme un café m'invite à poser ma tente dans son jardin, avec les commodités...en plein centre, à côté de la place centrale où une quantité d'animations sont proposées en soirée pour ce WE de Pâques, génial ! Imaginez-vous pouvoir planter sa tente dans les jardins de Palais de Peyrou ? - Autre endroit de nuitée atypique sur le parcours; un garagiste propose des chambres et la 1/2 pension ! Très sympathique, discussion sur les voitures en réparation (vieilles), changement de pneus, travail sans interruption jusqu'à 22h..pas d'horaire ici; très intéressé par mon expérience de voyage, discussion, les clients s'en mêlent.. Un grand moment. Le soir, c'est lui-même qui me prépare une délicieuse Milanese puis organise dans sa maison une soirée d'un parti politique ! Mais ouf..il a pris une douche avant ! Patience, photos plus tard...5' par photo pour mise en ligne ! l'Argentine...
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20. 17 - 29.4

Altitude: 0 m
Adresse: Los Andes
Je continue ma lente remontée Sud, direction Santiago; j'ai opté pour une route longeant la cordilière. Bon choix car le parcours sera un des plus beaux (si ce n'est le plus beau) de mon voyage; il faut dire que la météo est exceptionnelle, je suis chanceux. La route commence à monter, dédale de gorges profondes, vallées étroites, rivière en contre-bas, villages parfois le long du parcours. Je parviens sur un plateau situé entre 1500 m et 2700 m, 350 km de long, 70 à 100 km de large, 2 grands villages aux extrémités, quelques villages au centre ! J'aime les comparaisons : s'imaginer traverser la Suisse de Genève à St Margrethen avec rien.. le rêve ! Je traverse un paysage de carte postale, tableau naturel avec sur ma droite les Andes et ses sommets de plus de 6000 m et sur ma gauche, sommets désertiques, couleurs multiples, rouge, pierreux, de plus de 4000 m. Les montées et descentes s'enchaînent, douces sur 40 à 50 km, routes, pistes, les fameux "Ripio". J'accède à un village dans l'intention d'y passer la nuit mais abandonné.. Surprise, un poste de police planté là avec comité d'accueil, je ne sais pourquoi car je serai le seul client de passage ce jour-là ! Contrôle puis sur ma demande, je plante ma tente devant le poste, paysage magnifique à 2700 m. Le lendemain, descente puis alternance de montées-descentes, sorte de yoyo régulier. J'accède à un parc national d'observation des étoiles, le parc de Léoncito à 2500 m; lieu magnifique, voute céleste impressionnante, clareté du ciel, voie lactée superbe, peu de pollution ici ! J'y reste 3 jours, participe à une soirée d'observation des étoiles et planètes avec 2 astronomes, génial, la Croix du Sud n'a plus de secret pour moi ! Trekkings, vie de scout, campement dans un coin splendide, rencontres dont des Suisses allemand d'Apenzell ! Malheureusement, je dois partir car je n'ai plus de quoi manger...et le prochain village est à 50 km, 700 m de descente ! Je poursuis ma route et accède au village d'Uspallata situé sur la route qui mène au col de la frontière Argentine/chilienne. Visite d'1jour de Mendoza en bus, temps pluvieux dans cette ville reconstruite complétement suite à un tremblement terre dans les années 1970 (100 km - heureusement je n'y suis pas allé en vélo, circulation infernale..). Je commence à me rendre compte que la saison avance, les nuits froides et le matin, ma tente est blanche ! Je repars pour monter le col de passage au Chili à 3800m. Magnifique vallée, coin superbe, météo parfaite. L'ascension se passe bien, sans problème même avec un vent de face l'après-midi, les 7 mois de vélo font leurs effets ! Je campe une fois dans cette montée de près de 100 km, proche d'un pont construit par les Incas, mélange de salpêtre, souffre, sel et eau - Puente del Inca - monte au belvédère de l'Aconcagua, la plus haute montagne des 2 Amériques à 6962 m puis doit passer le tunnel à 3200 m (véhicule de service me transporte..) car la route du col est enneigée, le passage fermé, dommage ! Je passe une nouvelle fois la frontière chilienne et accède à la station de Portillo, souvenirs de jeunesse et ses championnats du monde de ski; ce soir, je décide de dormir à l'hôtel unique de cette station à 2900 m, la classe, vue superbe sur les montagnes andines. Le lendemain, descente vertigineuse de 1500 m pour atteindre la vallée qui me conduit sur Santiago, désormais proche; je croise un anglais dans l'autre sens, lui en pleine montée. Echange sympa, discussions, conseils etc.. La fin de mon tour en AS est bientôt là, impression bizarre mais agréable, sans aucune problème de santé; toutefois, je reste prudent sur cette fin de voyage surtout dans les descentes et la circulation plus dense, surtout les camions. Villages traversés : Jaîchal, Las Flores, Tocota, Calingasta, parco national Leoncito, Uspallata, Puente del Inca, Portillo, Los Andes. Anecdotes : - Je passe la nuit au poste de police dans ce lieu perdu mentionné dans mon texte, mais je dois faire le forcing pour y rester car les 3 policiers de garde ne sont pas très avenants avec moi ! D'ailleurs, bizarre ce poste planté là, il n'y a rien à faire ! Peut-être en raison de la frontière chilienne proche ? Heureusement, je fais le forcing car le chemin jusqu'au prochain village est de plus de 50 km et le chemin est une piste de sable, j'y serais arrivé de nuit ! - Dans la montée du col, je m'arrête vers un camion en bord de route, le chauffeur chilien en train de changer un pneu complètement éclaté ! Discussion sympa, le chauffeur philosophe...mais métier très difficile ici car les routes sont 2 bandes directionnelles et les bords sont de pierres, de trous, souvent défoncés. - La nuit alors que je campe proche de la route dans un village, j'entends un bruit assourdissant; un camion s'est retourné et perdu un container ! Le lendemain matin, je retrouve le chauffeur, stoïque malgré son camion complètement défonce à l'avant...et le container là posé sur le parking du village ! Donc, important, ne jamais camper proche d'une route en AS !
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21. 30.4-14.5

