• Author: bemol
  • Created: 15 septembre 2024
  • Updated: 16 janvier 2025
  • Distance Instructions
  • Distance 5500 km
  • Durée 2000 h 0 min
  • Vitesse 18 km/h
  • Altitude min. 0 m
  • Sommet 2600 m
  • Monté 40000 m
  • Décente 40000 m
Bonjour,
Me revoilà pour une prochaine évasion, la 7e, nouveau continent, l'Afrique. Cette fois-ci, découverte du Sud du continent africain, Afrique du Sud-Lesotho-Botswana-Namibie. En compagnie de Jean-François J, on va suivre la côte atlantique et indienne de Capetown jusqu'à Port-Elisabeth puis direction le Lesotho, traversée ensuite en largeur de l'Afrique du Sud pour entrer au Sud du Botswana, traversée du pays, quelques passages dans les parcs nationaux pour arriver aux chutes Victoria. Ensuite retour sur Capetown en passant par la Namibie. Départ le vendredi 18 octobre....je serai fidèle à mes commentaires sur ce blog....A bientôt.
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1. Mossel Bay (18-27.10)

Altitude: 0 m
Mossel Bay, côte océan indien. 27.10.2024 Avec jfr jornod, le 18 octobre, nous nous retrouvons à la Gare de Neuchâtel pour un énième voyage à vélo, pour ma part le 7e de longue durée, Malgré quelques pinailleries à l'aéroport de zürich concernant nos bagages en soute jugés trop ronds...vol sans histoire vers l'autre côté de la planète, atterrissage 16 h après l'envol, Capetown ville extrême de l’Afrique. Réception très rapide de nos cartons et bagages, puis Guibert, notre chauffeur de taxi qui nous avait repéré, traversée de la ville, en 30 minutes. On rejoint Regina, notre hôtesse d'accueil et ses 2 enfants, membre de wharmshower. Nous passons 2 jours dans des conditions parfaites, on découvre la vie sud-africaine. Le matin du jour 2, montage des vélos puis nous décidons de monter à pied la montagne mythique de la Table surplombant la ville. Ascension qui se mérite, raide, un long bequet de plus de 1000 m ! Le brouillard, un vent de malade nous cueille proche du sommet , on ne le verra pas. Notre intention de descendre en télécabine, fermé, nous oblige à se taper les 1000 m de descente de l'autre côté de la montagne !!! Dire que notre intention était de faire une journée de repos ! Le lundi 21 après avoir remercié Regina pour son hospitalité, conseils et autres, nous partons pour notre virée africaine par un premier challenge : la traversée de Capetown en évitant les zones à risques ! On passe assez facilement les 30 km qui nous séparent du bord de l'océan mais à notre arrivée en bordure d'Océan, on est cueilli par un vent tempétueux latéral qui amènera une étape bien musclée pour le 1er jour; en plus du sable, des véhicules, le choix d une petite route qui nous amène droit dans un Township ! Heureusement, un Sud africain bienveillant nous arrête et sur ses conseils nous transporte 25 km plus loin ! Le township défile, pauvreté extrême, immense, un No mans land ! On atteint en soirée une petite ville en bordure d' océan, 1ère nuit sous tente dans un camping entouré de fils de fer barbelés ! Pourtant fermé à cette période, on nous laisse l’accès, des vigiles seront nos surveillants. Le lendemain, on poursuit notre route, un yoyo de collines, le bord de l' océan s’étire devant nous, paysage magnifique, couleurs, luminosité, nature intacte, sauvage, un vrai tableau ! On atteint la ville de Hermanus et son golfe , réputé par ces cétacés, nurserie des baleines dès le printemps. On trouve un gîte chez un surfeur, Raian, sympa, une tchatche digne de ce nom. Il nous propose un bateau pour rencontrer ces cétacés mais nous sommes un peu douteux car depuis le bord de l' océan, aucun signe de vie de ces mammifères malgré la réputation de cet endroit… On sera bien surpris car nous allons rencontré une variété de dauphins lors de la traversée du golfe sur un bateau appelé normalement “promène c…” et la rencontre en fond de baie avec plusieurs baleines et leurs petits; plongée, sauts des baleinaux devant nous, tout cela au soleil couchant. Seul ombre au tableau : les commentaires débiles de l’animateur du bateau ! Retour pratiquement de nuit, repas au restaurant. Le matin, on quitte le bord de l’océan , nous prenons une route secondaire au travers de paysage de cultures, champs cultivés, forêt d' eucalyptus, couleurs magnifiques, nous apercevons des babouins et une multitude d’oiseaux, le soleil est de la partie, parfait. La forme est déjà là, jusque la chaleur, température proche de 30 degrés déjà, on remonte intérieur des terres, route secondaire puis nous reprenons une route nationale, on constate la dangerosité de la conduite des Sud-Africains par leur vitesse souvent inadaptée et leur notion des distances latérales. On ligne malgré tout puis après plus de 150 km sur une route nationale, on relie à nouveau l'océan par un chemin blanc; magnifique parcours avec passage d'autruches et d'antilopes, rivière superbe, on relie un gîte extraordinaire pour un prix dérisoire. On s'embourgeoise à vélo, rires... Nous pouvons à nouveau suivre un chemin proche de l'océan, la remontée Nord-Est continue. Villes étapes : Capetown, Strand, Hermanus, Riviersonderend, Heidelberg, Stilbaaï, Mossel-Bay. Commentaires : Nous découvrons les Townships, le 1/4 des habitants de l'AS y habitent. Une situation explosive car si l'apartheid a disparu, les différences entre noirs et blancs restent, les blancs sont mal perçus par leur richesse, le mélange est inexistant. Violence, pauvreté, gangs, no man's land, zone de non-droit, conditions terribles. Il ne faut pas s'étonner si tout cela se termine en guerre ! Anecdote : J-fr s'aperçoit le 3e jours au matin, qu'il a oublié sa sacoche de son appareil de photos et cartes...au restaurant de la veille ! Recherche infructueuse non sans avoir ameuté une manager, passé plus de 2h à parlementer ! Je passe tout de même à un 2e endroit visité la veille et miracle, je le retrouve ... Ouf on a eu chaud !
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2. Port Elisabeth (27.10-4.11)

