- Created: 22 septembre 2019
- Updated: 16 septembre 2021
- Distance Instructions
- Distance 5500 km
- Durée 3000 h 0 min
- Vitesse 13 km/h
- Altitude min. 0 m
- Sommet 2000 m
- Monté 20000 m
- Décente 15000 m
La période floue pour voyager dans le monde incite à s'évader en Europe et à choisir le plan B soit le Cap nord. L'Alaska est mis en attente....Le départ est prévu ce jeudi 20 mai afin de relier ce point extrême Nord de l'Europe en partant de Neuchâtel...Je serai accompagné par mon copain de voyage, Marc dit Correvon !
Donc, la rédaction du carnet de route de ce voyage original sera effective dans peu de temps....
Prenez soin de vous !
Donc, la rédaction du carnet de route de ce voyage original sera effective dans peu de temps....
Prenez soin de vous !
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1. Neuchâtel - Epilogue
Altitude: 0 m
Adresse:
Depart le 20 mai 2021
Pour une somme dérisoire, nous traversons l'Allemagne dans des trains régionaux, un peu long mais très facile avec les vélos, chaque wagon proposant des places pour nos bikes, nul besoin de décharger les sacoches donc parfait. On passe toute la journée dans les trains de la DB puis nous arrivons proche de la frontière Suisse vers le lac de Konstanz. Un changement de wagon nous surprend et je me retrouve seul sur un quai de gare proche de la frontière...A la frontale, 6 km plus loin, je m'installe vers minuit dans un camping proche de la frontière et le lendemain par un temps splendide, je passe la frontière CH à Stein am Rhein. Je retrouve Marc à Schaffhouse, drôle. La Suisse est rapidement traversée et nous effectuons depuis Bienne, le retour chez nous à vélo. Dernier repas ensemble au bord du lac, accueil par une météo généreuse, je décide de prendre le funi sur Prêles....puis le retour chez moi.
Synthèse et impression du voyage :
Les +++
- Pour les 2, notre état physique, forme montante, perte de poids, facilité de pédalage, endurance, forme, santé !
- Le mental
- Les pistes cyclables dans les pays nordiques et en Allemagne
- Le soleil de minuit
- Les facilités de campement, la qualité des campings en Suède
- le formidable réseau des bateaux, paquebots en Norvège
- La météo clémente en Norvège, le vent majoritairement en notre faveur
- Le camping sauvage en Norvège, sites, endroits
- la facilité de transport en train avec les vélos en Allemagne
Les - - -
- Les difficultés dues au COVID, particulièrement lors de notre traversée de l'Allemagne à l'aller
- Les moustiques en Suède particulièrement
- La difficulté de réparer un problème de frein sur mon vélo (Magura)
- Les coûts des biens courants, parfois exorbitant en Norvège
- Le certificat suisse du Covid non valable au début de notre voyage
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2. Train - en allemagne
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 17 - 28 - 1.9
Au milieu de l'Allemagne....dans le train vers la Suisse
Le bord de la Baltique nous offre de belles surprises par une côte Nord sauvage, des forêts verdoyantes, des plages de sable à perte de vue, une mer venteuse, bleu profond. Nous alternons camping et hostel en fonction de la météo capricieuse qui nous offre parfois du soleil mais surtout de la pluie. On profite des derniers jours au bord de la mer pour camper proche de la plage; les endroits accessibles sont nombreux, facilité de trouver un beau site le long de ce littoral. On profite de ces derniers instants de campement. Une nuit on est arrosé par une pluie tenace; le matin, plafond bas, humidité, la "descente" sur Berlin se poursuit pas dans les meilleures conditions. On traverse des villes allemandes, jolies avec un centre, des édifices du 17e, 18e siècle. Période des ducs et de la royauté dans ce nord,il faudra que je m'instruise au retour. On découvre aussi les moments terribles de la guerre 39-45 par des stèles comémoratives sur l'agonie du peuple juif, les morts, abattus par les allemands, marche forcée au travers de cette région pour rejoindre un camp de concentration, nous empruntons cette route...écoeurement....Des stèles aussi sur la libération, l'avancée des troupes américaines, leurs alliés et russes, la jonction sur un pont dans la belle ville de Schwerin, château superbe, nous y passons la nuit.
Dans notre descente vers Berlin, nous entrons dans l'ex DDR; on constate encore l'état délabré des infrastructures, routes, chemins parfois défoncés, maisons grises, tristes, pavés énormes, un champ de mines, extrêmement dangereux surtout avec la pluie. Nous avançons vite tout de même, il n'y a rien à voir dans cette région au-dessus de Berlin...on enchaîne les kilomètres, facilité, tout est plat, notre condition parfaite, juste un parcours trop monotone à mon goût. La pluie s'invite toujours, diluvienne par certains moments nous obligeant l'arrêt....elle est vraiment l'une des ennemis du cycliste....Je profite quand même, comme pour mes trois autres voyages, des dernières étapes pour apprécier le voyage effectué. Nous atteignons Berlin et nous immortalisons cette fin de tour à vélo devant l'arche de la porte de Brandebourg après avoir traversé l'immense parc du Reichstag, de l'ambassade Suisse et admiré les édifices en verre aux alentours de la Hauptbahnof. Nous optons pour un hotel proche de la gare puis nous passons la soirée vers Alexander Platz, avec un repas typique berlinois, fin de voyage et anniversaire Marc oblige ! Nous apprenons que la Deutsche Bahn sera dans les jours à venir en grève pour une semaine , hélas, nous décidons de partir le jour avant. Dans l'impossibilité de voyager avec nos vélos dans les trains inter-city, nous devons prendre des régionaux ou l'accès vélo est aisé pour traverser l'Allemagne...la traversée nord-sud de ce pays sera long ! Il n'y a pas que le vélo qui exige de l'effort quelque peu !!!
Anecdotes : Dans le choix de nos campements, nous avons trouvé 2 formules intéressantes avec le confort en plus et économique : le camping sauvage dans un...camping (en arrivant en soirée personne...) ou le camping sauvage à côté du camping (la douche et le sanitaire disponible...).
Nous achetons notre billet de retour pour la CH, une sorte de carte journalière mais nous partons le matin 40 minutes avant le début de sa validité, sans le remarquer... Mal nous ont pris, un controleur la constate et nous vire du train...la 2e fois dans ce voyage... Il n'y a pas qu'en Suisse ou au Danemark que l'on trouve des controleurs hystériques et intolérants !