Altitude: 0 m
Adresse: Isla de Pascoa
Je quitte Los Andes, la "fleur au fusil"...Je me rends compte de mon arrivée proche, terme de mon aventure en Amérique du Sud. La carte m'indique une centaine de kilomètres jusqu'à Santiago, facile mais c'est sans compter après 20 km, d'une montée digne de la Vue-des-Alpes ! Bel effort, assez raide en plus mais une vue magnifique sur cette partie du parcours située entre les Andes et l'océan. Je décide de me rendre à des Thermes situé à 40 km de Santiago et d'y passer la nuit; montée finale pour y accéder mais endroit superbe sur les pré-Andes... Je campe à l'entrée de ces bains et profite de l'endroit pour me relaxer dans un des bassins d'eau chaude...(bizarre ces bains chiliens car eau à 31 degrés, guère plus !!!). Je passe ma dernière nuit en campement, vue splendide sur la vallée, crépuscule coloré, pâte à la sauce tomate, je déguste ce moment. Le matin, je me réveille tôt, histoire de relier Santiago en évitant une circulation intense et pars de nuit, la lampe Led de mon vélo = extra !!! J'arrive dans la capitale chilienne en matinée; surprise, l'artère principale de la ville est uniquement destinée aux vélos, rollers ou joggers les dimanches ! Convivialité, les chiliens me posent des questions sur mon parcours en voyant mon équipement...sympa...toute l'image de cette hospitalité de l'"Amerique del Sur". En plus, une course à pied organisée par "National Geographic" apporte une arrivée parfaite pour clore mon aventure. Je m'installe dans un Hostel proche du centre de la ville, j'apprécie ce moment. Je passe mes journées suivantes par visiter la ville, quartiers populaires, quelques musées puis je décide de me relaxer en reliant l'Isle de Pâques où j'écris ces mots. Magnifique endroit au milieu du Pacifique, 5h de vol, je ne pensais pas autant ! Climat parfait de 20 à 25 degrés, île volcanique, ses fameuses statues, incroyable, la plus grande fait 75 tonnes !!! Mystères du moyen de transport de ces statues immenses tout autour de l'île !!?? Mon prochain blog apportera quelques réponses, sur l'histoire de cette civilisation étonnante au cours des siècles...(problème avec mon ordi-tablette, fonctionnement irréparable ici...Les photos aussi, trop compliqué depuis ici ! Villages traversés : Los Andes, la Collina, Santiago; Hanga Roa. Anecdote : - l'emplacement de ma nuit en campement devant les bains thermaux ne plaît pas du tout au "Dueno" de l'établissement qui veut m'expulser !!! je lui fais part de mon mécontement car je viens de faire une étape de 80 km avec 1500 m de montée...mon espagnol fait effet...il accepte finalement "exceptionalemente"...surtout que je suis client de ces bains ! - J'utilise un câble acheté dans un magasin de Santiago pour ma tablette mais celle-ci ne s'enclenche plus ! La filiale HP de la ville ne parvient pas à trouver la solution ! Je regarderai à mon arrivée à Amsterdam. - Je ne trouve pas sur la carte l'île de Pâques....je pose un point aléatoire au milieu du Pacifique...
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22. 15-26.5

Altitude: 0 m
Adresse: Santiago
14.5 - 26.5 Isla de Pascua – Rapa Nui Après l'arrìvée sur cette île, village de Honga Roa, je passe 7 jours magnifique. Je m'installe dans un petit hôtel sympathique proche de l'océan; la "Duena" en personne m'accueille à la descente de l'avion; collier de fleurs, ambiance polynésienne, je revis cet instant à nouveau, 38 années après Hawaî ! L'île n'est pas très grande, environ 30 km de longueur pour 6 à 8 de largeur; je décide de l'explorer à pied ou à vélo que je louerai pendant 2 jours. Parfait, moments d'exploration, un peu d'aventure, je monte sur les 3 volcans de l’île, facile, le plus haut est à 500 m. Les statues se découvrent, imposantes, toutes intéressantes, histoire de cette ile extraordinaire, mysthique, ambiance très particulière, calme, sérénité. Les vagues de l'océan Pacifique sont énormes tout dépend des endroits de l'ile, on peut s'imaginer : direction Ouest, prochaine terre la Nouvelle Zélande....Est, le Chili à 3800 km !!! Spectacle grandiose. Le surf me tente mais les rochers des plages, nombreux freinent mon envie ! les surfeurs de l'ile, adroits, habiles, connaissent l'endroit. Pourtant, de temps à autre, ils sont proches de l'accident et les rochers de lave, nombreux sur ces spots de surf, acérés comme des couteaux, ne pardonnent pas ! Comme je n'ai pas envie de finir à l'unique hôpital du coin, mon niveau de surf limité (mon camarade Jean-Francois confirmera, essais nombreux au Costa Rica…), je décide uniquement de m’adonner à la natation dans les endroits possibles, particulièrement une plage, une des rares de l'ìle; sable blanc, statues en surveillance proche...eau vert émeraude, moments de détente parfaite. Je passe mon temps aussi à longer la côte, extraordinaire beauté, je rencontre des “Pascuaiens” en canoê polynésien, en train de préparer une compétition qui a lieu chaque année en juin à Tahiti, 25 km, la Vogalonga de là-bas !!! Sortir du port et rentrer est un autre défi que le port du NDC ! Toute l'ile est visitée, les statues apparaissent avec le mystère, la grandeur et l’aura de tranquillité qui se dégagent autour des nombreux sites de l’ile. La question qui s’impose : Comment ces civilisations ont-ils fait pour déplacer des monuments de plus de 70 tonnes pour certaines sur plus de 20 km…et pourquoi toutes les statues de l’île se sont retrouvées couchées dans les annés 1800 et qu’ensuite les habitants de l’ile ont inventés l’homme-oiseau ? Voici le lien pour celles et ceux qui aimeraient connaìtre cette tradition unique sur le globe terrestre. https://www.borispatagonia.com/fr/homme-oiseauien Après 1 semaine, vol de retour sur Santiago, dernières visites, participation le dimanche à une virée en rollers sur la principale artère de la ville, fermée à la circulation chaque dimanche, destinée à la pratique du vélo, vtt, rollers ou course…du monde, ambiance, moment agréable. Je visite quelques musées dont celui de la mémoire et des droits humains; période de la dictature, du coup d’état de 1973, des disparitions, assassinats mais aussi des pays du monde sans égard pour les droits humains. Très intéressant mais sentiment amère en cours de visite. Les jours restants, quelques achats, cadeaux pas trop volumineux, mon vélo paqueté, le retour sur sol européen s’amorce. Amsterdam prochaine étape, Florent mon fils me rejoindra pour 3 jours. Hola !!! Anecdotes : - Je pars pour l’ile de Pâques relativement tôt un matin sans regarder la durée du vol…je pensais l’ile distante de 500-600 km des côtes environ…non !!! 3800 km ¡! 5h de vol, pratiquement au milieu du Pacifique à mi-chemin de Tahiti. Heureusement, avion dernière génération, Boeing 787, la classe ! - A Santiago, je suis spectateur d’une grande manifestation d’étudiants des lycèes contre le système scolaire en partie privatisé¬ ! ..qui occasionne de grandes dépenses aux parents qui n’ont pas les moyens de payer….salaire moyen ici d’environ 400/500 dollars ! Société à 2 vitesses... Je discute d’abord avec la police et est impressionné par les moyens de protection et des véhicules disposés tout au long du parcours, (véhicules de la dictature…criblés d’impacts de cailloux...) puis je me fonds dans le cortège avec tous ces étudiants (je me serais cru à la manif du Locle, rires…). Violent, les pierres fusent sur la police, pavés, oeufs, tomates, les camions lance eau répondent…chaud ! Je décide de ne pas m’aventurer trop longtemps car les gaz lacrymogènes sont tirés également… - Je passe plus de 2 semaines dans la capitale chilienne, séjour un peu long mais je peux me rendre compte de la société à 2 vitesses dans ce pays pourtant moderne; beaucoup de laisser pour compte, petits boulots dans la rue, vente de nourriture, pauvreté pour un grand nombre de personnes. Le Chili est fortement influencé par la culture des USA, surtout la nourriture et les boissons, ce n'est pas bon du tout ! malnutrition et malbouffe.. - D’ailleurs c’est l’image et mon regard de Suisse privilégié sur cette Amérique du Sud que je vais quitter ; ce voyage en vélo m’a permis de découvrir la formidable hospitalité des populations des 3 pays parcourus, de la beauté des paysages et des immenses espaces parcourus mais aussi, revers de la médaille, de me rendre compte des disparités : l’Argentine, pays avec beaucoup de différences, le Nord pauvre, une quantité de personnes avec des revenus minimes, corruption à beaucoup de niveaux, les politiciens aussi et surtout ! Société à 2 vitesses également; le président actuel du style Trump, c’est tout dire ! Cette société n’est pas saine et nul besoin d’être d’un parti de gauche ou de droite pour s’en rendre compte ! L’Uruguay des 3 pays est le plus avancé, modernisme, niveau de vie mais là-bas aussi, nombre de personnes sont dans des situations difficiles. - Quant à nous, Suisse, Européen, nous sommes privilégiés en comparaison mais le système mundial basé sur le capitalisme crée trop de différences dans nos sociétés et dans le monde; disparités, inégalités, salaires indécents (banques, grandes entreprises etc.. salaires qui n’ont aucune justification), laissés pour compte, voyager en vélo ouvre les yeux ! Sans parler de la pollution, détritus de toutes sortes, partout même dans des endroits isolés, désertiques, matérialisme à outrance, le profit avant tout ! La terre va survivre encore combien d’années ? - Dès lors, Il ne faut pas s’étonner de l’instabilité mondiale, des contestations de plus en plus vives dans nombre de pays. Le film “Demain” est une piste pour une société plus juste, respectueuse de la condition humaine et de la nature. Ce système économique doit changer ; il en va de notre survie. J’y crois !
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23. 27.5-7.6