Altitude: 0 m
Port Elisabeth (25.10-3.11) Notre arrivée à Mossel Bay, station balnéaire de la côte indienne nous a valu pour les 30 derniers kilomètres, étape assez longue, une moyenne de 35 km/h avec des pointes à 42 km/h, tout cela chargé de 27 kg, une impression de contre la montre, vent très fort dans le dos, facile, géniale. Pas de camping, on s'installe dans un petit hôtel, vue splendide sur la baie, la reine Elisabeth comme égérie avec un tableau représentant la monarchie anglaise... environnement kitch à l'anglaise, le campement sauvage sera pour plus tard ! Hélas, le long de cet océan indien, la route ne suit pas le littoral et le lendemain, on enchaîne par un retour à l'intérieur des terres, cette fois-ci, retour du vent de face mais on passe, la forme monte, on ne force pas, on s'arrête quand bon nous semble. JF a un début de ...suspicion de turista, on lève le pied, la pédale. On aperçoit les premiers baboins en bordure de route, groupe imposant avec les mâles dominants, on ose pas trop passer mais notre déplacement silencieux fait effet, ils disparaissent ! On voit aussi des autruches mais d'élevage, des champs d'un vert clair intense mais aussi déjà jaunis, les premières moissons ont commencés comme si c'était en avril chez nous ! On alterne entre une route secondaire mais obligé trop souvent de suivre la route nationale; bande de roulement pour nous mais trop de circulation, le vélo de voyage n'est pas toujours facile. Les routes secondaires nous jouent des tours car aux abords de la ville de Georges, on se retrouve dans un township ! La police, armée, véhicule blindé.... nous voit et nous accompagne pour traverser le quartier; on est bien regardé ! Les gîtes se ressemblent, Guest house, classe, équipé pour tout, prix d'une nuit de camping chez nous; parfait car la pluie nous accompagne chaque jour. Notre montée Est se poursuit, on décide de relier un parc national, le Tsitsikamma en bordure d'océan. Pour cela, on descend une route sur 10 km, becquet final en plongée sur l'océan, site superbe, on campe, magique ! Magnifique ciel, couché de soleil, les vagues puissantes devant nous, on profite de ce moment. La nuit, on verra une ribambelle d'étoiles, la Croix du Sud est bien là. Le lendemain, la remontée digne de celle de Clémesin sera notre défi de la journée. Le tracé se poursuit en hauteur à environ 20 km de l'océan, plateau avec parfois des gorges à passer donc descente et remontée, la chaleur se fait sentir, on dépasse déjà les 30° ! Petites routes alternent avec la route principale. Le vent entame notre physique et un peu le moral, de face, le camping sauvage très difficile, on rejoint des villages ou des villes, étapes longues, le soir, le sommeil est vite trouvé ! Le terme de notre premier objectif à savoir relier Port Elisabeth est proche, on passe la nuit dans un endroit superbe, Jeffrey's Bay, plages à perte de vue, larges, sauvages, vagues fortes. Le surf nous tente mais le déferlement des rouleaux par un puissant vent du Sud douche nos envies en plus la fatigue se fait un peu sentir. Le lendemain, on franchit facilement les derniers 70 km de notre parcours le long de l'océan indien, accueil chez Lester et Sue, des Wharmshower Host, maison au milieu d'une forêt, cheval, âne, chiens, des oiseaux de toutes sortes, de toutes les couleurs nous accueillent, parfait. Pause 2 jours, récupération mais aussi réflexion pour la suite, les routes SA n'étant pas faciles, le vélo pas bien considéré, les km à faire, le Lesotho, le Botswana et la Namibie encore bien loin et il nous reste un peu plus de 2 mois. Priorité. Villes d'étape : Mossel Bay, Wilderness, Knysna, Plettenberg, Parc national de Tsitsikamma, Humandorp, Jeffreys Bay, Port Elisabeth Anecdotes : - Les guest house nous auront facilité la vie ces premières 2 semaines, surtout les jours de pluie. Confortable, tout équipé, accès en libre service, clé dans un coffret; prix défiant toute concurrence avec chez nous entre 20 et 30 p/p. Par contre, gare à ne pas oublier de matériel à chaque départ, une autre histoire ! - Pertes, oublis de matériel : on ne nommera pas les lèsés ! Commentaires : - Le contact avec les Sud-africains blanc est facile; les gens sont intéressés par notre voyage, appel sur la route, nous aborde lors de nos arrêts. Ils nous font part de la sécurité et de faire très attention...Rengaine !? Avec la population noire, le contact difficile pourtant, ils nous font signe également en bordure de route, nous aussi mais le dialogue reste limité. O n ressent cette différence énorme qu'il y a entre ces populations, pas toujours facile pour nous; nous ne ressontons pas d'agressivité, juste des regards intéressés sur notre équipement. - Comme à chaque voyage à vélo, le problème du monde no 1 des transports : la bagnole ! Embouteillage, bouchons aux abords des villes; ici en AS, le train, les transports publics n'existent pas, tous les transports se font par la route, les pistes cyclables inexistantes, le vélo n'est pas considéré. Clin d'oeil votation prochaine : il faut mettre l'argent ailleurs que dans les autoroutes, rendre accessible les transports publics financièrement ! - Comme à chaque voyage, je refais mon classement des plus mauvais conducteurs de la planète enfin pour les pays que j'ai traversé...l'Afrique du Sud s'insère à la 2e position donc : 1. Pérou 2. AS 3. Argentine 4. France (bravo, médaille chocolat!)
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3. Capetown (19-21.11.2024)

Altitude: 0 m
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4. Nata (4-13.11)