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3. Lûbeck
Altitude: 0 m
Adresse:
semaine 15+16 (15-27.8)
Lubeck - le 27 août 2021
On quitte Stavanger pour reprendre le même chemin qu'en arrivant dans cette ville afin d'atteindre un traversier qui nous transportera au bout d'un fjord très connu des norvégiens, le Lisebotn. La pluie, le brouillard, plafond bas, nous sommes dans le réel du climat norvégien; une ambiance digne des films d'horreur s'invite lors de cette traversée de près de 50 km. Fjord étroit, falaises impressionnantes, verdure au pied des falaises, grisaille, pierres parsemées, nous sommes bien dans le lieu mythique des base-jumpers et des grimpeurs. Nous atteignons relativement rapidement l'extrémité de ce fjord, nous installons nos tentes malgré la pluie dans un campement réservé aux voyageurs courageux ..... Les Norvégiens ont terminé leurs vacances, nous sommes quelques-uns à nous trouver au pied des falaises, ambiance sympathique. Au matin, 600 m de lacets nous attendent mais nous les franchissons avec facilité; nous atteignons un point où nous nous préparons pour un trek sur un des plus beaux site de Norvège, le Kjerag. Nous prévoyons de camper et c'est avec notre sac à dos chargé que nous partons vers la mi-journée pour atteindre ce site. Nous ne serons pas déçu, nous découvrons ce rocher granitique imposant coincé entre 2 falaises, énormes, 1000 m de verticalité au-dessous, pour mes copains grimpeurs niveau 7-8 + !, impressionnant. le temps est beau, la vue superbe, les couleurs intenses. Nous passons un bon moment sur ce site et accédons à ce caillou pour la photo traditionnelle pas sans danger, surtout avec un certain genre de touristes !!!
Nous gravissons ensuite la falaise pour la longer et trouver l'endroit rêvé pour camper en sauvage : vue imprenable sur le fjord, 1000 de verticalité à 10 m de nos emplacements, rochers lisses, polis, coins sablonneux, plat, eau en suffisance, idéal pour poser la tente. Bivouac, repas, vue, soleil couchant, crépuscule, nous apprécions malgré une pluie soudaine d'une quinzaine de minutes. Le lendemain, après un café aérien, vue imprenable avec la mer de brouillard en contrebas, nous retournons pour retrouver nos vélos puis nous repartons pour gravir les 400 m de dénivelé restant; la route est sinueuse, la forme, une routine presque...le paysage superbe. Nous avalons les kilomètres, descentes, nous accédons lentement au bord de la mer du nord. Le temps est clément, nous profitons des campements dans des sites proches de la mer, couleur bleue intense, seule la température de l'eau empêche hélas la baignade sereine. On comprend assez vite que la côte Sud-ouest n'est pas de tout repos : montée, descente sur 200 à 300 m, enchaînements, nous atteignons facilement les 1400 m/jour..
Dans cette "descente" vers le Sud, nous nous retrouvons sur une étape du tour de Norvège, ambiance presque du tour de France, en tous cas avec beaucoup de coureurs ! Route fermée, ambiance bon enfant avec des norvégiens nombreux le long du parcours, certains en habits d'apparats, nous constatons l'excellence du niveau des coureurs car le parcours n'est pas facile du tout ! La route longe parfois les fjords, le bord de mer mais aussi s'enfonce à l'intérieur avec des montées bien appuyées. Après 6 jours, nous arrivons au terme de notre pensum norvégien, la ville portuaire de Kristiansund est atteinte.
Baignade, relaxation, nous profitons du dernier jour norvégien puis nous traversons la mer du nord en ferrie pour atteindre le Danemark, la boucle est bouclée. Traversée de ce pays puis après avoir été viré d'un train....nous passons la frontière; nous repartons à vélo en direction de Berlin. Nous passons par les villes de Kiehl, Lûbeck, Wilmar en longeant la côte baltique cette fois-ci. Paysages superbes, villes également, parcours sur pistes cyclable, nous sommes dans une région très prisée des allemands, lieux historiques, châteaux époque du moyen-âge, églises de la réforme, mais aussi de l'époque des prussiens.
Anecdotes : Pour marquer la fin du périple norgégien, nous nous imposons une baignade dans la mer du Nord, froideur, avec une partie natation pour accéder à un radeau...50 m ! Il faut se faire violence même si les norvégiens se baignent sans problème apparent....
Dans le train nous emportant à travers le Danemark, nous sommes proprement éjecté du train, un controleur pointilleux ayant remarqué que nos billets ne correspondaient plus au parcours....celui-ci nous a prié de descendre immédiatement du train et de se procurer un nouveau billet, pour une vingtaine de kilomètres....Aucun arrangement possible de sa part ! Comme quoi, il n'y a pas qu'en Suisse que les contrôleurs sont butés !
Lors de nos 2 jours à l'hôtel de Stravanger dans l'établissement hospitalier, nos vélos sont à l'extérieur, la réceptionniste nous garantissant la sécurité de nuit...Pourtant, en repartant vers le sud, je remarque le vol de mon compteur ainsi que du capteur situé sur la fourche avant...La Norvège n'est peut-être pas si calme que cela, règles strictes mais ??? ...
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4. Stavanger
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 13 + 14 ( 3 - 14.8).
Stavanger - le 14 août 2021
On s'installe 2 jours à Bergen, 2e ville de Norvège, 280000 habitants. Très belle, classée au patrimoine mondial, le port avec ses maisons typiques en bois, en couleur a vu passer quantité de marins, marchands, affairistes entre ses murs, cette ville étant un port très important.