Altitude: 0 m
Adresse: Köln
Mon texte arrive...plus difficile a rédiger en Allemagne....mon ordi out... (désolé pour certains accents, mais clavier allemand..) Vol sans histoire sur Amsterdam. L'arrivée en Europe est un peu un choc après ce voyage en Amérique du Sud ! Du monde, beaucoup de monde, trop...Donc, je n'aurai pas grand chose à dire, notre société est connue. Amsterdam est accueillant et ce pays a un réseau de pistes cyclables extraordinaire, le no 1 au monde avec le Dänemark. Nos politiques en Suisse surtout romande...pourraient s'y inspirer car les hollandais ont la solution de la problématique de la circulation dans les villes, des parkings, du trafic, de la pollution et de la santé des gens. Peu de voitures ici, tout le monde est à vélo, les trottoirs sont aménagés pour les piétons et cyclistes et un nombre impressionnant du pistes cyclables sillonent les villes et le pays; jamais, je me suis retrouvé sur une route de voitures. Bien sur, le pays est plat, facile mais chez nous, avec la venue des vélos électriques, nos villes doivent étre adaptées, tout est possible, tout le monde serait gagnant ! Florent mon fils me rejoint 3 jours et nous en profitons aussi pour visiter la ville à vélo, musée, canaux, moments forts. Lui aussi s'en va tantöt avec Celia son amie pour l'Amérique du Sud, on se croisera lors de mon retour... Après son départ, je pars également pour cette remontée du Rhin, parcours que je voulais réaliser depuis des années. Les pistes cyclables facilitent le déplacement, aucun stress de véhicule si ce n'est d'etre attentif aux autres cyclistes ! La Hollande est vite traversée, je passe en Allemagne. Le Rhin est majestueux, large, courant puissant, un nombre incalculable de chalands montent et descendent chargés de tonnes de marchandises de toutes sortes, impressionnant. Je passe dans les villes connues, Utrecht, Dusseldorf, Bonn, Köln, Koblenz, mais la population dense dans ce Nord de l'Allemagne, douche quelque peu mon envie de m'y attarder; passer de la Patagonie, les Andes en Europe n'est pas si évident que cela mais je survivrai. Anecdotes : aucune....photos viendront....
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24. 8 - 17.6

Altitude: 0 m
Adresse: Neuchâtel
Je poursuis ma remontée sur la Suisse, le Rhin défile, large, courant toujours puissant mais eau d'une qualité douteuse. La longue vallée, entre Koblenz et Mainz est jolie, rencontre avec la Moselle proche de Koblenz. Les méandres s'enchaînent, de nombreux châteaux apparaissent, Goethe est venu souvent dans cette région pittoresque. Sur la piste cyclable, de nombreux cyclistes passent, se croisent mais une grande partie se déplacent en vélo électrique... Est-ce nécessaire sur des parcours plats ? Enfin, chacun son truc... je passe Mainz, m'y arrête puis continue sur Mannheim. Plaines, plat pays ici, digues nombreuses le long de ce Rhin pour protéger les villages et villes lors des crues nombreuses du fleuve. Mannheim fête les 200 années des premiers vélos dans cette ville; je m'y arrête, mon vélo et son équipage attire les regards. Animation, de nombreux stands, le centre ville complètement fermé, les allemands ont la culture de la mobilité douce. J'enchaîne des étapes de 120 km environ, facile, je peux constater qu'un tel voyage a affûté ma condition physique, c'est agréable. En 3 jours, je passe d'abord par Strasbourg puis jusqu'à Bâle, suit un chemin blanc le long du Rhin car un canal parallèle permet aux chalands de passer les écluses de ce tronçon entre Strasbourg et Bâle; je continue le long du Rhin côté allemand jusqu'à Waldshut. Je passe la frontière helvétique et constate qu'après l'Argentine, la Suisse - romande surtout - a des pistes cyclables limitées dans les villes ou agglomérations, les trottoirs dangereux, la culture "vélo" n'existe pas (encore) ici, je prends garde à l'accident stupide de fin de parcours ! L'Aar m'amènera à bon port en passant par Brugg, Olten, Soleure, dernière nuit de mon voyage, puis le lac de Bienne et l'accueil de mes amis Suzanne, Pierre et Marc à Cornaux, moments émotion. Bienvenue en Suisse et à Neuchâtel. Mon périple s'arrête là. La réadaptation à une vie normale commence... Villes d'étapes : Mannheim, Kehl, Strasbourg, Neuenburg am Rhein, Waldshut, Soleure, Neuchatel Quelques commentaires : - mon périple s'est bien passé, je suis content de ces 10 mois de voyage, agréable, parfois dans des conditions difficiles mais visiter des pays en vélo est tout autre qu'en voiture ou autres véhicules; les contacts ont été facilités, j'ai pu me rendre compte de la richesse humaine de ces pays accueillants mais qui ont malheureusement des différences sociales énormes; notre système économique est dépassé... dès lors, il ne faut pas s'étonner de l'instabilité qui s'installe dans nombre de pays; la société occidentale a une grande part de responsabilité. - La Patagonie et la traversée des Andes dans le Nord du Chili et de l'Argentine ont été les moments forts de mon périple; nature magnifique, peu de population, climat rude mais aussi agréable, vent à "décorner les boeufs" en Patagonie, je m'en rappellerai ! - Le matériel : vélo impeccable, aucun ennui, peu de crevaisons. Les kilomètres = beaucoup je suis surpris moi-même mais mon but était de faire un voyage en vélo et découvrir des pays donc je tairai la distance parcourue ! La dernière photo de cet article - ma cuissette - peut donner des pistes sur le nombre de kilomètres parcourus. Tente MSR parfaite, efficace au vent et contre la pluie, habits en suffisance presque trop ! - La santé : parfaite ! j'ai pris garde à la nourriture, variation, la nourriture en AS était bonne, basée sur des plats de viande; j'ai cuisine moi-même aussi et j'ai varié avec beaucoup de légumes et de salades. L'eau, j'y prenais garde au début de mon tour mais en Patagonie, l'eau était de très bonne qualité et en suffisance mais uniquement prise dans les rivières ou ruisseaux avec un débit régulier. Etat physique : très bon, j'ai perdu 3 kilos. - Accidents : 3 chutes sans gravité, (1 aurait pu l'être, en pleine ville de Buenos Aires..). Les soins par moi-même... - Oubli et perte : trop ! aucun commentaire... - Voyage à vélo : génial, le moyen idéal pour découvrir des pays, contact facilité, proximité avec la population, passe partout; nul besoin d'être en super forme, les kilomètres pouvant aller de 30 km à 120 km journalier, tout dépend ! C'est une philosophie de voyage, j'ai apprécié et je repartirai prochainement, c'est sûr. - Budget : le moyen le plus économique de voyage !
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25. Epilogue voyage 1