Altitude: 0 m
Nata - le 12.11 Nous passons 2 jours sympa à Port Elisabeth, domaine de 2 hectares avec cheval, ane, chiens, forêt impénétrable. Lester notre hôte nous fait visiter la ville façon japonaise; grande vitesse avec sa camionnette, passage bord océan, bar ambiance sud-africaine puis il trace des km en bordure d'océan, très beau. On se promène sur des dunes genre le bassin d'Arcachon, lui look à la Crocodile Dundee, nous vacanciers européens...Nous prenons la décision de renoncer à notre remontée au Lesotho, trop long, un peû déconcerté aussi par les avis des Sud-africains qui estiment ces régions sensibles surtout pour des voyageurs à vélo; on ne veut pas non plus y aller pour dire que l'on y était, ridicule. En plus, on aimerait avoir plus de temps pour traverser les grands parcs nationaux ainsi que les déserts de Namibie. Le moyen le plus rapide pour relier Gaborone, la ville botswanaise sud de ce pays est l'avion; nous aurions privilégié le bus mais avec les vélos, rien est sûr. Nous enchaînons ainsi 2 vols pour atteindre la capitale du Botswana, non sans avoir été repéré pour transport de bonbones de gaz illicite.. Course à la porte des bagages, avion pris de justesse, drôle mais les bonbones, perdues ! On atterrit 2h plus tard après une escale à Johannesburg. Guest house, chez Ann qui vient nous chercher à l’aeroport, on reste 2 jours, conseils sur le Botswana, et visite de la plus grande ville du pays mais pas grand chose à voir ....préparation pour la suite, eau, achats divers dont gaz ! Le départ de la traversée du botswana et de la Namibie est lancé, jeudi 7.11. Le parcours est facile, plat comme en Hollande mais tout de suite on constate un vent défavorable qui petit à petit use l'organisme et le moral. En plus, on savait la route remontant plein nord un peu difficile mais on doit gérer, le peu d'espace latéral parfois, une galère, on s'arrête après 80 km, la police nous propose son terrain dans un petit village, parfait ! Le lendemain, on repart dans les même conditions de vent mais après 30 km, un botswanais accepte de nous pousser un bout, sur le pont arrière avec les vélos, on gagnera 100 km, pas mal ! On apprécie la gentillesse des botswanais, peuple cool, ouvert, hospitalier, on est salué de toutes parts, on converse avec quelques piétons en bordure de route, vie simple, changement total de l'Afrique du Sud. On passe les nuits sur dans un camping classe avec animation le soir, on est les seuls clients....puis dans un autre campement du gouvernement rudimentaire mais voisins botswanais très sympa et intéressé par notre présence et nos tentes ! Notre montée Nord se poursuit, on atteint la 2e ville du pays, Frederikstown, récupération guest house puis notre périple s’enchaîne, agréable, on arrête pas de se faire saluer au passage de chaque village, nous sommes l'attraction...Nous sommes proche du réputé parc de Chobé, le paysage change, tout devient vert, on déguste en cours de route des seilles d'eau sur nos têtes de plusieurs orages tropicaux. Pour l’instant, mis à part les vaches, chèvres où ânes qui paissent parfois sur les bords de l’autoroute, pas encore vu d’animaux du Big Five mais on y est presque. Après avoir passé une soirée mémorable dans un petit village, on atteint Nata, fin 2e étape, le safari à vélo commence, autres formes de safari aussi à voir ... Étapes, villages ou villes : Gaborone, Artisia, Palapye, Gojane, Francistown, Kutagomore, Nata Anecdotes : - Trempé par un orage de malade, on s'arrête dans un petit village au milieu de nulle part. Accueil par la police qui nous présente au responsable du hameau, dans son bureau....Il nous propose la salle communautaire pleine à craquer ! On est l'attraction mais quelle bienveillance ! On attendra la fin d'une réunion pour nous installer, parfait. - La végétation est en majorité des ronces, épines acérées, gare aux sorties de routes, les pneus ramassent, record pour moi, 4 crevaisons en 1 jour.....Jf lui une belle chute sur un chemin blanc, il faut dire qu'il était en tongue.... Commentaires : - Je passe presque 2h dans une banque, queue, jeu de la chaise musicale, avancement selon la vitesse de chaque opération, il faut être patient...pendant ce temps, connaissance sur les bornes tv de la banque de l'élection américaine....alors que dans le même temps, le nouveau président du Botswana était élu, un avocat des droits humains. La question se pose . Qui sont les arriérés dans ce monde ?! Information : mon portable à subi les outrages des orages, il repose dans du riz...espère le récupérer....grrr Photos arrivent..wf africain
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5. Maun (13-22.11)