On profite de la visiter, vue splendide en hauteur sur les fjords avoisinants, le port protégé, vraiment une belle cité à taille humaine. On déguste une pizza norvégienne...au nom de Chicago... histoire de changer nos habitudes culinaires à base de pâtes....! On décide de poursuivre notre parcours direction Sud en passant par les fjords à l'intérieur du pays. Les kilomètres s'enchainent très vite car pour relier parfois un lieu situé à 20 km en ligne droite, il faut contourner les fjords et aligner les distances soit près de 80 km ! Les parcours sont cassants mais les routes sont en grande majorité le long des fjords, les montées ne dépassent pas 300 m de dénivellé. Sauf, une étape ou nous décidons de monter vers le glacier du Folgefonna, 1000 m de dénivellé avec des inclinaisons à 12% ! Chaud, exigeant mais pour les 2, notre condition physique nous le permet maintenant que notre corps s'est habitué à l'effort, nous surmontons bien cette montée sèche. On campe en altitude, vue magnifique, endroit isolé, glacier imposant au dessus, piste de ski mais on constate aussi la visibilité du réchauffement climatique : les immenses surfaces de rochers de granite nus témoignent du retrait du glacier, des bâches plastiques recouvrant une grande partie le bas de ce glacier pour maintenir la couche de glace et de neige ! Désolant, inquiétant, grande interrogation....Notre civilisation va vraiment contre le mur...une solution radicale : il faut renoncer à l'énergie fossile, diminuer notre consommation, vivre différement certainement.... mais qui osera proposer cette solution ? Il ne faut pas compter sur les politiciens...à nous donc !!!
On poursuit notre route, le paysage est très beau, dommage que l'eau des fjords empêche la baignade cool, la température avoisinant les 12-14 degrés. On visite des sites très connus, trek à pied; doux nom du Trolltunga, Preikestolen, parois de granite lisses de 600 à 1000 m, verticales, majestueuses, impressionnantes, couleurs particulières, fjords en contrebas. Dommage, rançon du succès de ces sites touristiques, du monde ! On enchaîne, passe le long des fjords, tunnels, ponts, traversiers, accès à des îles, on campe au bord d'un fjord vers une propriété, coin magnifique. Les liaisons maritimes en Norvège sont exemplaires, ferries, bateaux, partout, facilité de transport entre les nombreuses îles et fjords, système rodé, précis, classe, qualité, prix économique, les vélos ne sont pas taxés comme chez nous...on apprécie. On alterne le camping et campement sauvage, nos vélos facilitent les contacts même si les Norvégiens ne sont pas très causeurs, l'anglais est notre langue. Nous accédons lentement vers le Sud et atteignons la ville de Stavanger. Le temps pluvieux, maussade incite à une pause. On s'installe dans un hôtel situé dans l'hopital de cette ville; étonnant, classe et en plus économique. Drôle, on se retrouve au niveau de la maternité....2 jours de culture, visite de musées, maritime, énergie puis on planche sur la suite, la dernière étape et semaine en Norvège avec un campement prévu en haut d'un de ces sites de granite puis le long de la côte sud..
Anecdotes : Mon frein avant ne fonctionne plus, un joint du liquide de frein abîmé; impossible de réparer, je passe dans plusieurs magasins mais le joint clé introuvable, rupture de stock, une des conséquences aussi du Covid. Mon frein arrière étant en parfait fonctionnement, il suffira pour les dernières semaines de voyage, le retour étant proche.
On constate le nombre impressionnant de véhicules électriques en Norvège, en avance sur tous les pays européens. Tesla, VW, Audi, BMW, Mercedes, Toyota et autres japonaises, Peugeot, même des Porches ! Peut-être leur contribution au réchauffement climatique eux qui sont producteurs d'énergie fossile détenant une réserve énorme d'or noir tout le long de la Norvège. Des bornes électriques partout, dans les centres commerciaux, les maisons également équipées, impressionnant ! Interrogation aussi sur la problématique des batteries, le lithium n'est pas une source d'énergie mais de stockage et dont l'extraction est une grande pollution ? Et les sources d'énergie électrique pour alimenter tout çà !?
Aux abords des villages et villes, des pistes cyclables permettent un déplacement aisé. La configuration des routes norvégiennes est un peu similaire à la Suisse, peu de place; ils ont ainsi utiliser les trottoirs pour partager les piétons, les cyclistes, trotinettes et tout se passe bien ! Voilà un exemple à suivre dans notre pays qui a le besoin impératif de développer les pistes cyclables dans et aux alentours des agglomérations afin de favoriser au maximum la mobilité douce.
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5. Bergen
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 11+12 (22.7-2-8)
Bergen- le 2 août -
On quitte Trodheim après avoir passé la nuit dans une auberge de jeunesse norvégienne classe. On décide de suivre le plus possible les routes bordant la mer du Nord afin d'éviter la circulation des routes intérieures, dense. On s'aperçoit vite de la grandeur de cette côte norvégienne, chaotique, fjords, mer, iles, presque-iles, montagnes....On alterne les parcours terrestres et les traversiers qui permettent le passage d'une île à l'autre ou de traverser les fjords. Les norvégiens sont maîtres dans l'organisation remarquable de ces transports maritimes, tout est extrêmement bien rodé, la professon de marin en Norvège est un bon filon !
Les villes de Christiansand puis Arlesund sont atteintes, "descente" sud-ouest en direction de Bergen. La météo clémente avec nous, nous en profitons pleinement surtout que les conditions sont d'exception selon les dires d'un norvégien. Nous traversons un chapelet d'iles reliées entre elles par des ponts, des ferries, des tunnels même sous la mer. Nous alternons les nuits en pleine nature et parfois en camping; petite déception toutefois, le côté sauvage, solitaire n'existe pratiquement pas en Norvège en voyage à vélo; les routes longent les fjords, les contournent, les habitations, villages se suivent, les chemins hors route sont inexistants. Parfois nous suivons les pourtours d'un fjord ce qui nous amène à des distances considérables pour relier la destination. Nous enchaînons les kilomètres, moyenne de 70 à 80 km, la forme est là après 70 jours de pédalage, tout est facile, le corps s'habitue à tout, nous avons également perdu quelques kilos ce qui facilite encore plus l'effort ! Nous privilégions les endroits en hauteur pour camper afin de bénéficier d'eau douce des lacs ou des rivières. Je m'essaie toujours à la pêche mais les endroits ne sont pas toujours propices et il faudrait passer quelques heures en tous cas pour avoir du succès. En plus, normalement, dans les lacs ou les rivières, le permis journalier est demandé mais en bord de mer, la pêche est libre....Je persiste, j'y arriverai ! Nous mangeons équilibré, un petit déjeuner avec des céréales, café, un pic-nique à midi composé de fruits, pain, fromage, tranches de viande ou saumon, chocolats; soirée avec une variation de pâtes, riz, légumes, poissons ou viande, chaque repas en soirée est un plaisir ponctué toujours d'un café de la machine italienne ! Bien sûr, de temps à autre, on s'offre un repas dans un restaurant norvégien même si parfois les prix sont très élevés.