Altitude: 0 m
Adresse: Trois Portes 37- Neuchâtel
Neuchâtel. Voilà, après 4 mois de silence et une escapade... escalade... de 3 semaines... dans les parcs nationaux de l'Ouest américain avec mon ami Yvan; en voiture... séjour très plaisant, varié, sites magnifiques dans ce pays des paradoxes.... J'ai plaisir de retrouver mon blog et me rappeler ce voyage hors du commun au Sud de l'Amérique. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, ce voyage n'était rien d'un exploit ! Voyager en vélo en ayant le temps, sans horaire et en utilisant la bicyclette comme moyen de transport, le voyage prend une dimension totalement différente ; découverte de paysages somptueux, déplacement à son rythme, lenteur mais au fil des jours bien des kilomètres avalés; condition physique montante, (mieux qu'une salle de fitness !), contacts nombreux facilités, rencontres diverses avec les habitants des régions traversées, avec d'autres cyclo-aventuriers, originalité des personnes rencontrées, solidarité de cette communauté des vélos-voyageurs. Seul le retour apporte ses interrogations sur la société d'ici et les contraintes helvétiques de la vie de tous les jours ! Mais retour agréable aussi par un confort quelque peu retrouvé, repos, tranquillité, échange, partage avec la famille, les amis retrouvés. Pays petit mais quelle diversité de paysages ! Mon blog reprendra, un autre car mon projet à venir vers l'automne 2018 est de réaliser la suite de l'Amérique du Sud à savoir le trajet de Santiago à Quito en passant par l'altiplano andin, La Paz, Lima. Adios !

99 réactions sur “ Chili-argentine-Uruguay / 09.2016 – 06.2017 ”

  1. Le Bacon Réponse

    Le bonjour affectueux du cycliste Franco suisse, Laurent Grognuz, qui à fait une petite parcelle de vélo avec vous à mâcon (Beaujolais). Beau voyage,bon vent! bonne suite pour l’aventure!!!

    Laurent G
    Ps-Gérald m’avais abordé pour me demander si je vous avait croisé.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Bonjour et merci pour votre message. L’aventure est à sa fin, retour au bercail jusqu’au prochain projet.

  2. Miroslaw Halaba Réponse

    Hello Maurice, quel plaisir de te voir cet après-midi à ton départ de Neuchâtel pour de nouvelles aventures ! Je vais les suivre. À tout bientôt ! 👍👍👍 Mirek

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Mirek, Merci du message. Oui hasard total de notre rencontre rapide à la gare de NE…souvenirs de jeunesse aussi…je suis bien arrivé…déjà 500 km…bon automne. Maurice

  3. bemol Auteur ArticleRéponse

    Hello. Thank you for your Feed back. No, I write my articles alone, spontaneously. Where do you come from ? Best greatings. Maurice W.

  4. Baverel Réponse

    Salut Maurice,
    Je suis François de Besançon. J’étais en compagnie de mon amie M-Christine et nous nous sommes rencontrés au camping de Cologne en Allemagne où nous avons fait relâche 1 journée ensemble. Nous avons sympathisé les 4 avec Hugo, un belge de Bruges. Nous avons été aux Pays-Bas, comme prévu et sommes rentrés fin juin. Je suis parti depuis chez mes enfants pour garder les petits-enfants. Je suis à Besançon pour 15 jours et j’en profite pour prendre connaissance de ton blog, fort intéressant et dense; ce qui est normal pour un tel périple.
    Comme je t’en avais parlé lors de notre rencontre, j’aurais plaisir à te rencontrer si tu passes par Besançon; nous pourrons prendre un verre ou, si tu as le temps, manger ensemble et, je peux même t’offrir le gîte, le cas échéant.
    Pour ce faire, je te laisse mes coordonnées : François Baverel 23, rue de la Rotonde 25000 Besancon. Tél. 06 85 29 32 85. Courriel : lebravef@hotmail.com. Attention au F à la fin de lebravef.
    Je continuerai la lecture de ton blog dans les jours prochains, ça fait rêver…

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut François, Merci du message sympathique; désolé de répondre seulement maintenant mais depuis mon retour en Suisse, j’ai quelque peu « oublié » mon blog ! Oui, notre rencontre d’un jour proche de Köln était sympa, vous et Hugo le belge; voyager en vélo est une richesse de découvertes de toutes sortes imcomparable. D’accord, la prochaine fois que je viens du côté de Besançon, je ferai signe. Idem pour vous proche de Neuchâtel, mon adresse provisoire : Chemin des 3 Portes 37 – 2000 Neuchâtel. Tél. 0041 79 510 1453. Mon email personnel : maurizio.weibel@gmail.com

  5. Silvia Réponse

    Salut Maurice,
    Bravo et merci pour tes photos et histoires…je te souhaite une bonne suite de voyage!
    Bisous
    Silvia

  6. Depallens Réponse

    Magnifique ton blog et ton humanité à chaque tour de pédale ! On aime ! Et c’est génial comme tu as et comme tu es préparé !
    Con cariño
    Jacques de Renens

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Hola Jacques.merci de ton message. Mon velo est mon moyen de déplacement et il m’a permis de vivre un voyage au plus proche de la nature mais aussi des gens de cette AS. Hospitalité, chaleur, accueil, curiosité, découverte, aventure. Je ne pouvais mieux commencer le « après-travail »….BUENA SUERTE, à bientot. Maurice

  7. Patrick Réponse

    Bravo Maurice. Ce que tu as fait est impressionnant. Chapeau l’artiste.

  8. Pelletier Réponse

    Salut Maurice,
    Malgré les rares messages, je te suit et reste admiratif,
    J’espère que tu es en excellente forme et que tes mollets sont toujours des partenaires d’aventures fiables ?
    Tu vas rire mais c’est en prenant connaissance des résultats du premier tour des présidentielles françaises ! Macron vs Le Pen ? No comment !
    J’ai soudain eu envie de te saluer !
    Meilleures pensées et au plaisir d’avoir de tes news.
    Tout de bon. Yves

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Yves. Merci de ton message et de l’instant choisi pour me transmettre de tes nouvelles. Je vais bien, la forme parfaite, je termine tantôt mon voyage en AS; je suis à 220 km de Santiago..Plus qu’à passer le col qui relie le Chili, 4000m..ou 3300m tunnel si la neige empêche le passage car je ne suis pas équipé hiver ! A bientôt. Maurice

  9. François Réponse

    Salut Bémol
    Joyeuses Pâques et c’est toujours passionnant ton aventure qui touche au but. Ici on pense bien à toi surtout que les régates recommencent demain! On mangera une fondue (une vraie) en trinquant à ta santé
    À tout bientôt