Altitude: 0 m
Maun. (13 - 22.11) - photos arrivent mais wf rythme botswana... On atteint la ville de Nata, porte du grand parc animaliers de Chobé, juste avant un puissant orage, même genre de celui qui a achevé mon portable...On s'installe dans un base camp tenu par un anglais de Londres, parfait, arborés, oiseaux, cricquets, piscine, chambre avec toit ouvert, ambiance ! On décide de laisser les vélos dans ce campement, merci Rupperts d'avoir gardé notre matériel. Le lendemain, on relie la ville de Kasane, un de nos objectifs, atteindre les chutes Victoria. Transport en bus populaire, place VIP à côté du chauffeur, on aperçoit les premiers éléphants en bordure de route, sous des arbres, majestueux ! Le chauffeur lui s'en fiche....c'est comme s'il voyait des vaches pour nous ! En cours de route, camion au milieu de la route, la cabine totalement détruite, le chauffeur ? il a heurté un éléphant ! Des habitants du coin sont déjà à l'oeuvre pour dépecer , nourriture pour quelques mois, un groupe repart avec nous, des sacs de viande en stock...bonjour les odeurs ! Le lendemaine, visite des chutes, le parcours du combattant en bus organisé, peu de touristes heureusement, nous sommes 6. Passage de la frontière du Zimbaway, attente malgré la présence de notre chauffeur, plus d'1h pour passer, formalités, visa d'une durée de 7h, prix arnaque, douaniers pas sympas du tout ! On atteint le parc des chutes, on y reste une partie de la journée, magnifique, impressionnant surtout la faille énorme au milieu d'un immense plateau, l'eau du Zambèse et la rivière Chobé se déverse, s'engouffre, 120 m de chutes, largeur 1km500, vraiment beau !!! Ce fleuve termine sa course dans l’océan indien le long de cette faille géologique. Passage pour photos sur un pont frontière zambie/ Zimbaway, comme d'habitude, sur ces sites, les blancs sont des cibles idéales ! Retour en fin d’apm, on tombe dans un quartier populaire, par hasard, sur un botswanais; en peu de temps, il nous propose un safari le lendemain. Organisation impeccable, 6h du matin, Jonas vient nous prendre devant notre Guest House, déplacement entrée parc puis en véhicule style "promène c"...Top, on se retrouve avec 2 américains remontés contre le résultat de leur présidentielle, pourtant des Texans ! Couple très sympa, drôle, c'est parti pour 5h, chauffeur comme guide généreux sur les commentaires. Le vrais bush, bord de la rivière Chobé, on voit des antilopes, girafes, jeunes lions, lionnes, (arrêt à 5 m...) troupeau d'éléphants avec les petits, superbe. Au retour, notre Jonas nous offre un repas botswanais....allez savoir pourquoi, certainement que l'on est des bons clients ! Enchaînement ensuite pour la 2e partie de ce safari, en bateau; hippopotames, buffles, crocodiles, oiseaux de toutes sortes, magnifiques instants, lumière du soir somptueuse. Repas botswanien pour terminer notre pause "safari", très bon et notre escapade de récupération. Le lendemain matin, on retourne avec le même bus sur Nata; on rejoint notre camp, préparation pour la suite, la traversée Sud-Ouest, atteindre la Nabibie. 300 km nous sépare de Maun, dans le delta de l'Okawango, un des seuls le seul fleuve au monde qui termine sa course dans le désert. On est prudent, nous traversons les habitats des animaux sauvages, on campe dans des endroits fermés - tour communication et sa base protégée par une barrière, camp de baobas, devant un magasin, propriétaire top. La chaleur s'élève de plus en plus, j'ai quelques difficultés à maintenir des longues distances, je dois prendre des médicaments suite à une morsure de tique. JF lui passe bien la chaleur ! On se lève tôt, en même temps que le soleil, à 7h, chaque étape commence. Un matin en l’espace de 30 km, safari à vélos avec antilopes, girafes, zèbres, impalas, éléphants! Jf passe devant moi à 20m...lui pas trop content, grognement, ouf !On atteint la ville de Maun après 4 jours, on se pose dans un guest house avec piscine, la classe, récupération ! Cette fin de semaine, départ pour relier la Namibie que l’on devrait atteindre à la fin de ce mois. Commentaires : - Des bus de 12 à 15 places sillonnent le pays à toutes heures; signe de la main, déplacement local, le chauffeur vous laissera là où vous devez aller. Prix fixe selon distances, bon marché. Voilà une idée pour les grands bus de chez nous dans la campagne désespérément vides. Anecdotes : - Situation surréaliste en bord de route alors que l'on fait une pause tranquillement sous un arbre, un automobiliste du coin s'arrête et nous interpelle : vous n'avez pas peur des lions ? réponse, non...et le éléphants ? non ...et les animaux sauvages ? non.....Il repart en se disant certainement que ces blancs sont un peu fous ! - Le chauffeur du bus qui nous transporte vers les chutes victoria, nous privilégie en nous plaçant à côté de lui; il faut dire que le départ prévu à 9h a été repoussé à 12h ! il attend de remplir son bus ! Discussions sympas, roule à tombeau ouvert mais bien. Il nous laisse son numéro de téléphone pour le rdv de notre retour, 7h prévu; on partir à 9h, VIP toujours, l'horaire botswanien. - Lors de notre visite safari, je m'aperçois le soir, comme un "tube" de 15 m/m de long planté vers ma hanche ! Je le retire, sorte de tyque qui en sera bien un, un botswanais.... Je m'informe et par précaution, je consulte dans un dispensaire santé le long de la route, ambiance Tintin au Congo. Cet insecte problématique comme chez nous est connu ici, la toubib me prépare un lot de médic avec anti-biotiques comme prévention , ouf. Coût de la consultation = rien...on donne un billet pour le staff des infirmières, ravies.
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6. Wildhoek (23.11-3.12)

Altitude: 0 m
Wildhoek (23.11-4.12) Les villes du Botswana ne sont pas à dire très intéressantes à visiter, les distances sont grandes, les centres ville difficiles à repérer, les déplacements compliqués sans véhicule et le vélo, on a assez donné, ! Maun n'y échappe pas, farniente, récup, piscine, des vacances de bourge (rires). On s'offre une incursion pirogue dans le delta de l'Okawango, journée, un chauffeur vient nous chercher un matin, déplacement , goudron, pistes puis chemins défoncés, en véhicule aussi pénible ! On constate la sécheresse, le retrait de ce delta énorme, sanctuaire animalier. Nous, on a les glaciers, les africains la sécheresse, la recherche constante de l'eau mais le gouvernement a construit un réseau d'eau remarquable dans tout le pays. Un guide nous attend et c'est parti pour un tour comme sur une gondole....dans les méandres des abords de ce fleuve. Hippopotames, paradis pour eux, ils nous défient du regard, on ne s'approche pas trop. Multitudes d'oiseaux de toutes sortes, on s'arrête , des éléphants sont dans les parages. On débarque, le guide nous guide à pied à travers la brousse pour déboucher à proximité être de ces animaux extraodinaires, plusieurs troupeaux, plus de 50 à une centaine de mètres de nous. Génial, un mâle certainement nous indique de ne pas trop s'approcher d'eux, intimidation du leader, barissement, un point d'eau servira de bains pour son troupeau....wawww. Après un picnique pour touristes...on retourne dans notre embarcation, glissée, le guide manipule une perche, on se faufile dans les méandres, sympa. On apprend que pour éviter les moustiques, la bouse d'éléphants est radicale, juste s'induire de ce cocktail qui n'a pas une odeur repoussante (rires) ! Donc à quoi bon dépenser pour des produits douteux pour la peau ? Après 3 jours de repos, nous voilà reparti, direction la frontière namibienne. On ligne mais on évite les chaleurs de l'après-midi, lever en synchro avec le soleil. Un vent portant nous permet d'atteindre la frontière avec des étapes entre 80 et 100 km/jour. Campement dans des campings, école, musée, magasin, tour, tout y passe, notre recherche constante d'eau donne le rythme... On quitte le Botswana, frontière Namabienne franchie le 28 novembre, milieu de la savanne, formalités pas trop compliquée, juste prendre garde que le douanier appose le timbre de sortie du Botswana...Campement juste après le poste frontière, classe, prix défiant toute concurrence, accueil, piscine, etc...On ligne dès le lendemain, motivé d'atteindre la capitale Wildhoek rapidement car les lignes droites se succèdent mais on apprécie en partant tôt, les couleurs vives, contraste : ciel bleu azur, terre rouge, herbes jaunes, arbres verts...Changement radical par contre, les farmers sont dispersés partout dans cet immense territoire, un peu l'Afrique du Sud mais ici le peuple namibien n'a pas subi l'apartheid, la population aussi sympa avec nous lors de notre passage. Pays du plus grand peuplement des guépards, on n'en verra pas, chassé par les farmers comme les loups chez nous ! Des antilopes, phacochères animent notre quotidien, surpris de nous voir avancer sans bruit puis course éffrénée le long de la route ou dans le bush... Campements de toutes sortes, de la piscine au magasin dans un coin perdu...genre Landy africain, drôle et quel accueil ! On fait un break dans un endroit isolé, wagon de chemin de fer des années 60, le far West, ligne abandonnée, le propriétaire accourt, boissons fraîches, magasin dans le wagon, échange, fin connaisseur de la Namibie, générosité pour explications du cheminement idéal à vélo à travers la Namibie, dernière étape avant le retour au pays; merci Bennie ! Villes d'étapes : Sehitwa, Kuke, D'Kar, antenne, Tsootsha, Buitepos, Gobbabis, Magasin, Bobo campers, Wildhoek Commentaires : - On constate notre bonne condition physique; notre rythme cardiaque bas au réveil, les distances conséquentes sont facilement avalées, la chaleur est mieux tolérée, quelques kilos en moins aussi, pourvu que cela dure... - On quitte le Botswana, pays surprenant, peuple extrêmement hospitalier, cordial, attentionné. Pauvre par endroit mais pas de farmers; la répartition des terres aux Botswanais a certainement fait une société plus égalitaire, les différences sociales sont peu visibles, leur nouveau président fraîchement élu est un exemple. Anecdotes : - Une étape comportait 110 km; pourquoi J-Fr a t'il lui fait 118 km ? - On passe une nuit pour la 2e fois au pied d'une tour de communication; 2 gardiens sont là, de l'eau dans des gros réservoirs, top ! Des panneaux solaires alimentent la consommation des antennes de communication mais surprise, au coucher de soleil, une génératrice se met en fonction; nous passerons la nuit , moteur diesel en accompagnement ! - Proche de la frontière namibienne, on croise les premiers voyageurs à vélo depuis notre arrivée au Cap; 2 jeunes hollandais en couplé, en traversée du Cap au Kenya en 5 mois. Échange, conseils, encouragement, sympa.
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7. Helmeringhausen (5-14.12)