Nous relions les îles au nom de Remaya, Gurskoya, Valderoya.....pour accéder à la ville de Floro. Là, nous décidons de nous accorder un plaisir : relier et arriver à Bergen avec le paquebot des norvégiens, le Hurtigruten, 2e voyage ! Grande classe ! Départ avec ce bateau mythique à 8h30 le matin, arrivée vers 15h00 à Bergen. Une croisière grand standing, jacuzzi à l'arrière du bateau, sauna, boiserie acajou, dorure etc....la grande classe ! Après 5000 km de vélo, je prends plaisir à ce moment unique. Le covid limite drastiquement le nombre de passagers à bord, nous sommes un nombre limité, ce virus a du bon ! Passage en pleine mer, dans des canaux naturels, entre des îlos, îles, rochers, parcours très beau, navigation de marin pro ! l
L'arrivée sur Bergen magnifique. On est dans la ville classée au patrimoine mondial et nous nous y installons pour 2 jours, récupération, en plus le 1er août...."et nos monts quand le soleil....."
Anecdotes : le défi de cette traversée de la Norvège, traverser les tunnels, passage obligé car les routes de contournement ne sont pas toujours possibles; heureusement, les norvégiens conduisent extrêmement prudemment, ils sont avenants et respectueux envers les cyclistes avec un écart important pour passer; seul le bruit des véhicules, dans les 2 sens, donne une impression de rouler dans des ventilateur puissants !
L'eau des fjord avoisine les 12 degrés... Pourtant cela ne freine pas l'ardeur des norvégiens - surtout les jeunes - de s'adonner à la natation, au plongeon dans les ports...Pour ma part, je tente le coup mais la durée dans l'eau se mesure en seconde !!!
Du samedi 18h00 au lundi, impossibilité de se procurer des boissons alcoolisés en Norvège (sauf certains endroits) et cette règle est strictement appliquée.
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6. Hurtigruten
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 9 + 10
Hurtigruten - Paquebot - le 21.7.2021
Nous continuons plein Nord, facile de s'orienter avec le soleil généreux avec nous, nous traversons une péninsule de 100 km en diagonale en empruntant un 1er col de 400 m, rien à voir avec les cols suisses... la météo est avec nous, le vent également, dans le dos, on avance facilement; un plateau s'ouvre, espaces, prairies, points d'eau, route à perte de vue mais la générosite d'Eole nous le fait traverser sans effort. En peu de temps, nous relions un 2e col que nous avalons facilement ! On atteint le bord d'un fjord et nous le longeons pour nous poser dans un endroit superbe, au bord de la mer, la marée montante forte, quelques mètres de notre site de campement. On est rejoint dans notre traversée par Axel, un jeune gars de Champéry qui est aussi parti de Suisse sur son vélo gravel, équipement léger; moments sympa, repas en commun, la météo toujours favorable, cette remontée au Cap est relativement facile. Le lendemain, nous suivons ce fjord, cueilli à mi-parcours par un vent de face bien soutenu, le grand nord se profile....Nous accédons à la ville de Honningswag, après avoir passé le défi du jour, le passage d'un tunnel de 7 km de long; passage sous la mer soit 200 m de descente à 10% en 3 paliers puis au fond de ce toboggan, remontée identique, l'impression de rouler dans un congélateur ! Ouf pas trop de voiture, on passe relativement facilement cette difficulté. Nous nous posons à 25 km du Cap dans un camping sympathique, les conditions météo deviennent bien plus musclées mais le paysage est superbe, couleurs marquées, la nature à l'état brut ! Nous rencontrons aussi un zurichois déjà vu sur le parcours, Théo qui est là depuis 2 ans avec son vélo et passe l'hiver pour s'adonner au ski de randonnée et ski de fond au centre de la Norvège.
La lumière présente 24h sur 24 nous permet de préparer la montée finale sur le Cap car plus de 800 m de dénivellé nous attendent. On part un début d'après midi, fenêtre météo clémente mais le vent approche les 25 m/sec, nord-ouest donc il faut appuyer sur les pédales. Notre 55e jour de vélo nous donne la condition pour passer cet ultime obstacle et après 2h30, nous arrivons sur le site du CN avec son globe en acier caractéristique. Photos d'usages, satisfaction d'y être arrivé, on profite de ce moment mais l'arrivée de la pluie et d'un vent tempétueux douche cet instant. On se réfugie dans le centre des visiteurs du cap, contraste, toute l'infrastructure moderne, restaurant, magasins, musée etc etc....des règles strictes, trop de bus-camping, motos, voitures....dommage !
On profite de ses instants particuliers et avec notre nouveau compagnon zurichois, le temps changeant très vite, tard dans la soirée, on trinque au traditionnel mousseux lors du passage des caps dans le monde. La nuit, protégé du vent, campement et le lendemain après une randonnée au bord des falaises du Cap, on entame le retour. Bien vu, temps clément, vent en diminution, les 25 km sont vite avalés. J'apprend en cours de route la magnifique nouvelle, un cadeau : la naissance de Thalya, la fille de Celia et de Florent mon fils, génial !!!! Téléphone en cours de route depuis ce coin perdu du Cap, partage un peu, superbe. La suite pour pédaler n'est que facilité !
On profite de ces quelques jours avant la longue "descente" vers le Sud - bateau le 20 juillet - pour s'adonner à des virées sur les montagnes du coin...paysage magnifique.
Le jour du départ à 6h du matin, on est cueilli par un temps tempétueux et pluvieux; escort jusqu'au bateau 6 km plus loin, on est trempé et transi de froid. Le Hurtigruten nous accueille, on s'installe, plaisir de se déplacer sans effort et cela le long des côtes norvégiennes traversées. Bateau classe, un peu trop à notre avis mais on prend plaisir...On profite aussi de ces moments pour récupérer. Nous prévoyons de relier la ville de Trodheim située à mi-chemin d'Oslo depuis le Cap, parcours mélangé de paquebot, bateau, bus, traversier, train. Rien est réservé, on se laisse guider.. Je profite d'un arrêt prolongé entre le bateau et le bus pour écrire ce blog...