  10. Heather Mascie-Taylor Réponse

    Salut Maurice,
    On s’est fait connaissance a l’hostel Estoril a Buenos Aires. Apres un stage magnifique en Patagonie (el Chatel, glacier Perito Moreno, Torres del Paine, Usuaia), je suis rentree a Londres, mais je repars le 12 avril pour Santiago au Chili, puis la Bolivie pendant un mois.
    Je lis ton blog avec beaucoup d’interet – il faudrait peut-etre que je voyage en Uruguay un de ces jours. Heureusement que les agents de police sont si accueillants.
    Bonne continuation!
    Heather

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Hola Heather. Gracias por el mesaje.Quel linda el viaje en Patagonia! Solamente el viento es a menudo un problema! Estoy actuelamente en la carretera 40 a 700 km de Santiago, el pueblo Villa Union. LLego a Santiago a pricipios de mayo. Buena suerte.Maurice

  11. P.-O. Gabus Réponse

    Hola Momo ! Je vois que tu as toujours la « gnaque » ! Avec tous ces assado, tu vas devenir de plus en plus carnivore !!! Tu n’as pas fini de m’étonner !
    Heureusement que tu penses encore à la PDL et ses chemins blancs, à ton retour il faudra que nous nous accrochions pour tenter de rester dans ton sillage… avec ce plein d’expérience que tu réalises…
    Concernant le matériel, ça roule toujours bien ? As-tu remplacé ton réchaud ?… car malgré les assado, tu dois te faire des plats de lentilles 😉
    Pour ma part, l’hiver se termine gentiment après qq semaines de camp de ski; mais il y a encore une semaine de rando en Norvège (Tromso) ça me remettra en mode « aventure » !
    Bonne suite et amitiés !
    POG

  12. KaDé Réponse

    Salut Momo, j’ai toujours plaisir à te lire et te suivre à distance… juste génial toute cette aventure et ces rencontres. encore un bon bout à faire et tu seras au Paraguay…et après?… Si tu es au Brésil en juillet, fais signe on y sera du côté de Fotaleza, sinon … pour une bonne fondue entre copains de la PDL lorsque tu seras de retour au pays !? Ciao et bonne route, amitiés

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Didier. Merci mais dommage pour les photos car mon appareil de photo est « grippé » en raison du sable de la côte atlantique; impossible de le réparer ici, pourtant j’ai essayé ! J’espère trouver plus loin. Pour la suite de mon voyage, je ne fais que longer la frontière brésilienne, je vais traverser en Argentine puis Salta au Nord de l’Argentine. Ensuite dernière étape, la « descente » sur Santiago par la route 40. Donc fondue au pays…becs. Maurice

  13. RUIZ Katia Réponse

    Hello Maurice

    Un petit coucou depuis mes montagnes françaises et un grand plaisir de lire tes nouvelles.

    A bientôt

    Katia

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Merci katia de ton message. Je suis dans la dernière partie de mon voyage à savoir traverser l’Uruguay au Nord puis relier Salta en Argentine. Ensuite, je « descends » la route 40 jusqu’à Mendoza, visite des parcs nationaux + peut-être trek dans les andes puis la traversée sur Santiago. Retour en Europe Amsterdam à la fin du mois de mai puis je vais longer le Rhin jusqu’à mon pays. Bises.Maurice

  14. François Réponse

    Magnifique ces étapes et je constate que tu fréquentes souvent la police des différents pays que tu traverses! Comme quoi tout arrive 😉 bizz

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      salut François…Non c’est mon vélo qui attire….entre autre la police ! Mais à chaque fois, je ne reçois pas un blâme ou contravention mais je suis invité ! Même lorsque la route est interdite aux vélos ! autres coutumes ici…bises

  15. Dominique Réponse

    Hello Maurice,
    Le magnifique voyage continue! Quel plaisir de lire ton blog.
    Suis revenue d’Antarctique il y a tout juste un mois, Cap Horn presque facile à la descente et 40 noeuds dans le nez au retour, entre deux, navigation agréable, temps magnifique, manchots, phoques, dauphins, baleines, albatros, ski extraordinaire, parfois jusqu’à 22h, endroits mythiques de l’exploration en Antarctique …
    Bonne route et bon vent (pas de face!) et au plaisir de lire la prochaine étape. Bises

  16. Patrick Réponse

    Tu es un champion. J’aime bien ton dernier compte rendu. Pendant ce temps là je farniente à Pucon…
    Bonne continuation

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Hola Leandro !! Gracias muchos por las fotografias, magnifico…una trabajo profesional !!! Estoy a Bahia Blanca, llega Buenos Aires la proxima semana. Te contacto cuando llega BA. Buena suerte. Maurizio

  17. corburt erilio Réponse

    This blog is definitely rather handy since I’m at the moment creating an internet floral website – although I am only starting out therefore it’s really fairly small, nothing like this site. Can link to a few of the posts here as they are quite. Thanks much. Zoey Olsen

  18. Pietro Pulvere Réponse

    Mon cher Bémol,
    Comme je vois que tu vas bien et que pas trop de problèmes, place à la déconne ! C’est aussi un moyen de garder le contact! Suite à l’épisode pour l’utilisation du vent à bon escient : si vent en face, avec le drap tu peux aussi construire une éolienne et la brancher sur un moteur électrique placé dans le cadre de ton vélo (pour plus de renseignements, contacter Cancellara…).
    Par là tout va bien, manque parfois la p’tite soirée pizza-lambrusco… Tout de bon pour la suite et à bientôt. Bonne route, Bem’s, on pense bien à toi.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Chère blogueuse et blogueur !!! rires…
      J’ai enfin pu insérer les images de mon dernier article….WIFI argentin = lenteur, coupure, bug.. mais je commence à connaître les endroits clés; je passe image à la minute !!! Pour l’instant grande pause dans la région de la péninsule Valdes…Suite tantôt..
      Adios…buena suerte.

  19. Pietro Pulvere et Suzanne Réponse

    On voit que le moral est bon … le vent aussi !!! Jules Verne était un farfelu, peut-être, mais 1969 des hommes ont atterri sur la lune… J’ai une proposition à te faire afin que tu puisses utiliser le vent à bon escient : pique un drap dans un hôtel, découpe un triangle en forme de voile, attache-le sur un branche de noisetier et arrime le tout sur ton guidon de vélo ! Dans 3 jours t’atterris en Uruguay !!!
    A mon avis tes connaissances en voile, en vélo et en géographie devraient largement te suffire pour cette expérience unique au monde. Unique comme toi, Bémol !
    Appelle-moi si ça marche !
    A+ Pierre et Suzanne

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Merci des tuyaux mais question : Et quand il est de face, tu fais comment ?
      Mais, je commence à m’y habituer…même si je ne l’aime plus trop !
      Buena Suerte
      maurice

  20. Romain Réponse

    Coucou Maurice,

    C’est les deux français Laura et Romain qui ont pédaler avec toi sur la CARRETERA AUSTRALE.
    Nous te souhaitons une BONNE ANNEE 2017, des centaines de km en vélo, pas trop de béquets en fin d’étape, un vent toujours favorable et surtout plein de rencontres avec les locaux.

    On pense bien à toi, continue de nous faire rêver à travers tes récits et tes photos.