Altitude: 0 m
Helmeringhausen (5-14.12) On quitte Windhoek, nous nous retrouvons très vite dans le vif du sujet : 20 km d'asphalte puis le début de la piste que nous ne quitterons plus. Tantôt revêtement roulant, tantôt sabloneux et caillouteux mais bonheur : quasi plus personne, de temps à autre un véhicule 4X4 de touristes équipés pour affronter les grands espaces namibiens. Les paysages alternent, désert à perte de vue, arbres isolés en bordure de piste, caractéristiques avec leur grand chapeau, parfait pour se protéger du soleil. Rencontres au hasard avec des troupeaux d'Oryx et leurs cornes extraordinaires, des antilopes, des zèbres. Les guépard et léopards sont aussi par là mais on ne les verra jamais, trop craintif face à l'homme son prédateur, surtout les farmers. Les paysages sont superbes surtout à l'aube et au crépuscule, soleil rasant, on est proche du tropique du Capricorne. Notre condition physique est affûtée, les kilos perdus font que notre avance est facile. Le défi est de supporter les grandes chaleurs proche de 40 degrés, pour cela on se règle avec le lever du jour; en 1h, on gère les rangements, le pdj puis le départ proche de 7h. On décide de ne pas dépasser midi, la chaleur trop intense. On gère les arrêts en fonction des points d'eau sinon notre paquetage augmente de 10 kg ! On vise des campements, fermes le long du parcours, du sauvage aussi mais il faut dire que les "base camp" namibien sont d'une qualité exceptionnelle loin devant les standards helvétiques ! Propreté, conditions, sites, accueil, piscine parfois dans des endroits perdus ! Des vrais oasis, on apprécie car on récupère parfaitement dans ces conditions. Nous sommes constamment à la recherche d'eau, notre consommation étant de plus de 4 à 6 litres jour ! Les voitures de touristes seront nos appuis logistiques tout au long de cette traversée Nord-Sud de la Namibie. On est dans le désert du Namib, on voit les dunes gigantesques qui s'étirent tout le long de ce pays entre l'océan atlantique et une largeur de quelque 100 km. Beauté naturelle, rouge, rose, contraste avec les rochers foncers, le vert des arbres le long des lits de rivieres même si l'on ne verra pas d'eau. Ces dunes énormes - Arcachon mais sur 600 km - captent notre regard, nous les longerons dans notre descente. On atteint les abords du site de Sossusvlei. On y reste 2 jours dont un d’excursion, nous partons à l'aurore avec un chauffeur (vélo interdit dans ce parc et ....60 km !). Après 1h et les derniers kilomètres sur une piste ensablée , il nous laisse et nous partons pour gravir la plus haute dune de ce site extraordinaire, Big Mamma. 1h15 de montée en suivant une crête, sable, physique, visualisation en montant d'avalanches de sable - ralenti identique aux nôtres de neige - on atteint le sommet, vue, couleurs extraordinaires sur le site, immensité puis descente en ligne droite - entraînement pour la poudre cet hiver...- sur un des lacs asséchés coincés entre ces dunes gigantesques, parfait ! On passe par les arbres pétrifiés, notre chauffeur tout surpris ne nous voir déjà là. La chaleur montante indique le retour, verrée avec notre conducteur du jour, journée de repos normalement. On passera l’autre partie de la journée dans la piscine du camping, juste à côté du désert, classe. Notre périple continue, on repart plein Sud; la piste change, les difficultés avec : cartons ondulés, cailloux, graviers, sable, la vitesse passe à des moyennes de 8-9 km/h. On galère, la chaleur en plus et l’eau ! Les touristes dans leur véhicule climatisé nos appuis, eau fraîche, gazéifiée parfois, le top en plus arrêts dans des endroits totalement désertique. 150 km de piste vraiment difficile mais on passe. Campement toujours vers un point d’eau, base camp namibien avec magasin proche, parfait on descend des litres de liquide. On atteint tôt ce village minuscule au nom typiquement allemand, pause, il nous reste 100 km de chemin ripio, on est à 300 km de la frontière Sud-africaine. Lieux d’étape : 70 km de Wildhoek, campement sauvage, lodge Hohenhein, Rooisand Desert, Bush camp, Sesriem, Gate toekoms, Betta, Betsy, Helmeringhausen Commentaires : - Les farmers namibiens sont accueillants avec nous en tous cas. Toutefois, on s'interroge sur les relations qu'ils ont avec la population noire. Ce sont eux qui s'occupent des travaux de la ferme - cuisine, ménage, travaux extérieurs, employés. Dans la loi nambienne, les farmers doivent les nourrir, leur proposer un habitat, amener les enfants à l'école, donner un salaire minimum de 1000 dollars namibien soit frs 50.- . Une envie de d’injustice et de révolte couve nécessairement dans cette population. Anecdotes : - Un véhicule s'arrête au milieu du désert alors qu'on galère pour passer un tronçon chaotique, des suisse-allemand de Schwytz ! Eau fraîche, échange, presque une rencontre du 3e type, beaux moments ! Des vaudois aussi, arrêt, plaisanterie, lui imite mon accent...Nombre de véhicules s'arrêteront lors de ces passages à pied, à la peine dans ces endroits piègeux sur nos vélos. - On s'arrête au sommet d'un passage montagneux à 1700 m, Barby Guest Farm, accueil par Lesli un écossais de la 5e génération ici en Namibie, 15000 hectares de terre ! Un livre de connaissances du coin, animaux, vie, ancètres. Il nous prépare à manger mais avant 2h de discussions nous - affamé - lui à coup de Brandy et vodka...On dormira sur le péron d'un de ses bungalows, les étoiles comme plafond.
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8. Springbok (15-24.12)