Anecdotes : Nous sommes déterminés à camper au Cap Nord mais on se rend vite compte que les infrastructures ne sont pas faites pour monter la tente n'importe où; on repère un endroit à l'abri à 2 km du site et vers minuit on plante nos tentes mais surprise, l'endroit est une zône militaire, interdite....des caméras de surveillance pointent sur notre emplacement ! Trop tard, tant pis, on verra si la cavalerie débarque, on espère que l'armée norvégienne soit comme l'armée suisse donc pas très efficace ! (mais on peut comprendre l'utilité de l'armée norvégienne, la Russie faisant frontière commune quelque 400 km plus haut). Confirmation, le lendemain on plie sans avoir été inquiété ! Interrogation : l'armée CH au centre de l'Europe sert-elle à quelque chose !!!??? En plus l'histoire future d'achat d'avions américains peut-être + relation avec l'Europe !!!??? Mon avis d'ancien militaire = NON...le GSSA a raison de tout remettre en question.
Nous passons une soirée mémorable avec un ancien collègue de Marc, enseignant à l'école d'ingénieur d'Yverdon, Michel Etique, qui dans sa caravane parquée dans le même camping que nous, de passage, rencontre surprise, nous concocte une fondue délicieuse accompagnée de vins valaisans parfais...2 mois que nous sommes partis sans en goûter...Merci à lui, à son épouse et sa fille...son chien aussi...
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7. Alta
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 7 (1 au 13.7)
Alta - Nord de la Norvège - 13.07 - 23h...jour total
Nous remontons vers la frontière norvégienne et nous passons à la hauteur d'un panneau indiquant l'entrée dans le cercle arctique soit 66 degré de latitude nord; route montante, montagnes enneigées vers les 1200 m, granit brut, forêts dense de bouleaux, la frontière se profile, nous sommes le 1er juillet, jour de l'ouverture officielle de la Norvège. On prépare nos documents, histoire d'assurer ce passage; nous sommes accueilis par 3 douaniers qui s'intéressent uniquement au passeport Covid. Surprise, leur lecteur n'accepte et ne peux lire le code QR Suisse ! Pas valable encore....Refoulé malgré nos protestations....Attendre, repasser pas avant le 5 juillet... ou tenter notre chance par la Finlande soit 1000 km plus à l'Est!
On retourne quelques kilomètres sur nos pas puis nous trouvons un endroit un peu caché pour bivouaquer et visualiser le terrain; notre décision est prise, on passera comme des contrebandiers...Drôle. On découvre un passage et après la nuit à l'orée de la frontière, on passe une vallée parallèle à la douane en poussant les vélos puis nous optons un chemin passant par un parc national. 22 km en 2 jours, 1 km/h de moyenne ! Chemin puis trail, puis kerns pour marquer la direction. Terrains marécageux, chaotiques, sol mou, passages de ruisseau, on enfonce parfois jusqu'au mollet....les vélos aussi bien lourds ! Interminable...On s'aperçoit que l'on devra bivouaquer, un col encore loin même si le dénivelé n'est pas énorme. On passe une nuit dans un endroit magnifique, paradoxe après un effort difficile, heureusement le temps est généreux avec nous. Au matin, on poursuit notre périple et on tombe nez à nez avec un troupeau de rennes...course comme pour nous accompagner, en avant, en arrière, curiosité, moments magnifiques.. Ouf le col est atteint, quelques passages d'éboulements à enlever les sacoches puis nous redescendons, la piste est identique à celle du jours précédent mais un peu plus facile. Après 2 jours, nous atteignons en fin d'après-midi la civilisation, un norvégien surpris de nous voir avec nos chargements, nous offrant le verre de l'amitié...
Nous sommes bien en Norvège, campement au bord d'un fjord, nous décidons de nous rendre sur les îles Lofoten et de les remonter en direction du Cap Nord. Nous rejoignions la ville de Bodo puis un traversier nous amène au sud des îles Lofoten. Contrées magiques, lumières, couleur bleue foncée de la mer du Nord, marée importante, l'Atlantique est aussi proche, maisons colorées. On remonte ces îles en plusieurs jours, nous profitons de ces moments. Les traversiers norvégiens nous permettent de passer d'une île à l'autre, ils font partie de la "route". On accède ainsi lentement vers la ville de Tromsoë. Les kilomètres défilent, la route s'étire le long des fjords, passage vers un autre, les soirées sont magiques aussi, le soleil de minuit porte bien son nom...la pénombre de la nuit n'existe plus et la chaleur nous surprend aussi, les nuits en short dans la tente ! Les norvégiens confirmeront, cette situation météorologique est anormale, questionnement aussi sur le réchauffement climatique. Nous passons dans les villes de Sortland, Harstad, camping dans les sites bien aménagés ou parfois en sauvage, très facile à trouver, les norvégiens ouverts à ce genre de campement. Les traversiers nous transportent au delà des fjords, ils font partie des infrastructures routières routières.
Nous atteignons Tromsoë, très jolie ville réputée pour ses spots d'excursion à ski puis notre motivation monte en vue du Cap nord qui se profile, la forme parfaite pour les 2. Les tunnels deviennent plus fréquents ce qui engendre un peu de stress, la ville de Alta est atteinte, nous sommes à 220 km du Cap Nord.
Nous rencontrons, croisons beaucoup de cyclo-voyageurs avec sacoches, ou en gravel; les rencontres sont toujours sympathiques, variété des voyageurs de tous pays, échange sur la route, conseils sur les chemins à parcourir...
Anecdotes : En Norvège, à partir de 18h le samedi, toute vente d'alcool est interdite y compris le dimanche ce qui nous vaut un refus net alors que l'on voulait déguster une bière light à 18h15. A la frontière norvégienne, je laisse par mégarde mon appareil de photo sur une sacoche arrière, roule en direction de la frontière, il tombe sans que je m'en aperçoive ! Je le cherche le soir-même désespérément, perdu ! Ces derniers jours, je reçois un message d'un inconnu qui me transmet la photo de mon appareil et de moi-même ! Un allemand qui a trouvé ma caméra sur la route vers cette fameuse frontière; je suis chanceux, je vais le réceptionner lors de notre descente sur Bergen à la fin de ce mois.