    PS: le portable de Laura nous a lâché Jeudi 29 décembre, nous n’avons plus tes coordonnées téléphonique pour whats app.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Laura et Romain,
      merci pour les nouvelles; notre pensum ensemble à certaines étapes sont un excellent souvenir, j’ai apprécié beaucoup votre compagnie. Je vais bien, je remonte l’océan atlantique si je puis dire, je suis proche de la péninsule Valdes; je fais des étapes de 3-4 jours de vélo puis pause avec plage !!! car la température commence à flirter les 30 degrés et la température de l’eau monte en fonction de ma remontée ! mon portable : 0041 79/5101453. La neige est arrivée en Europe, enfin, bon ski ! amitiés.
      maurice

  21. Henri Réponse

    « Heureux qui comme Maurice
    A fait un beau voyage
    Heureux qui comme Maurice
    A vu cent paysages »
    (…) Pour la suite, écoute Brassens
    Quel périple ! Quelle plongée vertigineuse dans ton monde intérieur, la tête au vent, les mollets et le cœur vaillants, les partages et rencontres authentiques, et ces profondes pensées distillées (trop rarement) sur ton blog : Bravo pour ta ténacité, ton enthousiasme, ton humanité. Une question me turlupine:
    « Dis, quand reviendras-tu?
    Dis, au moins le sais-tu? »
    (…) Pour la suite, écoute Barbara
    Ton odyssée te conduira-t-elle vers le Queensland australien, histoire de retrouver une vieille connaissance vénitienne ?
    Bien à toi !
    Henri

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      salut Henri..
      Merci de ton message…un poète à la retraite ou en nouvelle vie ? on pourrait également dire : heureux qui comme Henri….Je suis actuellement en train de « remonter » la côte Atlantique et je me trouve proche de la péninsule Valdes, tu sais là où il y a beaucoup de baleines, orques, éléphants de mer…Je vais bien, je vais rejoindre Buenos Aires mais je zapperai peut-être certains tronçons car les routes nationales argentines ne sont pas les routes suisses ! Je traverserai ensuite l’Uruguay et le Nord de l’Argentine, endroits où se trouvent des parcs nationaux grandioses. Mon vol de retour se fera sur…Amsterdam le 26 mai…ensuite, je descendrai au bercail par le Rhin…Donc, tu vois, je sais quand je rentrerai. Quant à l’Australie, c’est une autre histoire, un élève dessinateur que tu connais également a fait 6000 km là-bas….même genre de voyage. Et je te rappelle Henri, tu es aussi invité dans le Queensland…
      A bientôt car le temps passe vite…Maurice

  22. Delley J.-M Réponse

    Salut Maurice,
    Merci pour tes photos et tes voeux. Je vois que tu traverses de fort belles régions. D’après ce que je peux lire, ton voyage se passe relativement bien. Ici, pas de neige bien qu’il fasse froid. C’est un peu le printemps avant l’heure.
    J’espère que l’on aura l’occasion d’entendre tes récits à ton retour.
    (j’ai déjà tenté de t’écrire fin décembre, mais sans résultat. C’est pourquoi j’ai commencé par un test ce soir. Ah…l’informatique )

    Amicales salutations

    Jean-Marc

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Jean-Marc, Merci de ton message. J’espère que ton changement de vie se passe bien et que ta santé est bonne, c’est le principal ! Oui, ici paysages superbes, le bout du monde, isolé, personne, grandeur impressionnante pour un Suisse comme moi ! Oui, le site avait un problème mais Raphaël m’a sauvé !!!
      bonne année et à bientôt…on se verra certainement à mon retour…
      maurice

  23. Dominique Réponse

    Hello Maurice,
    Bravo pour ton super parcours.
    Ça doit être quelque chose d’arriver à Ushuaia après ce périple!
    Pas répondu à mes mails… seras-tu encore à Ushuaia le 2? Si ce n’est pas le cas, bonne suite et bonne année. Bises

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      hello Dominique,
      Merci de ton message. Je serai de l’autre côté du canal de Beagle à Puerto Williams au Chili, la ville des navigateurs, proche du Cap Horn. Je passerai le 31….Ensuite, le 3 janvier, je remonterai le détroit de Magellan en bateau jusqu’à Punta Arenas et continuer ma progression dans l’autre sens sur la côte Atlantique. Donc, bonne année, et bon séjour à U.

  24. Pauchard Réponse

    Sacré gaillard tu as tellement raison de vivre ton rêve plutôt que de rêver ta vie, bon vent, bonne route, bel horizon pour réinventer au quotidien la saveur des couleurs et les nuances de l’assaisonnement ! Amitié jean-daniel

  25. POG Réponse

    Hola Momo ! Voilà déjà quelques semaines que ton compagnon d’infortune est rentré au bercail !
    J’ai retrouvé ce que l’on appelle au Jura  » l’été de la St-Martin » soit : crêtes ensoleillées, douceur, lumières de fin d’automne, mer de brouillard… donc magnifiques marches, le VTT est encore praticable et le patinage sur les Taillères a débuté; tout cela fait plaisir et grand bien pour profiter de notre merveilleuse région !
    Mais il me reste de véritables et magnifiques souvenirs de notre périple commun. Tes récits lors de nos contacts continuent de me faire envie et rêver. C’est comme si j’avais aussi poursuivi la route et roulé sur la CAustrale. Ambiance, poussière, effort, rencontres, soleil, malbec, photos, nature, orage, neige, échec volcanique, liberté…
    Bonne suite amigo !
    POG

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Pog. Merci de ton message. Oui grâce à toi, j’ai pu prendre mes marques les premières 7 semaines lors de cette traversée magnifique le long de l’océan Pacifique, des volcans, de l’argentine, San Martin de los Andes et Bariloche; moments forts !!! Après, quelle surprise de rencontrer autant de voyageurs, aventuriers à vélo dans les 2 sens de cette découverte de l’AS !!! et de tous âges… BUENEA SUERTE

  26. Nathalie Mesey Réponse

    Hello Maurice…..le routard cycliste…quelle pêche…quelle belle ouverture aux autres…si originaux comme toi d allieure!! Beaucoup en parlent mais peu le font , chapeau j ai bcp d admiration. Merci pour ces descriptions magnifiques et ces superbes photos un vrai plaisir de te suivre suite au prochain épisode jme rejoui bisou nath

  27. Silvia Réponse

    Salut Maurice,
    Je vois que tu as fait connaissance avec le grand et puissant vent Patagon!!! J’ai particulièrement apprécié le résumé de la traversé entre Villa O’Higgin’s et El Chalten… Je m’y serait presque revu ( sauf que tu as eu trop de chance avec la météo).
    Merci pour nous faire voyager!!!
    Bravo à toi et Bonne suite!!

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      hello Silvia….merci de ton message. Oui j’ai pensé à vous car le vent est en général plutôt nord-ouest !!! donc, vous avez dû régaté depuis usuhaia !!!!! la traversée Calafate-puerto arenas était en grande partie comme dans un ventilateur !!!! mais que c’est beau ces espaces !!! tout de bon…joyeuses fêtes. Dans 15 jours, je serai à Usuhaia pour passer noël et nouvel-an…bises.maurice

  28. TIEPO Richard Réponse

    hello Maurice,
    Un grand merci pour des superbes photos d’Amérique du sud. Et aussi, je profite de l’occasion pour te souhaiter un joyeux Noël et de belles fêtes de fin d’année sans oublier ton compagnon de route. Bon vent et à bientôt en Suisse. Bien à toi. Amicalement. Richard T.