Altitude: 0 m
Springbok (15-25.12) photos arrivent... On quitte le village de Helmeringshausen ou l’on aurait pu se croire en Allemagne... Parcours difficile selon conseils des résidents du coin, sable, bumps etc...110 km ultime partie gravel avant l’asphalte. On s’en sortira bien malgré quelques passages ensablés mais paysage magnifique, désert aride, montagnes noires, couleurs particulières surtout à l’aube et au crépuscule, silence total. Campement sauvage à mi-parcours, on sortira de cette étape à mi-journée le 2e jour, physiquement sans aucune difficulté, on s’installe dans un petit village au joli nom de Aus...décidément, la présence allemande est partout en Namibie. On se pose 2 jours dans le camping du village, propreté, ombre, petite cuisine, parfait pour se reposer; le propriétaire détient tout : la station service, le magasin, il est avenant, la classe. On décide de nous rendre dans la ville côtière de Lusterritz du nom d'un allemand pionner dans le coin; pour cela deux françaises de passage nous conduisent les 100 km à travers le désert non sans avoir fait un stop pour visiter un village fantôme de ce qui était une mine, du sable partout dans les habitations, nous on zap très vite et on les attend au café. Merci Léa et Alison pour les moments sympas avec vous. On s'installe dans cette ville austère sauf le port, tour en bateau le lendemain pour découvrir une colonie de pingoins puis le retour à notre campement en camion cette fois-ci, un transporteur de zinc ! Le lendemain, notre route se poursuit avec une étape de 170 km sans rien entre 2 agglomérations, réserve d'eau de 13 litres chacun, campement sauvage au milieu de nulle part, crépuscule magnifique, on commence à se rendre compte que dès la mi-journée, le vent forcit, la vitesse diminue, l'effort plus intense. Dès lors, les départs les matins se feront le plus tôt possible, on se calque sur le lever du jour. On est dans une région minière, la frontière Sud-africaine proche, le fleuve Oranje est atteint, enfin de l'eau mais que du sable dans les environs ! Le vent sera notre défi dans cette "descente" plein Sud, étape longues pour atteindre un village, le moral en prend un coup surtout lorsque des descentes se franchissent à des vitesses ne dépassant pas les 12 kmh !!! On quitte la Namibie après 20 jours pour entrer à nouveau en AS, pont de 500 m pour franchir les points frontières en prenant garde que le fonctionnaire applique bien le tampon, sinon gare par la suite ! On est proche de l’océan que l’on verra peu, la route serpente dans un no man’s land à 10-20 km du littoral. Étape longue pour relier un village, camping sauvage parfois, on anticipe, les réserves d’eau que l’on utilisera pas cette fois-ci. On arrive dans le village de Port Nollot, plages magnifiques, la puissance de l’atlantique apporte une touche de village du bout du monde. Le lendemain après une nuit reposante dans un hôtel (et oui un peu bourge parfois...), on enchaîne pour relier Steinkopf puis Stringbok, 2 jours avec ce satané vent latéral qui nous entame le moral mais on passe ! Commentaire : - A nouveau les mines et l'interrogation sur les entreprises minières responsables et la fameuse votation chez nous refusée de justesse....Nul besoin de faire une étude de marché ou être un docteur en environnement : A voir les habitations proches des villages miniers, maisons en tôle les unes sur les autres, promiscuité, les grandes compagnies minières n'ont que faire du respect humain et de l’environnement; honteux, leurs dirigeants sont des personnes sans aucune morale, cela s’appelle des escrocs ! Anecdotes : - Mon matelas Expeed me joue des tours : les 3 boudins centraux se détachent pour former qu'un tube....Depuis, j'ai l'impression de dormir sur un lit un peu instable mais la dureté du matelas fait que le confort est toujours là. - On voulait camper discrètement au bord de l'océan après notre passage frontière namibienne mais un véhicule de sécurité nous a dissuadé car tout le littoral de cet endroit est propriété d’une entreprises minière de diamant....et ils ont peur que les gens comme nous commencent à gratter le sol....On aurait voulu qu’ils nous poussent les 30 km restants pour relier un village alors que l’on galèrait face au vent mais ils n’avaient pas le droit de transporter des personnes...mais très sympa avec nous.
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9. Melkbossstrand (26.12-3.1.2025)