(les photos arrivent prochainement, patience !!!)
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8. Jäkkvik
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 5 + 6
Jäkkvik - Suède -
Notre traversée Nord de la Suède se poursuit; nous atteignons assez rapidement Mora, la ville d'arrive de la fameuse Vasalopet. Nous campons sur un site immense à l'endroit même ou cette course se termine; tout est fait pour le ski de fond, on le remarque, des fondeurs et fondeuses passent sur ce site en ski à roulettes, niveau élevé, on comprend pourquoi la Suède est dans l'élite mondiale dans ce sport. Le temps est beau, chaleur agréable, nous décidons de profiter de ces bonnes conditions pour continuer notre progression. Les étapes se passent facilement, 70 à 100 km quotidiennement et malgré l'horizontalité des contrées traversées, les dénivellés sont là, environ 10 à 15 m par kilomètre, je vous laisse à vos calculettes ! Mais la forme est là pour les 2, nous ressentons cette facilité physique au fur à mesure des étapes, pédalage économique, rythme cardiaque bas, nourriture adaptée, perte de poids, les régimes ne sont pas nécessaires !
Nous partageons nos spots nocturnes entre les bivouacs sauvages, très facile d'accès - les Suédois ouverts sur cette forme de camping - mais nous apprécions les campings de ce pays surtout lorsque la météo est mitigée : terrain immense, places individuelles grandes pour chacun, table, lieu pour cuisiner, salle à manger, installations sanitaires parfois avec sauna, la classe ! Tout cela pour 20 euros pour 2 à titre d'information pour les intéressés.
La Suède est un immense pays, 1600 km de long, les forêts en quantité, des lacs dans tous les coins, collines, petites montagnes en remontant vers le nord. Nous accédons à la ville d'Ostersund située au 1/3 du pays. Nous décidons de rester 2 jours, repos, on se pose dans un hostel sympa. Visite de la ville, achat de matériel pour se protéger des moustiques qui sont de plus en présent, au nord et selon les conseils, infernal ! Nous repartons après cette pause bénéfique et à la sortie de cette ville, nous passons devant le stade de ski de fond - un stade de foot chez nous - des fondeurs s'entraînent à ski à roulettes, niveau élevé, des cadres de l'équipe nationale ! Nous tombons par hasard sur un entraîneur et une fondeuse en biathlon à l'entrainement. Surprise et rencontre seulement possible dans un tel voyage, ce coach est Jean-Marc Chabloz, un Suisse entraîneur à la fédération suédoise depuis quelques années. Sa protégée n'est autre que la championne du monde de biathlon de cette année ! Echange, discussion, moments sympa; pour mémoire, Jean-Marc a participé à 4 jeux olympiques, il faisait partie des meilleurs fondeurs de notre pays dans les années 1990 !
Le parcours se modifie, les collines deviennent petites montagnes, la circulation sur la route diminue. Nous privilégions les chemins annexe, en général pierre et terre, à la route 45 qui traverse le pays sur sa longueur, mais très vite, ces parcours détrempés nous obligent à des efforts plus conséquents, les vélos collants au revêtement ! Notre remontée se poursuit ponctuée par nos soucis pour entrer en Norvège, pays qui bloque toujours sa frontière ! Forêts, lacs, rivières, rebelote, seule la monotonie parfois diminue notre motivation mais les voyages cyclo-aventure passent toujours par ces étapes transitoires ! Il suffit d'avoir un regard positif et tout passe même la pluie qui nous surprend de temps à autre et ici, elle est intense ! Quant aux moustiques, dès que l'on s'arrête, les agressions commencent, il faut s'équiper, produits, habits, vêtements clairs, campement endroit dégagé ! Mais nous devenons expert, après les chiens de l'Amérique du Sud, la technologie anti-moustique.
Nous apprenons que la frontière norvégienne s'ouvre pour les personnes vaccinées et qui possède le certificat officiel de vaccination de l'Union Européenne; tiens, bizarre, les Suisses sont anti-européens mais ils sont bien obligés de se conformer aux dispositions européenne...heureusement nous avons ce certificat, on en reparlera certainement...l'adhésion est indispensable, c'est ma vision, voyager ouvre les oeillères...
Nous décidons de relier la Norvège à la hauteur des iles Lofoten, le Cap Nord pointe son nez...L'orientation change, après avoir franchi une zone isolée, chemins blancs, lignes droites en dos d'âne,nous accédons lentement vers les montagnes au nord-ouest de la Suède; la Norvège se profile, de la neige en hauteur visible de loin. Le passage frontière est proche, on espère que nos documents suffiront et seront valables..
Anecdotes : Ce voyage, ma canne à pêche est l'espoir de nourriture parfois; pour l'instant rien... Il faut dire que j'ai dû tout apprendre : enrouler le fil, hameçon, lancer sans prendre l'hamecon dans les arbres ou dans les habits...La technique s'améliore, je me renseigne auprès de pêcheurs; l'endroit idéal est le long des rivières, bas des courants où l'eau est profonde, mais il faut un permis, en attendant une prise, je n'en prends pas ! Problème de la pêche : les moustiques sont en nombre quand il fait beau mais les poissons pas ! sinon ces insectes pratiquement absent par temps pluvieux et venteux alors que les poissons en nombre....mais après 80 à 100 km d'effort, la motivation n'est pas toujours là !
Les chaussures Reebook sont excellentes pour la course ou la salle; par contre contre les moustiques, nul ! car ceux-ci réussissent à passer leur dard à travers les mailles du laçage...Les campings sont souvent équipés de sauna, l'activité bien-être qui est dans les gênes des Suédois; nous nous en privons pas, parfois baignade dans le lac proche. En Suède, c'est comme si le covid n'existait pas; aucun masque, les test peu exigés, les terrasses souvent pleines, mais beaucoup de restaurants fermés pour l'instant. Dans les magasins, les personnes ont l'habitude de passer à 1m50 des autres, c'est tout !