  29. TIEPO Richard Réponse

    hello Maurice,
    Merci pour des super photos et surtout merveilleux séjour et bon parcours en Amérique du sud. Et aussi, je profite pour te souhaiter un joyeux Noël et de belles fêtes de fin d’année sans oublier de ton compagnon de route. Bon vent et à bientôt. Bien à toi. Amicalement. Richard T.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Richard. Merci pour ton message sympathique. Je vais bien, la grande forme, le vélo chaque jour affûte mon physique….Espaces immenses ici, nature intacte, belle, « temps » différent ici surtout à la retraite !!! Mon compagnon de route est parti depuis longtemps (6 semaines ensemble) mais sur le parcours, la communauté des voyageurs cyclistes de tous les pays se retrouvent au hasard des étapes et il y en a beaucoup, c’est la surprise de mon voyage !!! En plus, invitation régulière des argentins ou chiliens, même en pleine pampa…Joyeux noël et belles fêtes de fin d’année et j’espère que tout va bien pour toi à l’école et dans ta vie. Amicalement. Maurice

  30. Joanne Réponse

    On est bien arrivés à Bariloche, avec une pause kayak dans le parc national Los Alertes entre temps!
    Des becs et belle suite à toi! Joanne et Pierre-Yves d’Orvin!

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      super. Merci du message et des nouvelles. Pause ici avant de continuer plein sud avec le vent dans le dos…normalement. bonne continuation pour ce voyage.

  31. Fabou Réponse

    Salut parrain ! Ce matin j’ai pris le temps de lire les derniers récits de ton aventure et le temps d’une lecture, j’ai pu échapper à la grisaille du jour tellement tu nous emportes dans ton voyage! Take care, bisous

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Fabienne, Merci de ton message. J’espère que tu vas bien et que tes 2 filles vont toujours à merveille. Bises de ma part….tu leur diras. Ici, le temps s’est figé…la patagonie immense, paysages magnifiques mais le vent est parfois comme Lothar !!!! t’embrasse. M

  32. bruno porta Réponse

    j’ai pas lu pas vu photo mais je pense à toi…. promis des demain je m’y mets
    Bruno

  33. François Réponse

    En plus d’être un sacré défi physique (mais je savais que tu étais bien préparé) j’apprends à découvrir via ton blog, tes talents de narrateur et d’écrivain ? Vivement la suite de tes magnifiques et passionnantes aventures .
    Pour nous avoir laissé tomber comme des vieilles chaussettes sur le groupe WhatsApp de la régate, on se vengera à ton retour ?

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      salut François, Merci de ton message. Mais non, je n’ai pas quitté le groupe, il sera toujours présent dans mon esprit. Quand j’arriverai à Usuhaia, promis, je le ré-intégrerai…c’était juste pour ne pas recevoir une qté de messages car j’ai bcp de fan…tu le sais !!! buena suerte..m

  34. antonio Réponse

    Hola Maurice, nos estás haciendo viajar con tus excelentes relatos… Estás a la altura del Fitz Roy osea, muy cerca ya del Parque Torres del Paine.. un magnífico lugar no modificado por el hombre. Ya en territorio argentino, para bajar hacia el glaciar Perito Moreno, creo que pasarás por Calafate.. Recuerda que debes comer el fruto del árbol de calafate pues según los lugareños, si lo comes te hará volver a ese lugar .
    Buen pedaleo Maurice… Suerte gringo!!!

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      ola Antonio. C’est magnifique ici, je suis comblé par ce voyage en vélo. quelle école de vie !!! philosophie aussi du voyage…rencontres….vision autre du monde !! Mais, par rapport à toi, je suis sur du velours !!! car ici, beaucoup d’aventuriers cyclistes, énormes !!! j’en rencontre tous les jours, dans les 2 sens, de toutes nationalités. Sympa mais quand tu as fait, cela devait être incroyable !!!! Torre del Paine est devenu très touristique…. et perrito Moreno, j’y serai bientôt, tu ne peux plus camper en face du glacier !!!! parc natioonal, interdit…donc, Antonio, je pense souvent aux conditions tout autre que tu as découvertes ici et de la difficulté de ton voyage…..adios gringo…buena suerte…maurice

  35. Filippi Gino Réponse

    Bravo Maurice, c’est formidable ce que tu nous fais partager, tu es vraiment au-dessus de tout…., continue à nous faire rêver!
    Tu as vraiment la condition physique de Cancellera et en plus le temps de jouir des pays que tu traverses, formidable comme disait Ogi….
    Bon vent et belles découvertes et au plaisir de te suivre.
    Cordiaux messages de Gino et Eliane ainsi que Steves (fiston) qui est venu d’îner ce jour.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      merci gino ! toi qui aime le velo, c’est l’engin parfait pour voyager et decouvrir le monde….philosophie totalement différente. tout de bon.

  36. les mess's Réponse

    Hello Bémol, on ne manque pas un rendez-vous. Ce récit nous fait imaginer ton voyage. On se réjouit déjà des soirées photos … Nous espérons que, sur place, tu trouves des lauriers à distribuer ! on attend impatiemment la suite de ton aventure. Bonne route. A bientôt. A+R

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      merci du message….ici Villa O’Higgins, le bout du monde, région retirée, relié par un chemin en 1989 !!! alentours superbes, terminus aussi, suite en bateau obligatoire, les marcheurs ou les cyclo-aventuriers…tout de bon

  37. KaDé Réponse

    Hej…Bémol, lundi soir nous avons fait la sortie traditionelle… anniversaire de POG, une bonne marche dans 20cm de neige et petite fondue dans une pergola d’un châlet en lisière de forêt ….. bien sûr il en manquait un … TOI
    En tout cas, merci pour ces nouvelles, bonne continuation et bonne chance pour la suite. Ciao

  38. Jérôme Réponse

    Bravo Maurice !

    De retour de Patagonie, j’ai la nostalgie de cette incroyable région… J’espère que tu avais le vent dans le dos!

  39. Flo Réponse

    Magnifiques récits et magnifiques photos!! il faudra que je suive tes traces un jour!!
    Incroyable le néo zélandais!! Cap de Bonne-Espérance à Cap Horn!!
    Profite bien et bonne route!! Gros becs

  40. Nathalie Mesey Réponse

    Hello Maurice j plâne et j decouvre qu en plus d être un sacré sportif,tu es un super photographe et un chouette conteur.Quelle culture des lieux que tu traverses!!!
    Merci pour le partage de cette extraordinaire Patchamama. Plein de plaisir à suivre ton parcours…l immensité des lieux permets de relativiser nos petites vies.. bisou

  41. pietro pulvere Réponse

    C’est qui la belle inconnue ?? Faudra te renseigner entre 2 coups de pédale. Oublie pas de vérifier : le graissage de la chaîne, le gonflage des pneus, le graissage de … pour avoir moins mal, si t’a pas oublié tes clés, ton passeport pour le retour, ta bourse…. ou le vélo !!
    Bon assez déconné, garde les idées claires, lis ta carte (parce que si tu vois tout soudain un kangourou, c’est qu’il pourrait y avoir un problème!!) et surtout un bon moral pour les prochains km ! A+ mon cher Bémol

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      salut Pietro pulvere. Je me suis d’abord demandé qui était ce mec sous ce pseudonyme….MERCI ! oubli de plusieurs choses mais insignifiantes…sauf le couteau Suisse ! Il fera le bonheur d’un Chilien….Ici Villa O’Higgins…le bout du monde….tcho

  42. François Réponse

    Super moment à te lire mais faudrait voir pour écrire plus souvent car c’est super dépaysant ton aventure ?