Altitude: 0 m
Melkbosstrand (26.12-3.1.2025) WF poussif comme d’hab...photos arrivent Jour de Noël, Springbok - antilope - nom de l’équipe de SA de rugby mais comme la plupart des agglomérations en Afrique du Sud, pas grand chose à voir, centre des villages, on les cherche encore ! On passe cette veillée de Noël dans un hôtel, classe comme toujours, piscine on profite surtout qu’en CH, on apprend la quantité de neige tombée, parfait ! Relaxation, repas top SA, on est paré pour affronter la traversée plein Sud en premier lieu à l’intérieur du pays puis relier l’océan. Raison : le vent du Sud extrêmement fort surtout l’après-midi sur la côte, modéré au centre. On part tôt, on déroule toujours avec en point de mire un village, point d’eau, on évite les kilos en trop sur nos vélos. On passe par des paysages variés, plaines ondulées un peu monotone parfois, aux montagnes rouges, de l’Arizona dans notre périple, falaises lisses obliques, je connais certains grimpeurs qui pourraient être intéressés mais rien que la vision de la marche d’approche, dissuasion ! La chaleur toujours présente, on la supporte car les nuits deviennent plus fraîches, océan atlantique le climatisateur naturel. La circulation est limitée pourtant sur axe nord-Sud, les SA toujours si inconscients avec leur vitesse inadaptée sur une route 2 voies. On franchit plus de 250 km en quelques jours puis un chemin gravel chaotique nous dirige vers l’océan que l’on ne quittera plus. Bienvenue dans le monde du tourime Sud africain, les campements deviennent tout à coup plus compliqués, les places libres parfois limitées. On est sauvé un soir de recherche de place - alors que nous sommes refoulés à l'entrée du village par la sécurité - par 2 familles SA qui nous interpellent de loin et nous proposent de poser nos tentes sur leur terrain de ....pétanque ! Génial, avec eux on passera un après-midi splendide, discussion, échange, une soirée mémorable, les verres de blanc imbibés de glaçons feront à court terme une sorte de coup d'assomoir en tous cas pour moi, en plus avec un repas de midi restreint. Une grillade le soir de derrière les fagots nous feront oublier les désagréments du vent contraire du jour. On fait la connaissance du roi de la pomme de terre du coin, épique! Les km sont enchaînés ensuite même si l'on privilégie les distances courtes afin de profiter de l'océan atlantique malgré l’impression de se baigner dans des glaçons ! On passe de village balnéaire à un autre, distances longues et courtes, le côte atlantique Sud africaine très belle, désertique, sauvage, les routes d'accès aussi, de la piste, sable, gravier et asphalte, ouf cela nous aide d'autant plus que le vent du Sud dominant. Les campements de plus en plus sécurisés, barbelés, gardes, souvenirs de l’armée suisse...On s'arrête à lambert's bay et l'on accède à pied sur une presqu'île où une colonie de fous du Cap, oiseaux magnifiques, envergure leur permettant de planer et plonger pour atteindre des proies marines, superbe ! On alterne avec des nuitées dans des guest house, chez l’habitant, communauté des cyclo voyageurs, wharmshower. Merci Elsa, Margaretha de nous avoir accueilli chez vous au dernier moment, échange, partage, compréhension des autres, hospitalité. La descente se poursuit, Table Mountain apparaît, comne un tableau, pistes cyclables, vue splendide, le vent sympa avec nous, on voit les premiers kite surfers, distraction, le top ! Cap Town est à 50 km, on prend garde un peu à dispatcher nos affaires de valeur et de ne pas montrer sur nous de signes de valeur inutiles, des agressions parfois en périphérie et dans cette ville nous sont relatées. Notre virée africaine est dans son épilogue. Étapes : Springbok, Kamieskroon, Kamiesberg, Numérus, Strandfontein, Lambert’s Bay, Elandsbaai, Veldriff, Yzerfountein, Ganzelkraal, Melksbosstrand Commentaire ; - Nous recueillons toujours de la part des Sud africains, un accueîl, une sympathie, un intérêt positif sur notre voyage, impressionnés par notre paquetage, nos vélos, les km parcourus; en plus la cotation de sympathie des Suisses est bonne, peut-être RF, les montres, le chocolat en sont pour quelque chose ! Il faut dire aussi qu’en dehors des grandes villes, le vélo est quasi inexistant dans ce pays. Anecdotes : - notre matériel commence à souffrir après 3 mois : une de mes sacoches arrière dans un état digne d’un sdf, une de mes chaussures idem, lunette soleil cassée, mon matelas - marque Expeed pourtant - a vu ses boudins centraux exploser de l’intérieur pour n’en faire qu’un d’ou une grosse proéminence au centre.... mais cela fera l’affaire pour ces derniers jours de voyage, le pneu avant de jfr à la corde.
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10. Cap Town (4-10.1)

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Capetown (4 - 10.1) Photos plus tard comme d’hab... La traversée sur Capetown sera une étape facile; belle approche avec la chaîne de Table Moutain en arrière plan, piste cyclable, flot de cyclistes du coin dans les 2 sens, les dangers relatés inexistants mais on ne traîne pas en route, on relie cette ville tôt le matin - plus facile que traverser Neuchâtel comme toujours - le vent ne sera pas un handicap. La boucle est bouclée, on traverse la ville, passons par le port puis longeons le bord d’océan pour notre destination finale, atteindre le point Sud de l’Afrique soit le cap de Bonne Espérance. Nous sommes arrivés dans un autre monde, les sud Africains sont en vacances sur ce littoral, un peu la côte d’azur en août ! Paysage, côte magnifique, océan bleu azur, vagues déferlantes, rochers granitiques imposants, sable blanc, plages immenses se dévoilent sur notre passage. Heureusement, les voitures ne nous dérangent pas trop car la vitesse est limitée et le vélo bien présent sur cette côte déchiquetée. On franchit facilement des petits cols, accédons à des petites stations balnéaires, on passe nos dernières nuits de voyage entre campement et guest house. On goûte aux saveurs de l’océan, poissons, crevettes, huîtres, c’est notre partie vacances, on a encore 4 jours pour 120 km donc top ! On relie Bonne Espérance, un cap mythique surtout pour les marins du Vendée Globe qui ont passé par là il y a quelques jours, un gros rocher allongé, un phare, la rencontre des 2 océans Indien et Atlantique, des touristes,... La photo pour immortaliser l'instant puis nous contournons 'l'ile pour revenir au Cap; on s'arrête proche d'une plage splendide puis le lendemain on longe la vallée des vins du Cap, dégustation mais accueil pas très sympa, bof....le vin Sud-africain a encore beaucoup de chemins à faire....On accède à l'ultime montée de notre périple, le passage vers Table Mountain que nous profitons de monter.....en téléphérique cete fois-ci en plus la montagne totalement dégagée. Trés belle vue sur la ville, l’océan et ses alentours, montagne avec un plat caractéristique de la géologie d’ici, on y passe un moment, puis le flot de touristes débarquant, on retourne à nos vélos. Les 2 km restants descendant se feront sans aucun coup de pédales, la boucle est bouclée. Notre Host Regina de Warmshower nous accueille à nouveau pour les derniers jours, on plie les vélos dans les cartons restés là, visitons la ville, musée, le périple se termine, fondue de remerciements que nous préparons pour Regina et ses 2 enfants. MERCI de nous avoir accueilli. Le vendredi 10 janvier, un taxi nous débarque à l’aéroport, on décolle pour la Suisse. Lieux d'étape : Hout Bay, Simon’s Town, Cap Bonne Espérance, Kommentje, Constancia, Cape Town Anecdote : - On profite de l’océan atlantique, vagues, rouleaux pourtant 14 degrés ! Une vague puissante me surprend, j’en perd les clés du guest house restée dans une de mes poches, recherche infructueuse entre les vagues... Lpa propriétaire ne me demandera rien du tout, cool ces sud-africains. Commentaire : - la traversée du Cap était annoncée dangereuse, même des conseils de traverser en bus; nous décidons de la traverser non sans avoir reparti nos valeurs, argent, cartes un peu partout, portable rangé. On passera sans problème, une belle étape, les voyageurs à vélo ne sont pas des cibles essentielles.
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11. Epilogue - Capetown 10.1