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9. Filipstad
Altitude: 0 m
Adresse:
semaine 3+4
Filipstad, le 14.6, 18h -Suède
Nous repartons de la pointe nord de l'Allemagne, ville de Cuxhaven, après avoir passé une nuit dans un camping digne d'un camp de réfugiés; erreur du voyageur-cycliste à ne pas commettre, s'arrêter trop tard...et devoir accepter n'importe quoi...On apprend toujours !!! Nous suivons la côte allemande en parcourant des digues de protection importantes tout le long du littoral allemand,des éoliennes partout, offshore également.... Nous atteignons assez vite le passage en traversier qui nous permet de relier la partie nord de l'allemagne sans devoir passer par Hambourg. Rencontre au hasard d'une allemande partie de chez elle d'Hannovre et qui est aussi adepte des voyages à vélo; on se retrouve au détour des parcours, on roule ensemble un moment, le rythme est rapide, il faut s'accrocher ! Echange sympa...le vélo apporte toujours des rencontres inédites....On se quitte après la photo d'usage.
Nous traversons l'Elbe puis nous suivons un canal qui relie la mer du Nord à celle de la Baltique; beau parcours, des cargos de marchandises de toutes sortes nous croisent ou nous les dépassons; impressionnant la grandeur de ces navires et le trafic maritime important sur ces canaux. Nuit au bord de ce canal, en sauvage, instant magique, la police passe mais nos vélos chargés donnent le signal que l'on est pas nécessairement des gitans ou des SDF...La météo est plus clémente avec nous, la température aussi, nous remontons assez vite vers la frontière danoise. Son franchissement est aisé, quelques questions sans devoir montrer les documents sur le covid malgré un ultime test en Allemagne, gratuit; c'est un peu du n'importe quoi. Dire qu'en Suisse, le test PCR est facturé plus de fr. 130.-, c'est une arnaque totale ! Donc j'encourage les personnes qui désirent voyager de dire qu'ils/elles ont un doute sur leur santé et leur état un peu fébrile; le test PCR gratuit et transmis par email suffira amplement pour passer les frontières !
Les pistes cyclables du Danemark dans les villes et à l'extérieur nous ouvrent le chemin, nous sommes rarement sur la route et en plus la qualité du revêtement est excellente. Notre parcours longe la côte danoise baltique de l'isle de Jylland que nous remontons jusqu'à son point le plus haut. Champs de culture innombrables, énergie éolienne par groupe de 4-5 mâts,plats et petites collines - on comprend pourquoi les cyclistes danois sont des fins rouleurs - fermes, sites d'engraissement de porcs, gigantesques, un des plus grands producteurs au monde. Pollution certaine, élevage dans des conditions terribles, on peut se poser la question si l'homme a besoin d'une si grande quantité de viande alors que l'on connait les méfaits d'une trop grande consommation pour la santé et l'impact négatif sur l'environnement. A l'heure des résultats des votations de ce WE en Suisse, on peut se poser beaucoup de questions sur l'avenir de l'homme.
Après 5 jours, nous arrivons au terme de notre remontée danoise pour prendre le ferry qui nous transporte jusqu'en Suède, la Norvège étant toujours inaccessible. Göteborg est la ville d'accueil suédoise de notre périple; 1 jour de pause, soins personnels et des vélos, visite de la cité, achats puis nous repartons plein nord, chemins parallèles à la Norvège; notre intention est de la relier plus tard lorsque les conditions du Covid le permettront plus ou moins, sinon on passera de force !
Lacs, forêts, espaces, éolien aussi très visible partout, les premières petites montagnes nous accueillent; la météo est clémente avec nous, les routes et chemins sont plaisants, les pistes cyclables aussi, les Suédois soft en conduite, les sites de campement agréables, nous privilégions le confort encore....les suédois savent y faire. Le rythme est bon, la condition physique s'améliore, peu de difficulté physique pour nous 2, mon compagnon Marc démontre ces qualités de rouleur. Nous longeons le lac de Vandern, 3e plus grand lac européen puis au fur à mesure de notre remontée vers le nord, nous constatons aussi la diminution du nombre d'habitants. Quant aux moustiques annoncés, pour l'instant, tout se passe bien; il faut dire que le vent est avec nous. Nous sommes proche de Mara, la ville accueillant chaque année la fameuse course de ski de fond de la Vasa.
Anecdotes : Avant de prendre le ferry pour Göteborg, ultime test covid sur l'embarcadère danois, gratuit....qui nous servira à rien du tout...la fonctionnaire suédoise au débarquement nous demandant uniquement ce que l'on vient faire avec nos vélos en Suède ! On pensait que le Danemark et la Suède acceptait les euros; erreur, ces 2 pays ont leur propre monnaie, les Couronnes; ces 2 pays ont un pouvoir d'achat élevé (comme la Suisse) et l'entente avec l'Europe fonctionne pour le mieux....Donc question pourquoi la Suisse est si fébrile avec l'Union européenne alors que l'on fait partie de cette Europe ! Les politiciens ont du travail sur la planche...mais ne dit on pas qu'on a les politiciens que l'on mérite ? Pour le camping sauvage, nous avons 2 armes indispensables et qui pliées prennent peu de place : une vache à eau de 20 litres....et une douche de 10 litres solaire ou non....on est paré pour les bivouacs !
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10. Cuxhaven
Altitude: 0 m
Adresse:
Semaine 1 + 2
Cuxhagen - le 3 juin 2021
Le 20 mai, le départ a été donné aux premières heures pour mon 4e périple évasion à vélo en direction des pays nordiques. Après une descente facile depuis Nods, je rejoins mon compagnon de voyage Marc à St Blaise où les choses sérieuses commencent d'entrée. Gravir la Vue-des-Alpes puis relier la France par Biaufond pour ensuite reprendre de la hauteur et atteindre le Jura français. Pour une première étape, avec les bagages, le poids s'est rapidement ressenti dans les montées mais étonnament, nous avons passé relativement facilement ces difficultés. Premier campement à St. Hypolyte, nous sommes tout de suite frappé par l'impact du coronavirus et de ses restrictions, peu de monde dans les villes, même les terrasses quasi désertes; la frontière française est passée sans contrôle aucun...a quoi sert le test PCR ???