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Merci du message mais désolé François mais le Wifi limite l’accès et le passage de mes articles….en plus, je ne suis plus à l’école, normes chiliennes désormais…!!! adios

  43. Daniel Réponse

    J’ai pris la peine de tout lire et regarder toutes tes photos et la première réaction est bien entendu « j’aimerais être du voyage »…mais tout n’est pas si simple bien entendu.
    Les paysages sont chouettes et ce que tu as très peu relevé mais ce qui m’intrigue et de quel aliments tu te nourris ? Trouve-tu facilement de quoi manger ou prends-tu suffisamment avec toi pour ne pas être en manque. Idem pour le liquide, trouves-tu toujours une eau potable et quel est ta consommation journalière ? L’altitude te contrarie-t-elle ?
    De plus devant l’immensité du territoire, es-tu chaque fois certain de trouver un toit pour la nuit ?
    Je me réjouis d’en savoir plus et la plus « bémole » de tes narrations était pour moi le bout d’autoroute, j’ai bien aimé (en fait tu as bien oublié un détail, c’était bien à contre sens, non ? …ça c’eut été du vrai bémole…!). J’avais essayé cela en Angleterre à vélo bien sûr il y a 30 ans de cela mais je n’avais pas fait 300m, les Bobbies veillaient…:).
    A+
    Asta la vista bémole et courage

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Daniel, je t’ai reconnu et sais-tu ? l’autre jour, j’ai pensé à toi sur ces chemins de la Patagonie et j’ai justement pensé que tu serais un candidat à faire un voyage comme cela ! Mais le parcours peut-être raccourci car j’ai rencontré déjà plusieurs cyclistes-aventuriers qui sont sur cette route mais seulement un tronçon….sur 4 à 5 semaines….Merci du message et Buena Suerte…je viens de passer les 2000 km…

  44. KaDé Réponse

    Hey Momo, ca manque un peu d’autochtones sur tes photos, la vie des populations locales, les marchés, les pêcheurs, deux-trois portraits d’enfants (ils sont toujours d’accord de poser) adulte .. attention si musulman!… essaye avec ton zoom tu peux faire l’indiscret bien calé entre deux sacs de patates.
    Bonne chance
    A bientôt sur ton bloG
    Ciao

  45. KaDé Réponse

    Hey Momo, ta photo de la cascade un vrai travail de pro… côté gauche un magnifique effet de mouvement, côté droit un filé-coulé tout en douceur et en plus un effet lumière superbe, un vrai travail de pro, t’as travaillé avec deux caméras?
    Salut a++

  46. KaDé Réponse

    Hello les potes de la PDL (Pédale du lundi) … ca m’a l’air assez easy votre petite rando vélo….! bien du plaisir pour la suite: Pour les photos tu as bien retenu mes conseils, bravo, de bons cadrages, belles lumières, ainsi que pour tes comemntaires qui sont très natures et pétillants, enfin tu te mets au culturel….il t’en a fallu du temps !!! génial continue comme cela.
    J’aime beaucoup te lire et fais gaffe … les vertus de l’Araucaria peuvent réserver de belles surprises…. tu connais le *bois mistique* … ca va dans cette direction, maintenant tu es un homme averti.
    Amitiés et bizounet
    Hasta luego amigo

  47. antonio Réponse

    Hola Maurice!
    yo sabía que no tendrías problemas con tu forma física… Llevas una excelente « máquina » pero creo que con una « Allegro », también habrías estado satisfecho. Magníficas fotos, adornadas con unos relatos que hacen soñar.
    Ahora, que afrontas solo tu aventura, te aseguro que tiene sus ventajas pues, el contacto con los lugareños, será mas enriquecedor lo que condimentará alegremente tus vivencias.
    No solo te envidio por el placer que percibirán tus sentidos, sino porque puedes prescindir del reloj y del calendario…
    Suerte Maurice!.. estoy contigo mentalmente…

  48. hochuli cyrielle Réponse

    Coucou Maurice! Sympa de lire toutes tes petites aventures sud-américaines. Profite bien de la chaleur car ici on commence de se geler les miches! Muchos besitos y que la pases bien! Cyrielle

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut Cyfielle. Merci pour les nouvelles…j’espère que tu vas bien ! détrompe-toi car ici on va vers l’été mais parfois, il fait froid !!! par contre, je suis rentré dans la partie aventureuse de mon voyage, la carreter aaustrale…route mythique !!! bises Cyrielle …M

  49. Laurent D Réponse

    Bonjour ,
    C’est Laurent le papa de Celia , j’ai beaucoup de plaisir a vous lire, les paysages traversé sont vraiment magnifique et vous devez vivre une belle aventure .
    au plaisir de vous rencontrer .

    Laurent

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      bonjour, Merci du message…comme cela je vous connais par le virtuel !!! bon automne. Maurice W

  50. andrea Weibel Réponse

    Super belles photos. Trop beau . Ici pas autant chaud et beau . Bisous doux

  51. Célia Réponse

    Les photos sont magnifique, c’est un plaisir de suivre ton beau voyage, ça fait rêver. Bonne route

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      merci Celia du message sur mon blog !!! au moins, je sais que j’ai quelques Fans….pas eu le temps de beaucoup parler avec toi cd soir sur Skype mais je t’envoie mes pensées pour un bel anniversaire !!!
      Bises et à bientôt..en virtuel..
      maurice

  52. Ralph Schafflützel Réponse

    Bravo pour cette magnifique initiative !

    Je vous souhaite une bonne route et de très belles rencontres et vous remercie de nous faire partager ce beau voyage.

  53. Paul Réponse

    Trop bien vos commentaires, on a l’impression d’y être. Bonne suite et au plaisir de continuer à vous lire

  54. Béa Réponse

    Salut Maurice,
    Merci pour les magnifiques photos et pour le récit de tes péripéties. Je les lis toujours avec un grand plaisir.
    Bonne continuation. Gros becs.
    Béa

  55. Suzanne Réponse

    Une petite remarque….merci pour ta manière de partager ….
    Pourrais tu dater tes interventions…ou bien suis je miro?
    Bisous et bonne route.

  56. Claude et Béa Réponse

    Beau voyage, Maurice. Nous te suivons avec enthousiasme depuis les Hauts-Geneveys. Félicitations pour ta première prose et tes premières photo’s. On voit qu’il n’y a pas qu’en Suisse qu’il y a le funiculaire « le plus raide du monde » ! Meilleures salutations et bon voyage.

    PS: je me recommande pour un photo … du premier laurier en fleur que tu trouves

  57. Marc Réponse

    Salut Bemol, j’espère que tout se passe bien en ce début de périple. on se réjouit de lire ton premier récit.

  58. eric Réponse

    Voilà qui est fait. Le bain culturel est pris, l’acclimatation est faite… il ne reste plus qu’à pédaler..ce qui devrait être fait depuis deux jours selon le planning.

    Bonne route

  59. une belle inconnue... Réponse

    Heureusement qu’on sait la marque du vélo…Ca nous aide….
    Bon voyage Bémol. On pensera bien à toi. Pour la selle ergonomique….n’importe quoi…je l’ai essayée, pas génial.
    Bisous

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