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Le vol de retour sans histoire mis à part le rappel pour nous des conflits sur la planète et les détours de pays (Yémen) lors de notre escale à Doha puis le Moyen Orient et ses conflits en passant par-dessus le Koweït et l'Irak et le couloir sur la Turquie pour éviter la région nord de la mer noire, l'Ukraine, la Russie. La réalité des rivalités de l'homme dans le monde nous revient très vite, hélas. Atterrissage à Zürich en début de matinée, short, t-shirt....le choc des températures, on sera vite changer en habits chauds ! Le train nous ramène à Neuchâtel, j'apprécie toujours ces retours de voyage long, notre pays est un havre de paix, privilège ! Commentaires sur le voyage : - Jamais je ne compare les pays visités lors de mes 6 autres voyages à vélo dans le monde mais l'expérience, le vivre un voyage à vélo est toujours extraordinaire, une autre manière de voyager ou la proximité avec les habitants, les animaux, la nature, les régions traversées à un rythme lent mais avec un effort physique mesuré, apportent une expérience personnelle de vie hors norme et très enrichissante. En raccourci, je me souviendrai de : - L'Afrique du Sud et ses côtes de l'océan Indien ou de l'Atlantique, beautés naturelles, océans puissants, espaces lointains, mammifères et oiseaux marins, sa population partagée, les rencontres étonnantes avec les farmers, la difficulté de créer un contact avec la population noire, le côté sombre des Townships, insécurité vécue. - Le Botswana et la rencontre des animaux du big five, safari à vélo avec des rencontres sur la route extraordinaires, population extrêmement chaleureuse, accueillante, intéressée par notre passage, ses campements classes, les nuits avec la faune sauvage au pied des antennes, les nuits dans les écoles, village, musée, magasin, un très bon souvenir - La Namibie et son extraordinaire désert du Namib, couleurs magiques, paysages lunaires, dunes de sable gigantesques; dureté du parcours avec des chemins en tôle ondulée, sable, vent, la quête de l'eau qui a été notre problème journalier, les rencontres avec des autres touristes en véhicules et qui nous ont fait office de porteurs d'eau, les rencontres avec les farmers aussi, la population noire également, contact facile, cordial. Le parcours a finalement valu 4500 km, 27000 m de montée (pas mal pour des pays plats....), 4 kg en moins, des vélos qui ont bien résisté aux chocs des parcours, des pertes de matériel mais heureusement pas trop, une quinzaine de crevaisons entre les 2, des chutes dans le sable, une très bonne entente avec Jean-François que j'ai dû de temps à autre freiner... Merci particulier à Regina de Warmshower qui nous a hébergé à Capetown quelques jours à notre arrivée et à notre retour et aussi Merci à Margareth pour son hébergement au dernier instant en bordure d'océan dans le village de Yzerfontein.

20 réactions sur “ Afrique du Sud (octobre 2024-janvier 2025) ”

  1. Francois Falik Réponse

    Beau voyage, on se voit ce soir pour faire de la luge à -5 degrés. Dépaysement garanti pour toi 🙂
    Me réjouis des anecdotes en live

  2. René Réponse

    Hello Bemol,
    toujours aussi fou, j’espère que tu rouleras assez vite quand tu auras un lion ou un éléphant aux fesses!
    A part ça, je lis toujours avec plaisir ton blog, tu nous fais voyager.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Salut René, merci de ton message. Les lions sont pas fous, eux, ils dorment la journée! Les éléphants effectivement, pas tjrs très contents quand on passe proche, mais.. j’espère que tu vas bien. A bientôt, patinoire pour les finales

  3. Eric Driessen Réponse

    Hello both,

    It was nice to meet you along the road from Gweta to Maun.

    We have a lot of respect for your cycling in these hot desert circumstances.

    We have some nice pictures of you. Give us your mobile number or email address in case you want us to share this with you.

    Have a safe and enjoyable trip!

    Angelique and Eric Driessen

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Hello angélique and Éric. Yes, very funny to meet you in victoria falls and in the road. You are also too bike traveller! We arrived yesterday in Maun, nice guest house with swimming pool, top. 3 days recuperation, I musst take antibiotique against African tique. Visite okatawengo tel : +4179 510 1453. maurizio.weibel@gmail.com
      Good return in your nice country.
      Maurice and Jean francois

  4. Francois Falik Réponse

    C’est JF qui fait le Bémol en oubliant son matos ? le monde à l’envers ou cela devient contagieux 🙂 c’est vrai que la qualité à l’écran de vos photos sont dans une résolution qui ne mets pas en valeur vos paysages. Elles sont très pixellisées mais cela reste un détail.
    J’adore toujours lire ton blog, mais j’avoue n’avoir pas l’esprit aventurier comme vous. Donc c’est super de voyager par procuration.
    Vivement la suite.

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Merci François pour tes conseils, on regarde çà, le voyage à vélo aventure un peu est effectivement très personnel et je comprends celles et ceux qui ne sont pas intéressés par un tel voyage. Bel automne à toi, ici primtemps et déjà 30 degrés. Bises.

  5. Gerald Réponse

    petit problème de photos : le format xxx.heic repasse pas ! Merci de corriger pour prochaines !
    Bonne continuation

    • bemol Auteur ArticleRéponse

      Merci frangin. Oui j’ai vu, je change extension, plus de photos prochainement. Bises

  6. Jacques Steiner Aymon Réponse

    Bravo Bémol, j’ai hâte de suivre tes aventures.
    Profitez bien et take care
    Jacques

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