Dès le lendemain et les jours suivants, nous enchaînons les kilomètres, les parcours devenant de plus en plus plat; seule la météo nous joue des tours : pluvieuse, froide elle restreint notre plaisir particulièrement le long du Doubs puis le canal Rhône-Rhin. Nous atteignons l'allemagne le 2e jour déjà car le test covid étant valable 72 h, nous voulions rentrer impérativement dans ce pays avant son échéance. Douane : personne, un fromage, que font les Allemands ? Les restrictions viendront par la suite nous refroidir quelque peu avec des contrôles incessants si l'on veut être accepté dans les hôtels ou camping. Donc, nous passons des tests rapides, en général gratuit dans les endroits de nos nuitées, des tentes érigées un peu partout dans les villes, gares pour permettre les tests. Nous longeons le Rhin, la pluie et le froid toujours de la partie, et nous le remontons jusqu'à Manheim...Souvenir, 4 ans auparavant, lors de mon retour de l'Amérique du Sud, je faisais le même chemin dans le sens contraire, depuis Amsterdam...le temps passe !
Notre périple se poursuit plus en direction du nord après avoir quitté ce fleuve toujours très impressionnant, beaucoup d'eau, d'ailleurs nous avons eu droit à un passage à pied, l'eau jusqu'à la taille, après avoir déchargé et transporté les sacoches...une impression de Costa Rica, les crocodiles en moins, Jean-François J. pourra confirmer... Nous traversons et découvrons le laender de la Hesse, parsemé de nombreuses collines, donc longues montées, parcours chaotique, casse-patte dans le jargon cycliste. Les dénivellés s'enchainent mais notre forme physique s'améliore peu à peu et nous franchissons cette région de l'Allemagne assez rapidement. Nous sommes plus confrontés à l'impact du Covid dans cette région considérée comme rouge ce qui nous vaut l'interdiction d'accès dans les campings ! Grâce à cela.... nous décidons de camper dans la nature en sauvage et nous trouvons des endroits adaptés, au bord de rivière ou de lac, la surprise de chaque fin d'étape, la tente montée en soirée pour éviter les regards, l'amérique du Sud est loin ! La météo nous dérange quelque peu, le froid, la pluis persistante mais le moral reste tout de même bon. Les kilomètres défilent et après avoir traversé facilement Frankfurt - décidément l'allemagne à vélo est aisé - des pistes cyclables partout, dans les villages, les villes, nous nous retrouvons rarement sur une route avec les véhicules ! Notre pays, hormis les parcours à vélo de Suisse Mobile, est vraiment à la traîne sur ce point-là !
Après 10 jours de route sans interruption, nous atteignons la belle ville de Brème puis le lendemain nous accédons à la mer, sur le pointe nord de l'allemagne; l'aventure peut enfin commencer, les espaces deviennent plus grands ! Notre condition physique est bonne, la forme montante et le soleil est de retour dès l'arrivée dans cette partie Nord de l'Allemagne Nous suivons dès lors la côte de cette mer sauvage en direction du Danemark. Pour la suite de notre remontée vers les pays nordiques, nous sommes dépendants des ouvertures des frontières de ces pays, la Norvège pour cela étant assez frileuse pour laissé rentrer les touristes européens. On verra...
Anecdotes : Refusé dans un camping, nous trouvons notre emplacement au pied d'un barrage construit dans les années 1920...un peu lugubre au départ avec un temps maussade, nous dormons dans le jardin de la centrale électrique, la classe; Refusé également un autre jour, nous sommes accueillis par la propriétaire d'une écurie de chevaux et nous plantons notre tente là, vers les chevaux avec les commodités pour l'eau et les soins; les pistes cyclables sont des 2 côtés de la chaussée dans les aglomérations et nous nous retrouvons assez souvent du mauvais côté ce qui nous vaut parfois des commentaires d'autres cyclistes mais il faut relever la bonne entente sur les trottoirs entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes.
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Je me porte volontaire pour te donner des cours de pêche pour tes prochaines aventures 🙂
A tout bientôt sur le Surprise certainement avec une bouffe derrière pour ne pas changer les bonnes habitudes , hihihi
Merci François de ton message; j’aurai la chance d’avoir un spécialiste et sans moustique, la pêche un peu plus facile certainement. Merci pour cette proposition…..Challenge : pêcher depuis le Surprise mais pendant la régate….A bientôt.
Bonjour les deux baroudeurs, bien du chemin parcouru depuis notre rencontre chez nous à Maujobia. Votre voyage nous rappelle de beaux souvenirs. Bravo à vous, bonne continuation et bien du plaisir. André et Doris
Coucou Maurice. Comment allez-vous dans ce beau pays de la Norvège ? Toujours la canicule ? et la progression vers le nord avance-t-elle selon le planning ? Avez-vous rencontré beaucoup de rennes et les nuits sont-elles mouvementées par de belles rencontres norvégiennes ?
Ici toujours pluie entrecoupée de quelques rayons de soleil.
Avez-vous réservé une télévision pour demain soir ? (Viva Italia)
Espérons que les relais se passent bien avec Marc.
Au plaisir d’admirer les prochaines photos.
Amitiés.
Gino et Eliane
Salut Gino,
Merci pour le message; hélas depuis les 1/4 de finale du CE, je n’ai rien vu mais j’ai appris la victoire de l’Italie, BRAVO !!!! La forme est là ce qui veut dire qu’on peut la maintenir et l’améliorer à tous âges !
Bon été en Suisse
Bonjour Messieurs, je suis le frère de Gino qui m’a transmis vos informations de voyages que je trouve super. Quelle volonté ! Je vous dit bravo.
En effet, je me souviens très bien de la famille Correvon. Quant au jeune Marc de l’époque, nous avons fait ensemble une sortie à vélo soit Corcelles – Val-de-Travers – La Brévine La Tourne puis retour, mais nous avions pas le même âge bien sûr… Il était déjà très sportif. Je formule tous mes bons voeux pour la suite de votre périple. Bon vent à vous !
Bonjour,
Je transmettrai votre message à Marc, il m’a parlé de vous et de votre co-habitation comme voisin plusieurs années.
Pour la volonté, pas trop nécessaire…juste changer le mental….les kilomètres et la forme vont toujours vers l’ascendant, nous arrivons au Cap Nord…Bon été en CH
Un bon moment de détente à lire tes exploits, bien au chaud derrière mon ordinateur, sans suer et très content que tu aimes toujours autant ce type d’aventure
A bientôt
Merci François, sans suer est bien aussi, parcours assez facile tout de même mise à part les kilomètres, bivouaques et sites de camping facile, les Suédois au top. Bonne fin d’année scolaire.